Bonjour
Ce sera l’une de ces rares rencontres qui compte dans le champ et l’histoire de la santé publique : le Sommet de la Vape (3ème édition, Paris, 14 octobre). Rencontre majeure pour toutes celles et ceux qui ont pour mission de réduire les risques de l’esclavage tabagique. Cette journée accueillera des spécialistes français, britanniques et américains – scientifiques, santé publique, acteurs de terrain – réunis sous l’égide de Jean-Pierre Couteron et en présence du Pr Benoît Vallet, ancien Directeur Général de la Santé aujourd’hui conseiller-maître à la Cour des comptes.
« Le Sommet de la vape va offrir un espace unique en France d’échanges entre les parties prenantes, professionnels de santé, scientifiques, responsables de santé publique, professionnels du secteur et usagers, explique-t-on auprès de l’association #sovape. Après une introduction sur le principe de réduction des risques appliqué au champ du tabagisme, le programme des interventions passera en revue l’état des connaissances sur les risques individuels et collectifs, les innovations impulsées par cet outil de réduction des risques. Une table-ronde réunissant des acteurs de terrain ouvrira le dialogue sur la complémentarité des actions. »
Parmi les invités, plusieurs interventions seront des premières en France : le Dr Lion Shahab, de l’University College of London, auteur d’une étude toxicologique de suivi de six mois comparant vapoteurs, fumeurs et consommateurs de substituts nicotiniques ; la Dre Leonie Brose, du King College of London, co-auteure du rapport sur le vapotage du Public Health England ; le Pr David Levy, l’Université de Georgetown (Washington DC), spécialiste de l’évaluation modélisée des consommations de tabac et de vape.
Egalement invités des responsables qui, malheureusement, ne semblent pas avoir encore perçu l’ampleur et l’intérêt du sujet. A commencer par Agnès Buzyn et Jérôme Salomon. Ni la ministre des Solidarités et de la Santé, ni le Directeur Général de la Santé n’ont encore répondu aux invitations qui leur ont été adressées. Où l’on saisit qu’il n’est fort heureusement point besoin d’espérer pour entreprendre, ni de réussir pour persévérer.
A demain @jynau
1 L’association SOVAPE ? « Elle a pour but de développer, défendre et promouvoir une culture de réduction des risques et des dommages associés aux usages des produits fumés en général et du tabagisme en particulier. La vape, initiée et développée par et pour les usagers, donne corps à ce changement de paradigme. Créer et développer un dialogue constructif entre toutes les parties prenantes est au coeur de la vocation de l’association. Pour nourrir ces échanges, elle se donne pour mission prioritaire de diffuser informations, avis, réflexions et mises en perspective. SOVAPE peut aussi entreprendre d’autres formes d’action pour des motifs légitimes et fondés pour la santé publique. »