Coronavirus et publicité : l’espoir thérapeutique est-il niché dans un laboratoire lyonnais ?

Bonjour

Faut-il y voir un lien avec l’information de France 2 et le mystérieux traitement administré à la Pitié-Salpêtrière ? C’est une information de France 3 Auvergne-Rhône-Alpes : « Coronavirus : un laboratoire lyonnais espère trouver au plus vite un traitement ». On y apprend que le nouveau coronavirus a bousculé tous les plans de VirPath, un laboratoire universitaire lyonnais qui espère trouver au plus vite, parmi la pharmacopée déjà existante, un traitement efficace contre le 2019n-CoV.

« Ce laboratoire propose une stratégie originale au sein du consortium «REACTing», mis en place par l’Inserm pour faire face à des crises sanitaires comme la grippe H5N1, Ebola ou Zika. Quand la plupart s’activent sur le développement de vaccins ou testent le peu d’anti-viraux disponibles, VirPath va aller chercher des médicaments utilisés pour des maladies qui n’ont a priori rien à voir avec une infection respiratoire comme le 2019-nCoV. »

FR3 nous dit encore que les chercheurs lyonnais n’attendent pas les observations accidentelles pour exploiter les effets secondaires de certains médicaments. Ainsi ont-ils trouvé « qu’un médicament prescrit pour lutter contre l’hypertension s’avérait très efficace contre toutes les souches de grippe ». Selon Le Figaro ils en sont à l’essai clinique de phase 2 et espèrent lever des fonds pour un essai de phase 3, en vue d’une autorisation de mise sur le marché (AMM) pour cette nouvelle indication thérapeutique qui pourrait s’avérer déterminante, relève Manuel Rosa-Calatrava, directeur de de recherche à l’Inserm et directeur-adjoint du laboratoire.


FR3, enfin : « Depuis une semaine, ce laboratoire, membre du Centre international de Recherche en Infectiologie de Lyon (Ciri), est mobilisé 7 jours sur 7. Les chercheurs sont en passe de terminer l’étape numéro un qui consiste à isoler le 2019-nCoV, le dupliquer afin de disposer d’une banque de travail suffisante. « On est parti de prélèvements nasaux de patients infectés et hospitalisés à l’hôpital Bichat à Paris avec tout ce que peut contenir un nez », raconte un des techniciens du laboratoire. Un véritable travail d’enquête biologique. Ils sont peu à être habilités à travailler sur ce nouveau coronavirus . L’équipe de chercheurs est stimulée par le fait de se sentir ainsi utile et attendue par le grand public. »

A demain @jynau

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