Bonjour
Non la souffrance d’une séparation de justifie pas tout. Surtout pas la pratique de la délation. On peut en prendre connaissance dans La Presse de la Manche. Le 28 octobre une femme de 41 ans comparaissait devant le tribunal de Coutances. Pourquoi avait-elle, « dans un contexte de séparation de son couple », cru bon d’informer la CPAM qu’un médecin avait délivré un arrêt de travail pour cause d’ « accident du travail « à son ancien compagnon – et ce alors que ce dernier alors se serait selon elle blessé à son domicile ? Et pourquoi ajoutait-elle que ce médecin ne respectait pas ses obligations de secret professionnel ?
Sans doute n’imaginait-elle pas que ce même médecin recevrait du Conseil de l’Ordre la copie de ce courrier envoyé au médecin-conseil de la CPAM. Ni que le médecin ainsi accusé userait de la procédure de citation directe pour obtenir la condamnation de la signataire de cette lettre.
Cette dernière se dit aujourd’hui « dévastée par les proportions prises par ce courrier » : elle postulait que seule la CPAM en aurait connaissance. Et n’imaginait nullement la suite des événements : pour « dénonciation calomnieuse », elle vient d’être condamnée à une peine de deux mois de prison (avec sursis) ainsi qu’à verser 1 500 € au médecin pour ses frais de justice. C’est, dans la Manche, le prix de la délation.
A demain @jynau
ça sent la vengeance et le désordre : nuire ! on ne sait pas comment mais nuire. La méconnaissance du droit entraine des catastrophes. Cas similaire d’une épouse dénonçant son mari auprès de l’URSSAF . Conséquences graves pour elle et le mari ; c’est ce que j’appelle : »scier la branche sur laquelle on est perché « .