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Pékin a fait état, vendredi 21 février, de quelque 500 cas de contamination au coronavirus survenus dans ses prisons – dont au moins 200 dans le même établissement pénitentiaire : Rencheng, à Jining dans la province du Shandong (est du pays). Ceci alimente les craintes sur de nouveaux foyers de propagation, ont indiqué les autorités sanitaires provinciales lors d’une conférence de presse. « La mise en oeuvre des mesures de prévention et de contrôle n’a pas été efficace », a reconnu Wu Lei, chef de l’administration pénitentiaire au Shandong. Sera-t-il limogé ?
Dans le même temps la diaspora ouïghoure alerte sur les risques d’une « contagion massive » par le virus dans les centres d’internement du Xinjiang dans le nord-ouest de la Chine. Des ONG et des experts affirment que des centaines de milliers de membres de cette ethnie musulmane sont détenus dans cette région, frappée pendant longtemps par de nombreux attentats djihadistes sanglants.
Dans le même temps, toujours, on apprend que la Chine pourrait lancer fin avril les premiers essais sur l’homme de vaccins contre le nouveau coronavirus. « Plusieurs équipes de recherche font appel à différentes techniques afin de concevoir un potentiel vaccin », a indiqué Xu Nanping, le vice-ministre des Sciences et Technologies. Parmi ces méthodes: l’utilisation d’un coronavirus inactivé, l’utilisation du génie génétique afin de produire des protéines faisant office d’antigènes, ou la modification de vaccins antigrippaux, a détaillé M. Zeng. Il n’a pas dit qui pourrait être désigné pour participer aux premiers essais cliniques.
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