Bonjour
27/10/2014. Martin Hirsch peut-être une bénédiction pour les journalistes. Plus le temps passe et plus le champ de ses interventions peut légitiment s’élargir. Ainsi aujourd’hui. Invité de France Inter il a pu dire ce qu’il fallait penser sur les allocations familiales, sur la fermeture annoncée du Val-de-Grâce, sur la transparence de la vie publique (affaire Gilles Carrez), sur l’aide médicale d’Etat etc. On peut l’écouter ici.
Emporté par son sujet il en vint à tutoyer Nicolas Sarkozy (il fut membre de son gouvernement) sur la question controversée des vertus du RSA (qu’il créa).
Mini-rumeur à Bichat
Mais d’entrée, aujourd’hui, ce sera Ebola. Détail de tout ce qui a été fait à l’AP-HP (dont il est le directeur général) et de tout ce qui reste à faire (une large information de tout le personnel). Précisions rassurantes sur la « mini-rumeur » dont fut récemment l’objet l’hôpital Bichat : cet hôpital de référence est bien prêt et si des malades d’Ebola arrivent le reste de l’activité continuera à être assuré.
Quelques petites imprécisions virologiques et cette certitude : nous ne devons pas paniquer. Pas de psychose. « N’ayez pas peur des hôpitaux de l’Assistance Publique-hôpitaux de Paris sous prétexte qu’il y existe des hôpitaux de référence pour Ebola. On sait traiter les uns et les autres ».
Néologismes non pathologiques
L’hôpital ne doit pas « psychoter » sinon la société entière pourrait bientôt « psychoter ». Etre écouté c’est, aussi, savoir créer des néologismes (non pathologiques). Peu importe de savoir s’ils viennent au fil de la pensée radiophonique ou si on les a préparés pour faire effet.
Martin Hirsch est fréquemment invité sur France Inter. C’était le cas le 28 septembre dernier (il était l’invité d’Eva Bester). Il se livra alors à quelques confidences. Et livra ses remèdes contre la mélancolie.
Schubert, Bach et Lacan
On retiendra « La jeune fille et la mort de Schubert », « la sarabande de la cinquième suite de Bach », « La Passion selon Saint Matthieu de Bach ». On retiendra encore « un certain rapport à l’amitié » ainsi que « l’escalade ».
On se souviendra aussi de ceci : « Le souvenir quand il était étudiant en médecine des malades qui lui reprochaient son perpétuel sourire (« et ça vous fait rire de me voir dans cet état ? ») ; il a donc abandonné la médecine (pas le sourire) ».
Et ce mot de Lacan : « Toute relation interhumaine repose sur un malentendu ». Bien entendu.
A demain
psychoter : c’est un néologisme qui n’est pas inconnu .