Bonjour
« Un scandale pourrait en cacher un autre » avertit Le Journal du Dimanche (Anne-Laure Barret) : « La Dépakine fait-elle des dégâts à la deuxième génération ? ». Un papier repris sur le site de l’Apesac, association représentant les personnes estimant être victimes de ce médicament. Puis au journal matinal de France Inter (8’45’’).
Beaucoup a été écrit sur cette affaire sanitaire et judiciaire complexe et encore bien loin d’être close même si le gouvernement a annoncé en août 2016 la mise en place d’un dispositif d’indemnisation pour les familles. Nouvelle dimension, aujourd’hui, avec l’annonce faite par Marine Marin, la présidente de l’Apesac. Cette dernière dit avoir été saisie de cas de malformations ou de syndromes autistiques non plus chez les enfants mais chez les petits-enfants des femmes ayant pris ce médicament durant leur grossesse : 149 cas sont recensés dans la base de données de son association.…
« Il y a un an, elle a alerté la ministre de la Santé en réclamant une étude scientifique. « Je n’ai toujours pas eu de réponse, se désole-t-elle. Il est pourtant urgent de savoir s’il y a un lien car l’aspect mutagène de la Dépakine est connu. Si c’est vrai, ce serait une double peine pour nos familles. » Dans ce nouveau combat, elle est épaulée par l’épidémiologiste Catherine Hill. Cette scientifique, qui avait fourni la première estimation des victimes de la Dépakine, plaide aussi pour que le potentiel « effet transgénérationnel » de la molécule de Sanofi soit évalué : « Mais je suis à la retraite, je n’ai pas les moyens de m’y mettre seule. » »
Rien ne dit que ce lien existe, qu’il y a là une relation de causalité. Et rien, non plus, ne permet de comprendre ce silence ministériel.
A demain
@jynau