Bonjour
Il y a un an, le chef de l’État prêchait l’apaisement. Dans un entretien accordé le 15 octobre 2017 à TF1, interrogé sur le possible accès des femmes seules à la procréation médicalement assistée (PMA), Emmanuel Macron disait souhaiter «avoir ce débat de manière apaisée» durant l’année 2018.
Tout en estimant «normal de reconnaître ce droit aux femmes seules et aux couples de même sexe», il prévenait: «Sur ces sujets de société, le politique ne doit pas imposer un choix en brutalisant les consciences». Une allusion aux affrontements suscités par l’ouverture du mariage aux personnes de même sexe, instaurée durant le quinquennat de François Hollande.
Quelques mois auparavant, dans un entretien à L’Obs, le candidat Macron avait aussi expliqué que les adversaires du mariage homosexuel avaient alors été «humiliés» car on leur avait insuffisamment «parlé». Un an plus tard, les affrontements ne sont en rien comparables à la virulence observée en 2013. Pour autant, ils prennent un autre visage.
Lire la suite sur Slate.fr : « Pour un ‘’débat apaisé’’ sur la PMA pour toutes, on peut toujours rêver »
A demain
« Puisque toute personne, quelle qu’elle soit, a une dignité, elle doit être traitée comme une fin et jamais comme un simple moyen. Procréer, c’est désirer faire advenir une personne en la voulant pour elle-même. »
Voilà une fantastique nouvelle ! Est-ce que ça signifie bien que l’Église ne va plus s’opposer à l’avortement ??? Lorsque une femme veut avorter, c’est bien qu’elle ne souhaite pas « faire advenir une personne etc. », non ? Donc puisque pour justifier le refus de la pma pour toutes cet argument serait valable, il serait pour le moins hypocrite qu’il ne le soit plus concernant l’IVG ?