Bonjour
Intéressée par la culture de cannabis à visée thérapeutique la Creuse peine toujours à recruter des généralistes en dépit de ses opérations de séduction. Trois mois après le lancement de la campagne « The place Toubib » (sic) diffusée sur internet, le projet de la Mutualité française du Limousin (MFL) et de la communauté de communes Creuse Confluence visant à recruter des médecins salariés au sein d’un centre de santé ne se concrétise pas. « Le centre de santé ne fonctionne pas, car il n’y a toujours pas de médecin », vient de confier au Quotidien du Médecin (Loan Tranthimy) Damien Salgues, directeur du pôle du premier recours à la Mutualité française limousine.Jusqu’à présent, aucun jeune médecin diplômé ne m’a contacté ». Plusieurs candidats « en deuxième, voire troisième partie de carrière » l’ont appelé. Mais « visiblement le salaire proposé les rebute ».
Basé sur un pourcentage de l’activité du praticien, le salaire mensuel moyen des futurs praticiens de ce centre de santé est évalué à « 5 000 euros net environ » pour 35 heures. À cela s’ajoutent divers avantages : congés payés, aide pour trouver un logement ou accompagnement du conjoint. « Mais les médecins qui m’ont contacté sont surtout des praticiens hospitaliers en fin de carrière. Et 5 000 euros net est un montant inférieur à la grille salariale pratiquée à l’hôpital », explique M. Salgues. Malgré ces déboires, la Mutualité française limousine ne désespère pas. Elle travaille avec trois agences de recrutement – dont deux parisiennes – pour trouver les perles rares.
Pourquoi faire le choix du salariat ?
« Ce statut d’exercice a pour objectif de proposer aux futurs médecins un cadre de travail attractif permettant d’équilibrer vie privée et vie professionnelle, à travers un contrat de travail de 35 heures (temps partiel possible), une rémunération attractive, le droit aux congés payés, à une mutuelle et un régime de prévoyance, la pratique du Tiers payant pour les consultations et la présence d’une assistante pour être déchargé des tâches administratives.
« De plus, le territoire de Creuse Confluence garantit un cadre de vie préservé mais toutefois bien desservi et bénéficiant d’un grand nombre d’atouts, tant en ce qui concerne les commerces du quotidien, l’accueil des familles et enfants (crèches, écoles, collèges), l’emploi grâce à des entreprises d’envergure nationale et internationale, les sports, les loisirs et la culture. »
Rappel : la Creuse (23) est un département qui tire son nom de la rivière Creuse. Sa préfecture, qui est également sa plus grande ville, est Guéret (13 492 habitants en 2015). Elle n’a qu’une seule sous-préfecture : Aubusson. Le climat de la Creuse présente les caractères généraux du climat du Massif Central. Il est humide, froid et très variable. L’air est pur, mais vif. Température : par suite de l’altitude élevée du département, la température est plus basse que ne l’indique la latitude. Les hivers sont généralement longs et plus ou moins rigoureux, surtout au sud du département, où la neige est abondante et persiste souvent pendant plusieurs semaines de l’année. Le nord du département est plus tempéré. Les étés sont courts.
En Creuse la faune est très spécialisée : le lézard vivipare, le pipit farlouse, la vipère péliade, le circaète Jean-le-Blanc (Circaetus Galicus) : c’est un oiseau, rapace diurne de la famille des Accipitridés. Sa silhouette ressemble à celle d’une grosse buse. Ses ailes et sa queue sont larges et son ventre est clair tandis que sa poitrine et sa tête sont plus sombres. Il se nourrit presque exclusivement de serpents.
Bonjour, cest simple, on va faire des enchères : personne ne prend à 5000€, je dis 5500, personne à ce prix ?? Une fois, deux fois… on dit 6000.. Qui prend ? Personne ?? Eh bien 6500.. Qui prend.
Et ainsi de suite..
« Un cadre de vie préservé » D’accord…
« Les commerces du quotidien » d’accord, comme partout… et pour les reste il y a Amazon.
Mais l’emploi pour le conjoint grâce « à des entreprises d’envergure nationale et internationale » NON ! On entre là dans le domaine de la publicité mensongère !
Effectivement si personne ne veut venir à 5000 € il faut proposer plus. De toute façon le modèle économique n’est pas viable avec les tarifs sécu : il faut qu’une mutuelle, une collectivité locale ou un organisme quelconque comble le déficit. Il faut donc combler un peu plus.