Bonjour
On attend toujours l’annonce hospitalière du gouvernement promise, depuis Epernay, par le président de la République. Et la mobilisation ne cesse de prendre de l’ampleur. Jusqu’où ? Aujourd’hui ce sont les internes qui se mettent en ordre de révolte – vieilles revendications, nouvelles énergies. Et il faut désormais y ajouter le Syndicat national des gynécologues et obstétricien français (SYNGOF). Le voici qui appelle « tous les Gynécologues Obstétriciens hospitaliers à se mobiliser le 30 novembre en se déclarant gréviste et en ajournant tous les soins non urgents ».
Les responsables de ce syndicat soulignent « la mobilisation exceptionnelle des praticiens hospitaliers du 14 novembre dernier ». Une mobilisation, soulignent-ils, « à la mesure du sentiment de mépris que les médecins ressentent à leur égard depuis des décennies et de négation de leur formation, de leur engagement et de leurs responsabilités ».
A cette formulation inhabituellement forte ils ajoutent un angle personnel d’attaque. Lisons :
« Massivement les gynécologues obstétriciens fuient les hôpitaux. C’est une réalité que ne peut ignorer le Ministre de l’Action et des Comptes Publics, Gérald Darmanin, alors que la maternité de sa ville de Tourcoing (1800 accouchements par an) a dû suspendre les accouchements et transférer les parturientes, prenant acte du profond malaise de nos collègues qui, faute d’écoute, ont craqué et ont été mis en arrêt de travail. »
Le SYNGOF en appelle ainsi au gouvernement : Restaurer l’attractivité de l’exercice hospitalier par des mesures fortes ! Remédicaliser le management ! Réviser la grille salariale et la rémunération des gardes ! On attend, à Bercy et non à Tourcoing, ce que leur dira, ou pas, Gérald Darmanin.
A demain @jynau