Deux parents condamnés à deux mois de prison (avec sursis) pour ne pas avoir fait vacciner leurs enfants

Bonjour

Message à la presse : « A la suite de la remise du rapport sur la vaccination de Sandrine Hurel, ancienne députée, Marisol Touraine, ministre des Affaires sociales, de la Santé et des Droits des femmes, présentera son Plan d’action vers la rénovation de la politique vaccinale. Une conférence de presse se tiendra le mardi 12 janvier à 10h30, au ministère des Affaires sociales, de la Santé et des Droits des femmes Salle Fontenoy – 11, avenue de Lowendal – Paris 7ème ».

La ministre s’exprimera en présence de Sandrine Hurel, ancienne députée, Benoît Vallet, directeur général de la Santé, Dominique Martin, directeur général de l’Ansm et François Bourdillon, directeur général de l’InVS.

Rénovation de la politique

Il y avait d’abord eu l’annonce, le 1er août, par Marisol Touraine en personne, qu’un grand débat national serait organisé avant la fin de 2015. Puis on laissa entendre que ce débat serait reporté. On annonce aujourd’hui qu’il ne verra sans doute jamais le jour – remplacé par un « Plan ministériel » allant vers « la rénovation de la politique vaccinale »…

Faut-il entendre ici la fin des obligations vaccinales ? Des actions politiques contre ceux qui, via la Toile, poussent à l’abandon des vaccinations ? Une mis en garde contre les pédiatres, homéopathes ou pas, qui signent de faux certificats de vaccinations contre le tétanos, la diphtérie et la poliomyélite ?

Deux condamnés étonnés

A peine prenions-nous connaissance de cette conférence de presse qu’une dépêche de l’Agence France Presse nous annonçait la condamnation de parents qui, précisément, avaient refusé de faire vacciner leurs enfants contre la diphtérie, le tétanos et la poliomyélite. Jeudi 7 janvier Marc et Samia Larère ont ainsi été condamnés à deux mois de prison avec sursis par le tribunal correctionnel d’Auxerre. Mr et Mme Larère dénoncent le caractère toxique de certains adjuvants contenus dans ces vaccins obligatoires.

Initialement poursuivi pour « soustraction par un parent à ses obligations légales compromettant la santé (…) de son enfant », un délit puni jusqu’à deux ans d’emprisonnement et 30 000 euros d’amende, le couple avait vu les faits requalifiés en « refus de se soumettre à l’obligation vaccinale ». Une infraction relevant du code de la santé publique, qui prévoit au maximum une peine de six mois d’emprisonnement et 3 750 euros d’amende.

Obligation constitutionnelle

M. Larère a confié à l’AFP son « étonnement » après cette condamnation, arguant qu’il est impossible de trouver sur le marché des spécialités vaccinales ne contenant que les trois valences obligatoires. « On nous condamne pour quelque chose d’irréalisable », affirme-t-il. Ce qui n’est pas totalement faux. Ces enfants sont-ils aujourd’hui immunisés ?

On se souvient peut-être que cette affaire était allée jusque devant le Conseil constitutionnel. Ce dernier avait considéré, en mars 2015, que la vaccination obligatoire était conforme « à l’exigence constitutionnelle de protection de la santé ». D’où la condamnation d’aujourd’hui. Pour en savoir plus il faut, désormais, attendre le 12 janvier.

A demain

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