Bonjour
Dans son édition datée du 28 avril Libération (Eric Favereau) annonce qu’un troisième essai clinique de greffe de cœur artificiel du modèle Carmat® aurait « il y a près de deux semaines » été pratiqué à l’Hôpital européen Georges-Pompidou de Paris, » autour du Pr Christian Latrémouille. Et ce « en toute discrétion ».
Total black-out
« Comme toujours depuis le début de cette grande aventure médicale et chirurgicale, c’est un black-out total et une opacité complète qui prévalent. Rien ne filtre. Aucune confirmation, ni de l’entreprise Carmat® à l’origine de cette prothèse révolutionnaire, ni du PrAlain Carpentier, son concepteur, ni de l’hôpital, ni de l’Assistance publique-Hôpitaux de Paris » regrette Libération. Qui ajoute : « mais selon nos informations cette greffe à bien eu lieu. L’intervention s’est bien passée, mais les suites opératoires sont délicates ».
Le quotidien cite « un des chirurgiens impliqué dans ce protocole » : «C’est très difficile de trouver des patients qui peuvent participer à cette recherche, car nous sommes toujours au stade de la recherche avec de fortes contraintes».
Totale confidentialité
On connaît le dossier : première greffe pratiquée le 18 décembre 2013 dans l’hôpital parisien, indiscrétions médiatiques, décès trois mois plus tard. Deuxième patient, opéré il y a huit mois à Nantes, toujours en vie. « Toutes les informations sont strictement contrôlées par l’entreprise Carmat® et le Pr Alain Carpentier. Les chirurgiens ayant opéré, comme l’hôpital, sont tenus à une confidentialité totale. Pour justifier ce silence, l’entreprise Carmat, cotée en Bourse, met en avant des exigences juridiques et son impossibilité de communiquer des informations qui pourraient avoir des conséquences sur le cours de l’action » dénonce Libération.
Il y a les informations autorisées, comme il en est des biographies. . Ce fut le cas le 5 avril avec le patient nantais qui s’était confié au Journal du dimanche (groupe Lagardère lié à Carmat® ). «On est dans une situation de non-communication qui n’est pas saine», commente pour Libération un chirurgien cardiaque. Il est « très admiratif du talent inventif du Pr Alain Carpentier » mais parle de manière anonyme. «Il y a de tels enjeux financiers que le discours public reste truffé d’omissions. On ne respecte plus une élémentaire vérité médicale » ajoute-t-il. Il est vraiment regrettable qu’il n’autorise pas Libération à donner son nom.
Enquête à mener
Question : à quel titre l’entreprise Carmat® devrait-elle donner aux médias les informations médicales qui sont en sa possession ? Qui est propriétaire des images ? Quels sont les termes des contrats qui lient la firme au patient et à ses proches ? Aux équipes médicales du service public ? Le directeur général de l’Assistance Publique-Hôpitaux de Paris s’exprimera-t-il sur ce sujet qui n’est pas sans dimensions éthiques ? Il y a là, de toute évidence, matière à enquête. Quel est le média qui la mènera ?
A demain
Libération n’aime pas les entreprises qui gagnent de l’argent , elle n’aiment pas les « mechants actionnaires » , d’ailleurs elle applique à elle-même son aversion pour l’argent en se débrouillant pour être non-rentable et ainsi perdre de l’argent.
Et puis viennent les contribuables qui généreusement lui verse un gros pactole pour la maintenir à flot (comme le Figaro ,, etc…….)