Bonjour
Qui dira pourquoi ? Un policier âgé de quarante ans s’est suicidé, ce lundi 8 février, sur le parking du commissariat de Saint-Brieuc, vient de rapporter Le Télégramme. Il s’est tiré une balle dans la tête avec son arme de service qu’il venait de récupérer. Membre de la brigade de nuit, le fonctionnaire se trouvait en arrêt de travail depuis trois semaines.
Comprendre ? Le 14 janvier il avait été agressé par un détenu en permission de sortie, interpellé pour des menaces de mort. « 21 h, jeudi soir, quartier Robien de Saint-Brieuc. Les policiers arrivent après avoir reçu un appel d’urgence : un homme vient de menacer de mort une femme. Les forces de l’ordre retrouvent très vite le jeune homme en question, visiblement en état d’ivresse, rappelle Le Télégramme. Âgé de 31 ans, ce dernier, habituel détenu à la maison d’arrêt de Saint-Brieuc, bénéficie d’une permission de sortie de 48 h qui a débuté quelques heures plus tôt. Lors de son transfert au commissariat, tout se passe normalement. Jusqu’à ce que le détenu souffle dans l’éthylomètre. Là, il s’en prend à l’un des policiers, lui assène un coup de tête au visage, puis le frappe au sol, avant d’être maîtrisé par les collègues de la victime. »
Bilan, alors, pour le policier : un nez cassé, une côte fracturé et quinze jours d’ITT. Son agresseur – sur qui une petite quantité de cannabis a été retrouvé – a été condamné à une peine de onze mois de prison ferme, avant d’être incarcéré à Saint-Brieuc.
Comprendre ? Selon l’un de ses collègues, le policier faisait également face à des difficultés d’ordre privé. Plusieurs de ses collègues étaient présents auprès de lui au moment du coup de feu : à cette heure-ci, les équipes de l’après-midi relayent celles du matin. Ouest France précise que le policier suicidé était père de deux enfants. Et que ‘Inspection générale de la police nationale (IGPN) va diligenter une enquête.
Généralement avec les armes de service
En septembre 2015, se souvient Ouest France, un geste similaire avait mis en émoi le commissariat de Brest, dans le Finistère. Un policier, également âgé d’une quarantaine d’années, s’était donné la mort dans l’enceinte du commissariat de la rue Colbert :
« Ce lundi, vers midi, un policier s’est donné la mort dans l’enceinte du commissariat, rue Colbert, à Brest. Un policier d’une quarantaine d’années s’est donné la mort dans l’enceinte du commissariat Colbert. Selon nos informations, il a utilisé son arme de service.
« Selon des sources internes au commissariat, il s’agirait d’un policier qui n’avait pas de problème particulier avec sa hiérarchie ou ses collègues. ‘’Nous ressentons une grande émotion. C’était quelqu’un de très discret, qui semblait très content de son travail’’, nous a confié un policier. Les raisons de son geste sont inconnues. On ne sait pas, à l’heure qu’il est, s’il a laissé une lettre. La victime n’était pas en service au moment du drame. « Il travaillait de 17 h à 2 h », a précisé une source. »
Cinquante-cinq policiers se sont suicidés en France en 2014, généralement avec leurs armes de service. Le ministre de l’Intérieur Bernard Cazeneuve avait annoncé le 25 janvier 2015, des mesures pour tenter d’enrayer ces suicides, notamment par le recrutement dans la police de psychologues Quarante-cinq policiers se sont suicidés en France en 2015. Pourquoi ?
A demain
Quelle tristesse.
Sincères pensées de soutien et de condoléances à ses proches.
Les mots sont incapables à décrire le ressenti et je ne trouve pas qu’exprimer en de telle circonstance.
Que ses proches sachent en tout cas que mes pensées les accompagnent même si ce n’est pas grand chose.