Bonjour
Plus qu’une charge un sacerdoce. Hier un peu de plaisir sanguin au Pays Basque – alimentant aussitôt une polémique politique et taurine. Aujourd’hui bris de glaces et menaces virales en Meurthe-et-Moselle. Diagonale de l’Espagne à la Belgique. Ne reculer devant aucun sacrifice.
On se souvient que depuis le début de l’année, un plan d’action d’envergure a été déployé dans le nord-est de la France. Objectif : faire face à la menace pour l’élevage porcin que constituent les cas de peste porcine africaine (PPA) détectés en Belgique à un jet de maïs, de l’autre côté de notre frontière.
Huit millions d’euros ministériels
« Pour faire face à cette menace, nous rappelle le ministère, plus de cent-dix kilomètres de clôture ont été érigées dans les départements des Ardennes, de la Meuse et de la Meurthe-et-Moselle . Et ce pour protéger notre territoire en cohérence avec les mesures prises également en Belgique. D’autres mesures telles que le dépeuplement des populations de sangliers, qui peuvent véhiculer le virus, ou l’investissement par les éleveurs dans des mesures de biosécurité ont été prises mobilisant l’ensemble des acteurs : éleveurs, filière porcine, chasseurs, pouvoirs publics. Le coût de ces mesures, s’élève à huit millions d’euros pour le ministère de l’Agriculture et de l’Alimentation. »
C’est dire si Didier Guillaume, ministre, « condamne avec fermeté les actes de vandalisme commis sur les installations mises en place en Meurthe-et-Moselle ». Certes, à ce jour, aucun cas de peste porcine africaine n’a été détecté en France. La situation reste cependant évolutive en Belgique et la vigilance de tous les acteurs doit être maintenue. Didier Guillaume le dit avec force : « tout doit être donc mis en œuvre pour que la France garde son statut indemne de PPA et ainsi préserver la filière porcine de cette menace économique et sanitaire majeure ».
Plus qu’un sacerdoce, une vocation.
A demain @jynau