Bonjour
Que vaut la crédibilité journalistique ? Ce sont quelques lignes confraternelles de l’indépendante Agence France Presse. Où l’on apprend que les sociétés de journalistes et de rédacteurs (SDJ et SDR) du pôle «news» de Lagardère (Paris Match, le Journal du Dimanche et Europe 1) sont inquiètes. Inquiètes des conséquences pour la « crédibilité » de ces médias de l’entrée de Nicolas Sarkozy au conseil de surveillance du groupe. Et ce « dans un contexte de défiance généralisées vis-à-vis des médias et de suspicion de leur proximité avec les responsables politiques » (sic).
«Les SDR et SDJ des trois rédactions réunies réaffirment dès aujourd’hui avec force leur attachement à l’indépendance éditoriale et leur vigilance quant au traitement de l’information en dehors de toute pression», ajoutent ces organisations. Le groupe d’édition et de distribution Lagardère a annoncé fin février la cooptation «à l’unanimité» (sic) de l’ancien président de la République Nicolas Sarkozy et de l’ancien patron de la SNCF Guillaume Pepy à son conseil de surveillance.
L’AFP nous explique : l’arrivée de ces deux « poids-lourds » (sic) -tous deux « proches des intérêts du premier actionnaire du groupe, le fonds souverain du Qatar »- s’inscrit dans une offensive d’Arnaud Lagardère pour renforcer son contrôle sur l’entreprise. Et ce face aux critiques du fonds activiste Amber Capital qui réclame des changements en matière de gouvernance. Mais que pèsent, face aux « poids lourds » et autres « fonds souverains », les frêles journalistes ? Où est passé le trébuchet ?
A demain @jynau