Bonjour

Dernier bilan (minimal) en date : 1 229 morts, dont 84 en trois jours. Total officiel, estampillé OMS, depuis le début de l’épidémie (il y a cinq mois) : 2 240 cas, dont 1 229 décès. Libéria : 834/466. Guinée : 543/394. Sierra Leone : 848/365. Nigeria : 15/4.

Petit sujet en ouverture du journal de 13 heures de France Inter. Un lapsus (« lésions vers Conakry et Freetown ») et quelques informations distillées au compte-gouttes par Air France. Air France et ses actualités heureuses. Un vol quotidien sur Conakry et un autre, quatre fois par semaine, sur Freetown. D’autres sur Lagos.

Jet d’éponge britannique

Air France, l’une des deux seules compagnies aériennes européennes à continuer la desserte des pays touchés par l’épidémie d’Ebola. On se souvient que dès les premiers jours d’août British Airways (après Emirates) avait jeté l’éponge.

Comment les choses se passent-elles en interne ? Plutôt bien si l’on écoute France Inter. Le comité Hygiène et Sécurité a étiqueté  ces vols sur la liste des « destinations à risque ». Cela donne, en pratique, toute liberté au personnel pour refuser d’embarquer.  Mais les refus se comptent sur les doigts de la main et aucun vol n’a été annulé.

Carlingues pleines

S’il est inquiet le personnel navigant commercial peut faire appel aux syndicats. Comme le Syndicat national du personnel navigant commercial (l’un des trois représentatifs)  – un syndicat qui « reçoit pas mal d’appels » et dit « recouper les informations » entre celles  données par les médias, par l’employeur et par d’autres sources.

Pas de baisse d’affluence dans les carlingues. Au contraire. Les peureux sont remplacés par de nouveaux clients : les membres du personnel médical et soignant qui montent en première ligne.

A demain