Bonjour
02/03/2020. Nous évoquions il y a peu l’esprit de lucre qui pouvait, en temps d’épidémie et de pénurie, gagner certaines pharmacies d’officine. Et nous nous interrogions sur le rôle du Conseil de l’Ordre des pharmaciens. La réponse n’a pas tardé – pour ce qui est des masques :
Ordre national des Pharmaciens : Information mise à jour le 02/03 à 21h [suite envoi DGS urgent 2020-ALE-09] : https://dgs-urgent.sante.gouv.fr/dgsurgent/inter/accueilBuilder.do?cmd=affiche
« Chaque pharmacien d’officine du territoire national va recevoir durant cette première semaine de Mars 2020 via son grossiste répartiteur un minimum de 10 boîtes de 50 masques anti-projection, soit 500 masques issus du stock national.
Le titulaire de l’officine les distinguera de son stock habituel et apposera sur la boîte une étiquette stipulant ‘’stock Etat’’.
« Chaque professionnel de santé recevant ce message, c’est à dire médecin généraliste, médecin spécialiste, infirmier diplômé d’Etat, sage-femme, masseur kinésithérapeute et chirurgien-dentiste est invité à se présenter à son officine de proximité afin de retirer une boite de 50 masques chirurgicaux du « stock Etat ». Il devra pour cela présenter sa carte professionnelle sur laquelle figure son numéro RPPS.
« La déontologie et le civisme de chaque professionnel de santé doivent permettre à chaque professionnel de bénéficier de sa dotation.
« Dans une situation dans laquelle un personnel de santé est en contact avec une personne présentant des signes d’infection respiratoire et en l’absence d’autres équipements de protection individuelle, il pourra adopter le principe du double masque (soignant/soigné). En effet, en l’absence d’acte invasif, ce principe permet de limiter l’exposition des soignants aux gouttelettes potentiellement infectieuses du patient. L’utilisation de ces masques est décrite dans le document nommé « Consignes d’utilisation des masques issus du stock Etat par les Professionnels de Santé ».
« Selon les besoins, de nouveaux approvisionnements issus du ‘’stock Etat’’ seront assurés afin de permettre aux professionnels de santé de disposer de ces équipements en quantités suffisantes. »
Il est rassurant, pour le citoyen, d’observer que l’Ordre national des pharmaciens sait en appeler « à la déontologie et au civisme de chaque professionnel de santé ». Il le serait plus encore de savoir que, dans ses rangs notamment, il sera écouté.
A demain @jynau
Je trouvais déjà que Le bénéfice par flacon était déjà élevé dans certaines pharmacies, pour un produit que tout le monde devrait pouvoir acquérir facilement, pour se protéger et protéger les autres. Le prix ne doit pas être dissuasif. C’est comme la baguette de pain, il faudrait un prix unique fixé par les autorités, applicable dans tous les lieux de vente. C’est une question de santé publique !