Bonjour
A peine l’ombre d’un soupçon de la possibilité d’une hypothèse. A mille lieux d’une corrélation, à des années-lumières de la possibilité d’une causalité. Qu’importe. Roulements de tambour de la Food and Drug Administration américaine : elle enquête sur d’éventuels liens entre vapotage et convulsions épileptiques. « Some E-cigarette Users Are Having Seizures, Most Reports Involving Youth and Young Adults ». « On aura vraiment tout dit contre le vapotage », observe le site des buraliste français.
Au total, trente-cinq « cas » ont été rapportés à la FDA entre 2010 et le début de l’année 2019. «Des rapports indiquent que certaines personnes utilisant des cigarettes électroniques, en particulier des jeunes et de jeunes adultes, sont ultérieurement prises de convulsions», indique l’Agence dans un communiqué. Même si le nombre de signalements semble dérisoire au regard du nombre total de vapoteurs aux États-Unis, l’Agence estime que cela «justifie une enquête scientifique afin de déterminer s’il existe vraiment un lien ».
Parmi les cas rapportés, certains impliquent des personnes qui avaient déjà été victimes de convulsions par le passé. D’autres ont été observés chez des des vapoteurs qui consommaient également du cannabis ou des amphétamines. Et la FDA de préciser que «certains des incidents signalés peuvent ne pas être directement liés à l’utilisation de cigarettes électroniques» – mais dus à une pathologie sous-jacente, ou à l’utilisation d’autres « substances ».
Tremblements récurrents des responsables sanitaires
«De nombreux facteurs peuvent conduire à des crises convulsives, indique la FDA. Par exemple, les concentrations de nicotine dans les e-liquides varient, et certaines caractéristiques de conception de la cigarette électronique peuvent permettre à un utilisateur d’obtenir rapidement des niveaux élevés de nicotine. Les comportements d’utilisation de la cigarette électronique varient également et les utilisateurs peuvent inhaler délibérément ou par inadvertance plus de nicotine que ce qui se produirait normalement».
La FDA précise toutefois savoir que la nicotine n’est pas une substance nocive, «notamment pour le développement cérébral des jeunes». « L’usage de cigarettes électroniques a explosé parmi les jeunes Américains au cours de la dernière décennie, dépassant même celui de la cigarette, rappellent Le Figaro (Cécile Thibert) et l’AFP. Au total, le nombre de vapoteurs est passé de 1,5 à plus de 20% chez les lycéens de 2011 à 2018, tandis que le tabac «combustible», sous toutes ses formes, tombait de 22 à 14%. »
Où l’on en revient au croisement d du concept de la réduction des risques et du tremblement récurrent des responsables sanitaires devant des responsabilités qu’ils n’osent plus assumer. D’une part (sauf au ministère français de la Santé) un consensus scientifique sur le fait que le recours à la cigarette électronique est moins nocif que le tabagisme. De l’autre ce lieu commun faisant valoir que «la cigarette électronique n’est pas sans risque».
«Nous voulons préciser que nous ne savons pas encore s’il existe une relation directe entre l’utilisation de la cigarette électronique et le risque de convulser. Nous ne pouvons pas encore affirmer avec certitude que les cigarettes électroniques sont à l’origine de ces crises», insiste l’Agence américaine qui encourage le public à rapporter tous les effets indésirables liés à la cigarette électronique dont il pourrait faire l’objet.
Et si la FDA « partage cette information avec le public » c’est parce qu’il est de son rôle d’agence sanitaire de faite connaître tous ses sujets potentiels de préoccupations». Au risque, après-demain, d’être poursuivie pour préjudice d’anxiété ?
A demain
@jynau
Pas de journalisme de la concomitance ?
Un bon gros fake improvisé la semaine où les statistiques de l' »épidémie » (disponibles depuis 6 mois aux auteurs de cet autre bien plus gros hoax) sont publiées, démontrant l’ineptie depuis le départ de leurs affirmations face caméra et d’une campagne de plusieurs millions de dollars pour stopper ces jeunes fous qui quittent le tabagisme…
Le directeur d’une des premières agences du pays, ainsi que le Surgeon General, ces personnes en charge de recommander comment mieux manger et de vacciner les enfants, de prévenir les pandémies, ont menti effrontément et exigé des mesures qui causeront des milliers (voire millions) de morts, pour stopper une maladie imaginaire, et pas un seul journaliste pour lever le lièvre au lieu du leurre ?
Tout va bien.