«Levothyrox» et obligation de onze vaccinations: voici le temps de la radicalisation

Bonjour

Combien seront-ils et quelle sera la médiatisation du rassemblement parisien d’« Ensemble pour une vaccination libre », déclinaison d’un mouvement européen . La « Grande Manifestation Nationale » est prévue le samedi 9 septembre à 14 h devant le Ministère de la Santé. Les organisateurs entendent ainsi « protester contre le projet liberticide » du gouvernement français

« Agnès Buzyn, ministre de la Santé, veut faire passer en force à l’Assemblée Nationale et au Sénat à l’automne, le projet de loi liberticide permettant de rendre obligatoires onze vaccins pour les enfants de moins de deux ans dont l’hépatite B ou le ROR et de poursuivre pénalement les parents récalcitrants, expliquent-ils. Ce projet de loi bafoue les droits fondamentaux de chaque personne, notamment celui de la liberté thérapeutique, de la liberté de disposer de son corps, sans qu’il y ait la moindre justification épidémiologique. L’Etat ne doit pas se substituer à l’autorité parentale en matière de santé. Face à la défiance, la pédagogie doit primer sur la coercition. »

Indisponibilité du corps humain

Et les opposants de développer leurs arguments : Selon la loi Kouchner, “Aucun acte médical ni aucun traitement ne peut être pratiqué sans le consentement libre et éclairé de la personne et ce consentement peut être retiré à tout moment” ; La Convention d’Oviedo dispose dans son article 3 de la « Primauté de l’être humain  –  L’intérêt et le bien de l’être humain doivent prévaloir sur le seul intérêt de la société ou de la science » ; L’arrêté Salvetti (Italie) de la Cour Européenne des Droits de l’Homme a rappelé “qu’en tant que traitement médical non volontaire, la vaccination obligatoire constitue une ingérence dans le droit au respect de la vie privée, garanti par l’article 8 de la Convention Européenne des Droits de l’Homme et des libertés fondamentales ».

« Nous ne pouvons pas nous laisser voler notre droit fondamental à la liberté de disposer de notre corps » ajoutent-ils, oubliant ici étrangement les concepts de non patrimonialité et d’indisponibilité du corps humain.

Pour l’heure le pouvoir exécutif semble sans réponse face à cette contestation grandissante. Quand Agnès Buzyn, ministre des Solidarités et de la Santé développera-t-elle, sur le fond, un argumentaire de nature à soutenir véritablement le choix politique qui vient d’être fait – et l’entrée en vigueur de la mesure au 1er janvier prochain ?
« Ce dont nous avons besoin aujourd’hui pour faire des choix éclairés, ce n’est pas d’un discours sur la vaccination mais de faits, vaccin par vaccin », écrit fort opportunément la journaliste Lise Barnéoud, dans son récent « Immunisés, un nouveau regard sur les vaccins » (éditions Premier Parallèle). « Parler de la vaccination de façon globale génère des incohérences et des contre-vérités susceptibles d’alimenter la défiance, explique-t-elle dans Le Point. Chaque vaccin est spécifique en termes d’enjeu, d’avantages et d’inconvénients. Il ne faut pas avoir peur de rentrer dans la complexité du sujet et d’aborder les controverses. Pour chaque vaccin, on devrait trouver sur Internet les différents effets indésirables possibles et leurs taux de notification. Car, si on va dans le détail, on se rend bien compte que les risques sont très faibles à l’échelle individuelle (toujours inférieurs à 1 pour 100 000 concernant les problèmes graves) et que, le plus souvent, ils concernent des personnes prédisposées. »

Claude Malhuret et François Ruffin

Sur l’autre front de la contestation-dénonciation : l’affaire du Levothyrox. Elle aussi donne lieu à une forme d’extension radicalisation. Pour l’heure celle-ci est dirigée par Michèle Rivasi, « députée européenne écologiste et biologiste agrégée ». Elle dénonce « une nouvelle faillite de l’alerte sanitaire » et exige à la fois « un renforcement de la pharmacovigilance » et « le retour à l’ancienne formule ». Prochaine étape (à la veille de la manifestation parisienne contre la vaccination obligatoire) : une conférence de presse « suivie d’un rassemblement devant l’Assemblée nationale avec les associations de malades ».

Sur l’estrade sont annoncés  Marie-Odile Bertella-Geffroy (ex magistrate, responsable du Pôle santé du TGI de Paris, avocate spécialisée dans les questions sanitaires), André Cicolella (chimiste, toxicologue et chercheur français en santé environnementale, spécialiste de l’évaluation des risques sanitaires), Philippe Even (ancien doyen de la faculté de médecine de Paris et président de l’Institut Necker), Chantal Lhoir (présidente-fondatrice de l’association française des malades de la thyroïde –AFMT). Ainsi (sous réserve) que  Claude Malhuret (sénateur, Les Républicains),  Laurence Cohen (sénatrice, Groupe communiste, républicain et citoyen) et François Ruffin (député, La France Insoumise).

Où l’on voit, signe des temps agités que nous traversons, que certains combats peuvent étrangement réunir des personnalités que rien, jusqu’ici, ne semblait pouvoir rapprocher.

A demain

Une réflexion sur “«Levothyrox» et obligation de onze vaccinations: voici le temps de la radicalisation

  1. « Ce dont nous avons besoin aujourd’hui pour faire des choix éclairés, ce n’est pas d’un discours sur la vaccination mais de faits, vaccin par vaccin », « Pour chaque vaccin on devrait … »
    Mais on veut imposer l’hexavalent ! On pourra toujours discuter sur les mérites du vaccin antitétanique ou diphtérique ou de l’utilité du vaccin polio ou du vaccin hépatite B à l’âge de 2 mois pour protéger ds adultes quand ils auront 25-30 ans. A quoi bon puisque pour vacciner un enfant contre le tétanos il faudra lui faire l’hexavalent.
    Qui plus est il est prévu très fortement, si ce ne sera peut-être pas rendu obligatoire, de réaliser simultanément hexavalent et prévenar 13, l’un dans le bras gauche et l’autre dans le droit. La seule chose dont les parents garderont (peut-être) le choix sera celui du bras : »Préférez-vous le droit ou le gauche pour l’hexavalent ? » dira le pédiatre, je respecterai votre choix.
    Idem pour le ROR. Il serait certainement très préférable de réaliser le vaccin contre la rougeole séparément des autres mais les parents n’auront pas le choix : le vaccin contre la rougeole c’est le ROR ! NON, c’est le Rouvax d’ailleurs toujours commercialisé :
    https://www.vidal.fr/Medicament/rouvax-14614.htm
    Ce fut le premier vaccin contre la rougeole  commercialisé en France. Il l’est toujours bien que rarement utilisé. Il est préconisé en cas de contage de rougeole chez un enfant de moins d’un an mais il pourrait bien sûr être utilisé en vaccination généralisé.

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