Bonjour
Hier, 2 décembre, une centaine de médecins de l’AP-HP poussaient leur médiatique DG à la démission. Sous la houlette du Pr André Grimaldi et avec de bonnes raisons. C’était dans le Journal du Dimanche. Nous sommes lundi et nous lisons Le Quotidien du Médecin (Anne Bayle-Iniguez ) :
« À l’occasion du congrès des cadres de l’AP-HP, ce lundi à Paris, le directeur général a répondu en creux aux médecins contestataires en présentant les grands axes de sa politique – avec plus ou moins de succès auprès des 500 personnels venus l’écouter. »
Nullement fatigué de sa tâche le DG en a « assez de voir l’AP-HP considéré comme un grand ensemble, un monobloc rigide, qui ne pourrait pas se transformer (…) L’idée que l’AP-HP se rétrécit comme peau de chagrin est fausse ». Relire Balzac.
Peau de chagrin
Comédie humaine. Le toujours DG entend prouver qu’il a les « moyens de ses ambitions ». 2,5 milliards d’euros sont ainsi prévus dans les cinq prochaines années pour moderniser (investissement dans la robotique, l’immobilier, etc.). Les dépenses de personnels ? Martin Hirsch dessine les limites de son pouvoir : il n’est en mesure de « créer des emplois quand [il le] veut ». Il confesse : « Parfois, on est même obligé d’en supprimer, mais c’est plus souvent à la tête du CHU, dont je suis d’ailleurs en train de réduire le siège ».
Réduire le siège ? Jusqu’à quelles extrémités ? Relire La Peau de chagrin. Thème central : le conflit entre le désir et la longévité. Conflit toujours douloureux. Surtout vers la fin.
A demain
@jynau