Bonjour
L’heure est à se faire peur. Dans son édition datée du 27 mai Le Monde (David Revault d’Allonnes) alerte sur la sécurité dont ne jouirait pas François Hollande. Le président de la République française aurait, à plusieurs reprises ces derniers temps, été une cible facile. C’est un long papier documenté dont les sources ne resteront pas longtemps anonymes. Extrait :
Failles dans le dispositif
« Le chef de l’Etat est-il vraiment bien gardé ? Sa sécurité est-elle à toute épreuve ? Pour la première fois et sous couvert d’anonymat, trois policiers et gendarmes du Groupe de sécurité de la présidence de la République (GSPR) l’affirment au Monde : il existe » des failles » dans le dispositif. Au sein même de cette équipe d’élite, l’épisode du coup de feu a réveillé des interrogations et des doutes qui, régulièrement, ressurgissent depuis l’installation de M. Hollande à l’Elysée.
Au point que ces fonctionnaires, pourtant tenus au secret le plus absolu et le respectant d’ordinaire scrupuleusement, s’en sont exceptionnellement ouvert à notre journal. » Les conditions ne sont pas remplies à 100 %. On ne peut pas faire correctement notre travail « , déplore l’un de ces professionnels issus des unités les plus prestigieuses de leurs corps respectifs. » La sécurité du président n’est pas assurée « , estime même un autre, lequel évoque » beaucoup d’incohérences sécuritaires et de failles qu’on pourrait éviter » (…)
Une heure après l’attentat
Les sources du Monde, elles, jurent ne viser qu’à l’amélioration du dispositif. » Notre but est de nous approcher du risque zéro. Et là, on n’a pas tout mis en place pour que cela soit le cas « , affirme un autre, qui se rappelle avec une frayeur rétrospective de certains déplacements de M. Hollande. Ainsi à Erbil, au Kurdistan irakien, où l’équipage présidentiel s’est rendu » dans le même dispositif que si on était en Australie « , sans » véhicule d’appui « rempli d’hommes avec grenades et fusils d’assaut. Ou encore le 7 janvier à Charlie Hebdo, une heure après l’attentat. Et si le président avait été confronté à un scénario à l’irakienne, avec un premier attentat destiné à attirer des officiels avant qu’une deuxième bombe n’explose parmi eux ? »
Charlie Hebdo… On se souvient de ce jour funeste de janvier. On se souvient aussi de l’étrange entretien que François Hollande avait accordé, en mars, au magazine Society. Il racontait alors avoir pris la décision de se rendre sur les lieux après un coup de téléphone de son ami l’urgentiste Patrick Pelloux, par ailleurs collaborateur de Charlie Hebdo.
«Ils sont morts… je les vois»
«Patrick Pelloux avait une voix déchirée par les sanglots. Il disait: ’Ils sont morts, ils sont tous morts, viens vite.”J’ai essayé de le faire parler, je lui ai demandé où il était et il me répétait: “Ils sont morts, ils sont là, je les vois.” J’ai compris que c’était grave. J’ai décidé de me rendre immédiatement sur les lieux une fois les précautions prises.»
Quelles précautions ? Prises par qui ? Etranges entretiens au final ; le téléphonique autant que celui à Society – qui laissait entendre un président de la République en exercice parler publiquement, sur papier journal, de « la mort qui habite la fonction présidentielle ».
« Contrairement au président des Etats-Unis et au Secret service américain, chargé de sa protection et qui, par disposition constitutionnelle, lui dicte sa conduite, le « corps du roi », en France, relève du libre arbitre présidentiel » écrit Le Monde.
Le corps unique du roi ou les deux corps présidentiels ?
A demain
c ‘est malheureux à dire mais si un président de la République est abattu : la France s’en remettra et on en élira un autre , sans problème .C’est l’avantage des démocratie sur les dictatures , le régime démocratique survit à ses serviteurs !
Donc pas de quoi en faire un caca nerveux !