Bonjour
Froidures en vent de galerne sur la France. Un mail comme une supplique médicale et républicaine :
« Nous sommes aujourd’hui le 28/2/18. Chambre .. d’un service dit « de pointe » hébergeant des malades graves, en l’occurence en fin de vie, il fait 17°C.
« La malade a froid dans son lit, une parka, un pull en laine, une étole autour du cou. Pas très facile de vomir avec cet attirail. Grande lectrice, elle n’arrive pas à lire son dernier livre ayant trop froid aux mains.
« On lui a promis de scotcher les fenêtres, un traitement très moderne et esthétique pour assurer l’étanchéité. Ce n’est pas fait. On lui a promis un chauffage d’appoint. Il n’y en a pas. On lui a promis… une couverture. Il n’y en a pas non plus. »
Ce mail est adressé à la directrice de l’hôpital Beaujon (AP-HP). Le responsable du service poursuit :
« Ah oui ! j’oubliais que ce sont des conditions extrêmes. -7 °C en février, il est vrai que c’est difficilement prévisible. L’hôpital n’est-il pas là pour répondre à ces situations. Qu’en serait-il en cas d’épidémie ou de ‘’plan blanc’’ à activer ? Une dernière question: dans quel pays sommes – nous ? Bien cordialement. PL »
On pourrait aisément gloser, commenter, s’indigner. Interroger, avenue Victoria, la direction générale de l’AP-HP. Et après ? Météo France annonce, sous peu, un « brutal redoux ».
A demain
Bien triste……..AP-HP !
J’ai vu ça à Beaujon dans un service de pointe aussi, pas en hiver, mais le papier collant marron pour faire l’étanchéité, déjà il y a au moins 5 ans.
Et en été pas de ventilateur sauf dans les … bon je ne ferai pas de mauvais esprit.