Bonjour
Les jeux sont bientôt faits et les homéopathes de sentir le vent du boulet. C’est un scoop du Figaro (Soline Roy) : « L’homéopathie sous le tir groupé des Académies ». Alors qu’à la demande du gouvernement (Agnès Buzyn) la Haute Autorité de santé (HAS) doit rendre avant l’été un avis sur le bien-fondé du remboursement de l’homéopathie l’Académie de médecine a adopté un communiqué co-rédigé avec l’Académie de pharmacie, qui se prononce explicitement contre l’homéopathie.
« D’une même voix, les Académies de médecine et de pharmacie soulignent que cette thérapeutique relève de l’effet placebo 1 et confirment qu’elle ne doit pas être remboursée. Fermes, mais avec toute la rondeur qui sied aux Sages de la rue Bonaparte… L’Académie nationale de médecine a voté ce mardi 26 mars un communiqué sur l’homéopathie, en prenant soin de ne jamais la qualifier de «médecine». Nouveauté dans le débat, le texte a été rédigé conjointement avec l’Académie de pharmacie, qui prend officiellement position pour la première fois. »
Par 58 voix pour (16 contre, 8 abstentions), les académiciens ont voté non seulement en faveur de la fin du remboursement des spécialités homéopathiques mais aussi de son enseignement dans les facultés de médecine et de pharmacie. L’Académie de pharmacie doit voter à son tour sur ce communiqué jeudi 28 mars. Le texte affirme que « l’état des données scientifiques ne permet pas de vérifier les principes de l’homéopathie. Les méta-analyses n’ont pas permis de démontrer une efficacité des préparations homéopathiques ».
Le paradoxe du Pr Marc Gentilini
Où l’on apprend que les augustes membres de l’Académie de médecine avaient mis en place en juin dernier un groupe de travail dédié, auquel ils ont convié leurs collègues pharmaciens. Aux arguments scientifiques s’opposent certes des «données sociétales» que les académiciens «ne peuvent ignorer» : les Français réaffirment à longueur de sondages qu’ils croient en l’homéopathie et l’utilisent, les médecins la prescrivent, l’hôpital l’intègre à son offre de soins, observe Le Figaro. Mais ‘’ces divergences […] peuvent s’expliquer par la connaissance insuffisante et/ou la sous-estimation de l’effet placebo, seule explication possible, mais aussi suffisante, des effets de l’homéopathie en l’état actuel de la science’’, tranchent les académiciens. Il n’est donc, selon eux, ‘’pas contraire à l’éthique ni aux bonnes pratiques d’user des produits de l’homéopathie’’, à condition que cela n’induise pas de perte de chance pour le patient, que le médecin soit conscient qu’il use d’un placebo et que le malade en soit informé. »
«Nous sommes heureux de voir que les deux Académies se positionnent clairement. Il est temps que les pouvoirs publics et les instances ordinales en prennent acte!» indique le DrJérémy Descoux, cardiologue et président du collectif Fakemed né de la tribune anti-homéopathie publiée en mars 2018 dans Le Figaro. Il aurait toutefois aimé un discours «plus incisif», qui ne se prévale pas notamment d’une acceptabilité éthique de la prescription homéopathique sous couvert d’effet placebo. Des doutes partagés par le Pr Marc Gentilini, qui a paradoxalement voté contre un texte jugé «ambigu» et risquant selon le célèbre académicien «d’être instrumentalisé par ceux qui soutiennent l’homéopathie». «Notre devoir d’académiciens est de donner un avis ferme aux pouvoirs publics » professe-t-il.
A dire vrai la vieille Académie nationale de médecine n’a guère varié dans ses positions. Interrogée il y a plus d’une décennie par l’Ordre des médecins sur l’aspect scientifique de l’homéopathie, elle avait indiqué que cette « méthode avait été imaginée il y a deux siècles à partir d’a priori conceptuels dénués de fondement scientifique ». Contacté par Le Figaro, le Syndicat national des médecins homéopathes n’a pas souhaité donner suite. On attend désormais le couperet de la Haute Autorité de Santé ?
A demain
@jynau
1 Sur le thème du placebo on peut se reporter avec intérêt à : « Paradoxes de l’effet placebo. De la liturgie à l’objet politique » par Richard Monvoisin et Nicolas Pinsault Le Monde Diplomatique, avril 2019.
Il ne reste plus qu’a publier les études sur les médicaments actuels en oncologie. et la boucle sera bouclée.
Bien entendu, si ce n’est qu’un effet placebo, il faut les vendre en supermarché au rayon sucre et le sortir des produits des pharmacies. soyons cohérent.
« à condition que cela n’induise pas de perte de chance pour le patient, que le médecin soit conscient qu’il use d’un placebo et que le malade en soit informé. » »
Dispose-t-on d’études montrant que l’effet placebo persiste lorsque le patient sait qu’il prned un placebo ?
C’est chiffonnant cette histoire de prescrire des placebo.
Difficile de prescrire un placebo comme des granules de sucre frappé, ou du magnésium en sachant qu’on prescrit un placebo, sans le dire au patient en effet , les médecins doivent être transparents. Même pas translucides, mais transparents et lucides. Pas sûr que justement ça lui plaise au patient : placebo, piacerò, je plairai.
Par contre si on est persuadé de prescrire un médicament actif on ne se pose pas cette question.
Le problème c’est qu’il y a plus de placebunt que l’on ne croit qui sont vendus comme médicaments même à peu de risque comme des sprays pour la gorge et bien d’autres.
Et encore, un placebo ne fait rien (à la limite une sorte de perte de chance), mais parlons de l’oncologie qui tue le patient ?
parlons du vaccin de la rougeole qui crée un problème majeur de santé publique (les mamans ne sont plus immunisées et donc les bébés non plus) et que l’on ne peut plus vacciner les adultes (?? je ne sais pas pourquoi) et donc comme au bout de 25 ans, à la louche plus personne n’est immunisé, on fabrique des générations plus immunisées (les plus fragiles : bébés et vieux) car comme elle ne circule plus, les gens ne se ré-immunise plus au contact. Comme en plus il est impossible de l’éradiquer comme cela. nous allons au devant de graves soucis insolubles.
Avec un groupe de crétins qui éructent qu’il faut vacciner plus (alors qu’il faut vacciner moins et cibler les gens qui vont potentiellement faire des complications).
Mais la médecine est devenue une propagande avec des générations entières de crétins plus capable de faire un diag sans 200 examens et qui en plus se trompent. je ne parle pas des experts qui sont au niveau collège et des sociétés savantes remplies de gens qui ont fait leurs études quand on opérait les bébés sans anesthésies et qui le justifiaientt.
Comment on peut encore avoir confiance ?
Les médecins homéopathes auraient donc causé des pertes de chance pour leurs patients! !! !!
Ce que ne feront pas tous les homéopathes improvisés qui vont bientôt se précipiter dans la faille,
Sans compter tous les fabricants qui vont se déplouer sur le marché et qui n’auront même pas besoin de faire référencer leurs produits. Puisque ce n’est que du sucre …
Il y a deux techniques pour utiliser l’action des préparations pharmaceutiques qui pour etre actives doivent contenir une quantité suffisante de molécules
l’allopathie qui prescrit des doses fortes de médicaments pour neutraliser les symptômes présentés par le malade. anti fiévreux, anti diarrhéiques ,anti………..
l’homéopathie qui ,prescrit des doses faibles mais matériellement réelles des médicaments provocant chez un homme sain des symptômes a traiter. pour que l’organisme reagisse.
vavcinations dessensibilisations
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