Dernière inauguration présidentielle : un futur hôpital flambant neuf à Belle-Ile-en-Mer

Bonjour

Il partira bientôt. Il partira mais on ne changera ni son humour décalé ni ses allusions pour les milieux autorisés. François Hollande était, vendredi 28 avril, à Belle-Ile-en-Mer, l’une des beautés du Ponant chérie en son temps par François Mitterrand. Et Ouest-France était, comme toujours, présent. Pourquoi Belle-Ile ? Le président de la République était là en compagnie de Jean-Yves Le Drian, président de la région Bretagne, ministre de la Défense et désormais proche d’Emmanuel Macron. Le pouvoir comme en vacances.

Et puis, à l’ombre de la citadelle de Vauban, le président de respirer.  « On a besoin d’air pur, parce qu’il y a quand même aussi des mauvais vents, donc il faut chasser les mauvais vents. Il faut aller vers le grand large, jamais se replier, jamais se confiner ». Non loin du dynamique « Poisson rouge » le président a ajouté, concernant les mauvais vents : « Ce sont toujours les mêmes, les vents du nationalisme, les vents du repli, le vent de la peur, et pour ça il faut accepter de s’ouvrir, d’aller vers le grand large ».

Pourquoi Belle-Ile ? Il faut ici lire l’omniprésent Télégramme

« Arrivé vers 8 h 30, accompagné du ministre de la Défense Jean-Yves Le Drian, François Hollande a été accueilli à l’aérodrome de Bangor par le maire de Le Palais, Frédéric Le Gars, et le maire de la commune de Bangor, Annick Huchet. Après avoir déjeuné à l’Hôtel du Grand large, à l’invitation d’Yvan et de Dominique, ses propriétaires, les îliens ont trouvé un président détendu et souriant, loin des ors de la République. Un François Hollande accessible, à l’écoute des préoccupations des représentants de l’agriculture, du tourisme et, bien sûr, des élus. Les contraintes insulaires, l’association des Iles du Ponant, la pêche, le tourisme et sa saisonnalité, la fragilité territoriale et son « vent d’avenir » étaient dans le souffle du jour. »

Dernier chantier et parapluie

François Hollande en visite à Belle-Ile ?  Le chef de l’Etat a officiellement lancé ce qui sera son dernier chantier : la restructuration de l’hôpital Yves-Lanco prévue sur plus de deux ans. Tous les détails sont donnés par Le Quotidien du médecin.

Certains bâtiments étant (euphémisme) vétustes, la Haute Autorité de santé (HAS) avait formulé plus de cent recommandations et demandé à l’établissement de mettre en conformité sa sécurité incendie et sa sécurité électrique (sic). Au final l’ensemble du site va bénéficier d’une opération de reconstruction de 26 millions d’euros. Le cabinet d’architecte Victor Castro a été chargé des plans du projet en juin 2016 (après avoir réalisé la restructuration et l’extension du Centre hospitalier Sainte-Anne). La réalisation des travaux a été confiée à la société Bouygues. Le futur bâtiment, sur 7 700 m² de surface plancher, regroupera différents services dans un même lieu. Il est prévu une unité de soins non programmés, un plateau en rééducation, un pôle santé avec consultation externe et SSIAD, une unité de dialyse, une unité d’hospitalisation en médecine, SSR et soins palliatifs, mais aussi cinq « maisonnées d’EHPAD ». Le bâtiment devrait être livré au 1er semestre 2019.

Avant de quitter Belle-Ile le président de la République a écouté Thibault Grollemund premier adjoint au maire de Palais et président du comité de surveillance de l’hôpital : « Vous trouverez toujours un accueil amical et fraternel. Et dans quelques décennies, quand vous déciderez de prendre une retraite bien méritée, nous aurons tout ce qu’il faut pour vous accueillir. On troquera un petit coin de parapluie contre un coin de paradis ». Parapluie ?

A demain

 

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