Bonjour
Hasard infectieux ou fatalité virale ? Les adeptes de la collapsologie et les servants du complotisme peuvent se réjouir. C’est une alerte rouge officielle du ministère de l’Agriculture et de l’Alimentation. 16 février 2020. Il confirme une très forte suspicion du virus ToBRFV sur des tomates en serre dans une exploitation agricole du Finistère. Ce virus émergent (rien de commun avec le Covid-19) n’a pas d‘impact sur l’homme. Mais il n’avait encore jamais, jusqu’ici, été détecté en France.
Les services de la DRAAF Bretagne ont réalisé une inspection le 11 février suite à un autocontrôle (analyses pour recherche du virus) réalisé après identification, sur des tomates, de lésions compatibles avec cette maladie. Les résultats officiels devraient être communiqués lundi prochain par le laboratoire national de référence.Dans l’attente,souligne le ministère, des mesures conservatoires ont été déployées et l’exploitation placée sous séquestre complet avec : confinement des deux serres de l’exploitation avec interdiction d’accès ; consignation de l’ensemble des plants, semences, fruits et matériels de l’exploitation application de mesures de biosécurité (isolement des matériels, désinfection, gestion des résidus).
Une enquête est d’autre part en cours pour identifier les sources éventuelles de contamination ainsi que les éventuelles exploitations qui auraient été en lien. La destruction de l’ensemble des plants de tomates des serres contaminées sera réalisée dès la confirmation officielle du foyer.
Rappel :
Le virus du fruit rugueux de tomate brune (ToBRFV ou TBRFV) peut infecter jusqu’à 100% des plantes sur un site de production de tomates, poivrons, piments. Une virulence qui le rend redoutable pour les cultures à haute densité de plantation comme les cultures sous serres. Il est d’autre part extrêmement résistant, et peut être transmis par les semences et les plants.
Les tomates elles-mêmes peuvent véhiculer le virus, ou par l’activité humaine (manipulation, utilisation de matériel contaminé). Ce virus a été observé pour la première fois en Israël en 2014, et a ensuite été trouvé en 2018 sur des cultures de tomate au Mexique, aux Etats-Unis, en Allemagne et en Italie et enfin en 2019 aux Pays-Bas, au Royaume-Uni et en Grèce.
Le ministère de l’Agriculture et de l’Alimentation appelle d’ores et déjà tous les producteurs et des jardiniers amateurs à une extrême vigilance : lors de l’achat de semences ou de plants de tomates ou de piments et poivrons, il convient de s’assurer qu’ils sont accompagnés d’un certificat ou passeport phytosanitaire garantissant leur statut indemne vis-à-vis du virus
La détection précoce de toute introduction du virus sur le territoire est cruciale pour endiguer sa diffusion : en cas d’apparition de symptômes évocateurs, tout professionnel ou tout jardinier amateur est tenu de les déclarer immédiatement à la DRAAF.
On peut le dire autrement : la diffusion de ce virus sur le territoire national aurait des conséquences économiques majeures pour la filière mais également les jardiniers amateurs. La tomate est le premier légume consommé par les Français avec un peu plus de 13,9 kg par ménage et par an. La culture de tomates en France est la première culture légumière avec 712 000 tonnes produites en 2018 ; elle est également largement cultivée en jardin potager avec près de 400 000 tonnes produites chaque année.
A demain @jynau
Ma vous n’allez pas me dire que ce n’est pas un complot !
La Puglia , mamma mia , ravagée par Xylella fastidiosa , bactérie tueuse d’oliviers si gros et vieux qu’ils ont peut être assisté au match Hannibal Barca contre le Real de Rome supérieur en nombre et humilié à Canne ! Puis l’Andalousie atteinte dans son huile aussi (¡ puta madre ! ) puis maintenant la Tomate et les Poivrons !
C’est quand même pas par hasard !
Les prochaines victimes , les oranges les citrons et le basilic ?
Pourvu que les vignes tiennent !