Bonjour
Nouveaux chiffres (officiels) sur le nouveau front épidémique asiatique. A la veille du Nouvel An chinois et de ses innombrables mouvements de population (en Chine et à l’étranger) l’inquiétude planétaire ne cesse de grandir. Le gouvernement chinois a annoncé, lundi 20 janvier, un troisième mort et près de 140 nouveaux cas du nouveau coronarovirus, analogue à celui responsable du SRAS (syndrome respiratoire aigu sévère) qui était apparu en 2002-2003.
Nouveau bilan : 201 cas diagnostiqués, dont 170 patients toujours hospitalisés. Neuf d’entre eux sont dans un état critique, d’après les autorités sanitaires de la ville de Wuhan (centre de la Chine) où le virus a fait son apparition et où 136 nouveaux cas ont été répertoriés ces deux derniers jours. S’y ajoutent deux nouveaux cas à Pékin, pour la première fois depuis la découverte de ce virus, et un dans la province méridionale du Guangdong.
Ni hasard, ni fatalité
« Les deux cas dans la capitale concernent des personnes qui s’étaient rendues à Wuhan et qui, dans un état stable, sont traitées pour une pneumonie, d’après les autorités du district de Daxing, sud de Pékin, résume l’AFP. Dans le Guangdong, le patient, un homme de 66 ans, avait également rendu visite à des proches à Wuhan, d’après les autorités sanitaires régionales. Hors de Chine, deux cas ont été signalés en Thaïlande et un au Japon. Ces trois patients avaient voyagé à Wuhan. La Thaïlande a renforcé les contrôles dans ses aéroports à l’approche de cette période où le pays attend plus de 1 300 voyageurs par jour en provenance du Wuhan. »
C’est dans ce contexte que les autorités sanitaires chinoises sont accusées de ne pas dire (ou de ne pas connaître) la vérité épidémiologique. Où l’on comprend, désormais, que la dynamique virale étant ce qu’elle est, les dés épidémiques sont jetés. Pour autant, ni hasard ni fatalité : il reste à surveiller au plus près pour prévenir au mieux.
A demain @jynau
PS : Le président chinois Xi Jinping a, le 20 janvier, donné le signal d’une mobilisation du pays pour enrayer «résolument» la propagation du nouveau virus qui a fait trois morts dans le pays depuis décembre et a commencé à contaminer les Etats voisins. Selon la télévision nationale, le numéro un chinois «a donné pour importante instruction à propos de l’épidémie de pneumonie causée par un nouveau coronavirus (…) que la propagation de l’épidémie soit résolument enrayée».