Coronavirus – Londres, Marseille, Rome. Un passager suspect était dans l’avion français

Bonjour

31 janvier 2020. Grande Bretagne. Brexit ou pas cet extrait d’une publication urgente du Lancet signé par des experts réputés : « Sur la base de nos estimations, nous exhortons vivement les autorités du monde entier à préparer les plans de préparation et les interventions d’atténuation pour un déploiement rapide, y compris la sécurisation des fournitures de réactifs de test, des médicaments, des équipements de protection individuelle, des fournitures hospitalières et surtout des ressources humaines, en particulier dans les villes avec des liens étroits avec Wuhan et d’autres grandes villes chinoises ».

31 janvier 2020. France. Rien de certain mais, néanmoins, agir. De retour ce 31 janvier sur la base militaire d’Istres l’avion en provenance de Wuhan avec des rapatriés Français transportait une personne « présentant les symptômes du coronavirus ». Cette personne a aussitôt été prise en charge par le Samu lors de l’atterrissage et transférée à l’hôpital marseillais de la Timone. Cette personne «sera testée évidemment», a précisé Agnès Buzyn lors d’une conférence de presse organisée à l’aéroport de Marignane (Bouches-du-Rhône), alors qu’elle accueillait les 180 passagers. 

Créé il y a trois ans sous d’impulsion du célèbre biologiste Didier Raoult, l’Institut hospitalo-universitaire « Méditerranée Infection » est connu comme l’un des centres français particulièrement compétent dans le champ des maladies infectieuses. Les autres passagers de l’avion vont être confinés pendant deux semaines à 35 minutes de là, dans un centre de vacances dans la désormais célèbre station balnéaire de Carry-le-Rouet. « Nous avons envoyé un A380 pour les Français restés sur place et qui auraient des regrets», mais aussi, selon Agnès Buzyn , pour des ressortissants de l’Union européenne, «voir au-delà car des pays demandent notre aide».

31 janvier 2020. Italie. Non loin de Marseille, l’Italie vient de proclamer unilatéralement « l’état d’urgence » pour mobiliser un maximum de moyens et éviter une épidémie. Cette disposition permet, dans ce pays, une procédure accélérée pour mobiliser des fonds et des moyens, dont ceux de la protection civile, pour la mise en place de structures d’accueil. Il est prévu pour six mois et cinq millions d’euros ont été budgétés dans un premier temps.

Il faut, pour comprendre Rome, préciser que deux cas d’infection par le nouveau cononavirus ont été diagnostiqués le 29 janvier chez un couple de touristes chinois. Ils séjournaient dansl cité romaine quand les symptômes de la maladie sont apparus. La chambre d’hôtel a été mise sous scellés et ils ont été placés en observation à l’hôpital Spallanzani – l’établissement de référence pour les maladies infectieuses en Italie.

A demain @jynau

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