Bonjour

Rennes, nous approchons de la fin. Que répondra BIOTRIAL ? Que nous dira BIAL ? On se souvient peut-être que dans les suites de l’accident dramatique survenu à Rennes au mois de janvier dernier (essai clinique avec volontaires sains) l’Agence nationale de sécurité du médicament (ANSM) avait fait travailler des experts. Elle avait plus précisément mis en place un « Comité Scientifique Spécialisé Temporaire (CSST) sur les inhibiteurs de la FAAH (Fatty Acid Amide Hydrolase) ».

« La molécule BIA 10-2474 elle-même »

Nouvelles et dernières informations : ce CSST a tenu sa seconde et dernière réunion le 24 mars 2016. Objet:  « approfondir les hypothèses privilégiées lors de sa première réunion du 15 février dernier ». Voici le résultat :

« Prenant en compte les expertises et informations complémentaires apportées notamment par le laboratoire BIAL à la demande du CSST, le Comité a confirmé que le mécanisme à l’origine de l’accident de Rennes dépassait la seule inhibition de la FAAH.

« Il implique très vraisemblablement la molécule BIA 10-2474 elle-même, soit par une action directe, soit par l’intermédiaire d’un métabolite.

« Les études menées chez l’animal ont à nouveau été examinées en détail, y compris sur la base de pièces complémentaires, mais n’apportent cependant pas d’élément nouveau, notamment sur le plan d’un mécanisme de toxicité. »

Mais encore ? On comprend que BIAL est dans la ligne de mire. Est-ce bien cela ? « Un compte-rendu complet, qui détaillera notamment les hypothèses privilégiées pour expliquer la toxicité de la molécule du laboratoire BIAL » sera prochainement disponible. Une traduction pour le grand public est-elle prévue ? La direction générale et le service de presse de l’ANSM reconnaîtront qu’elle ne serait nullement superflue.

A demain