Bonjour
Une indignation minuscule, parmi tant d’autres, sur le fil de l’AFP. Mercredi 20 novembre, vers 17 heures un trentenaire traverse, comme à son habitude, le hall de la gare Matabiau de Toulouse pour rejoindre son domicile. Besoin de liquide. Il s’arrête à un distributeur automatique dans la gare. Il est alors abordé par une femme avec un bébé dans les bras, relate France 3 Occitanie. L’information a été confirmée au Figaro par la SNCF.
La femme lui demande de quoi pouvoir se payer à manger. L’homme argue dans un premier temps qu’il n’a pas d’argent sur lui – et que c’est précisément pour cette raison qu’il est devant un distributeur automatique. La femme insiste. Il fouille dans ses poches et trouve 70 centimes. C’est alors qu’entre en scène une patrouille de la brigade ferroviaire. Selon le jeune homme, les agents lui expliquent que la mendicité est interdite dans les lieux publics et que s’il donne de l’argent, il se met dans l’illégalité.
Montant de l’amende : 100 euros
«Je leur ai répondu que la femme ne m’avait pas directement demandé de l’argent. Il m’ont dit que si je lui donnai les pièces que j’avais encore dans la main, j’étais passible d’une contravention. C’était tellement stupéfiant que j’ai cru que ce n’était pas sérieux et que j’ai lâché mes 70 centimes dans la main de la femme», indique le bienfaiteur à France 3 Occitanie.
Mais à Toulouse comme ailleurs en France la police ferroviaire ne plaisante pas. L’un des agents dégaine son carnet à souche pour dresser une contravention. Montant de l’amende : 100 euros. Le PV porte la mention «sollicitation de toute nature», un terme légal émanant du code des transports, mais extrêmement flou.
«On n’a pas le droit d’encourager la mendicité en gare. La mendicité est interdite dans les lieux publics par la loi et plusieurs arrêtés», explique alors, dans un premier temps, la SNCF. Puis, face à la polémique, la société des chemins de fer français a diligenté une enquête interne. Dans la soirée elle mettait en avant la «maladresse» des agents, jugeait que cette affaire était allée «trop loin». «Nous sommes en train d’essayer de contacter le particulier. Le PV va bien sûr être annulé», a indiqué la SNCF au Figaro dans la soirée.
Si elle arrête de mendier la femme à l’enfant ne devrait pas être inquiétée. Une indignation citoyenne parmi tant d’autres, sur le fil de l’AFP.
A demain @jynau
Salopards ! les agents de la Sncf , eux c’est du racket. Leurs genereux salaires et retraites sont payes par nos impots. C’est des dizaines de milliards contre 70 centimes…