Bonjour
31 décembre 2018. Rituel républicain : « Vœux 2019 aux Français ». Emmanuel Macron en direct du Palais de l’Elysée au terme d’une année qui « ne nous a pas épargnés en émotions intenses de toutes natures ». Et l’omniprésence des médecins, de la médecine et des soins dans la parole présidentielle (nous surlignons).
Remerciement au Premier ministre et à son gouvernement qui ont posé les bases d’une stratégie ambitieuse pour améliorer l’organisation de nos hôpitaux, nos cliniques et nos médecins, pour lutter contre le réchauffement climatique, éradiquer la grande pauvreté et permettre à nos concitoyens en situation de handicap de trouver leur place dans la société.
« Mais nous avons aussi vécu de grands déchirements et une colère a éclaté, qui venait de loin ; colère contre les injustices, contre le cours d’une mondialisation parfois incompréhensible ; colère contre un système administratif devenu trop complexe et manquant de bienveillance ; colère aussi contre des changements profonds qui interrogent notre société sur son identité et son sens.
« Cette colère a dit une chose à mes yeux, quels que soient ses excès et ses débordements : nous ne sommes pas résignés, notre pays veut bâtir un avenir meilleur reposant sur notre capacité à inventer de nouvelles manières de faire et d’être ensemble. »
Et l’expression de trois vœux : de vérité, de dignité, d’espoir. Restons sur le premier :
« Nous vivons dans l’une des plus grandes économies du monde, nos infrastructures sont parmi les meilleures au monde, on ne paye pas ou presque la scolarité de nos enfants, on se soigne à un coût parmi les plus faibles des pays développés pour avoir accès à des médecins d’excellence, nous dépensons en fonctionnement et en investissement pour notre sphère publique plus de la moitié de ce que nous produisons chaque année. Alors, cessons… cessons de nous déconsidérer ou de faire croire que la France serait un pays où les solidarités n’existent pas et où il faudrait dépenser toujours davantage !
Nous pouvons faire mieux et nous devons faire mieux : nous assurer que nos services publics restent présents partout où nous en avons besoin, que les médecins s’installent où il en manque – dans certaines campagnes ou dans des villes ou des quartiers où il n’y en a plus – qu’on puisse avoir le téléphone portable ou internet partout où on vit et travaille. Et, surtout qu’on puisse vivre en sécurité et tranquillité partout. J’y veillerai personnellement et chaque jour.
Le débat national qui s’ouvre, doit nous permettre de parler vrai et je vous écrirai dans quelques jours pour vous en préciser les attentes. Mais parler vrai, c’est parler de la réalité. »
Parlons d’elle. Attendons le courrier présidentiel. Et terminons avec ce passage de son « vœu d’espoir ».
« Je crois que nous avons en nous une énergie salutaire si nous savons retrouver confiance en nous-mêmes et entre nous. Je crois que la France porte en elle un projet inédit : un projet d’éducation de chacun, une culture forte qui nous unit, un projet de construction d’une écologie industrielle, d’une société aux solidarités nouvelles et au service des personnes.
« Et derrière cela, ce que nous voulons profondément, c’est retrouver la maîtrise de notre quotidien et de notre destin. Ne plus subir. C’est cela qui doit guider nos choix pour le pays et les grandes décisions pour l’année à venir. C’est aussi cela qui doit guider le projet européen renouvelé que je vous proposerai dans les prochaines semaines. »
A demain
@jynau
Le diction nous dit ceci
Quand la sante va tout va