Bonjour
07/03/2020. La France, un des principaux foyers épidémiques en Europe, compte désormais 949 contaminations, 45 personnes en réanimation et 16 décès.
L’Assemblée nationale a pour sa part annoncé qu’une deuxième députée était infectée par le coronavirus et hospitalisée. Il s’agit du troisième cas confirmé au sein du Palais-Bourbon, après un député du Haut-Rhin (hospitalisé à Mulhouse) et un salarié de l’Assemblée. La députée (LREM, Haute-Garonne) Elisabeth Toutut-Picard a annoncé sur Twitter avoir été testée positive au Covid-19 lors d’un examen effectué vendredi 6 mars. Elle explique avoir « participé depuis lundi aux débats parlementaires à l’Assemblée nationale ».
Six personnes sont également prises en charge par les services de santé en vue d’un dépistage, parmi lesquelles cinq députés et un agent, précise la présidence de l’Assemblée dans un communiqué. Quatre autres personnes ont par ailleurs fait l’objet de tests négatifs. Rien n’est dit quant à l’ampleur des investigations concernant les «chaînes de contamination » au sein des députés et des membres du gouvernement.
La Direction générale de la santé vient de diffuser un nouvel « urgent ».
« La France est toujours au stade 2, qui se caractérise par plusieurs cas groupés répartis sur le territoire. Il est indispensable de maintenir notre stratégie consistant à freiner la diffusion du virus sur le territoire. Elle permettra d’atténuer l’impact sur la population lors du passage au stade 3 et de limiter le pic épidémique. Les récentes évolutions épidémiologiques liées au Covid-19 imposent la pleine mobilisation. Dans ce cadre, des instructions ont été transmises aux agences régionales de santé et aux préfectures, notamment dans les zones de circulation active du virus.
« Concernant plus particulièrement l’organisation du système de santé, il a été demandé à l’ensemble des établissements de santé de déclencher le plan de mobilisation interne (niveau 1 du plan de gestion des tensions hospitalières et des situations sanitaires exceptionnelles). Selon la situation, le déclenchement du plan blanc (niveau 2) pourra être activé, conformément au guide disponible sur le site du ministère des Solidarités et de la santé : https://solidarites-sante.gouv.fr/systeme-de-sante-et-medico-social/securite-sanitaire/guide-gestion-tensions-hospitalieres-SSE »
D’autre part, nouvelles mesures de restrictions hospitalières, qui ajouteront à la pression psychologique d’une fraction de la population : pas plus d’une personne par visite ; interdiction des visites pour les personnes mineures, interdiction de visites pour toutes personnes présentant des symptômes.
Et pour le secteur médico-social, de nouvelles mesures de restriction suivantes sont applicables dès ce jour : les visites aux résidents, sauf cas exceptionnels (…) sont fortement déconseillées (les enfants particulièrement) ; les personnes symptomatiques sont interdites de visite ; es services intervenant à domicile invitent les personnes qu’ils accompagnent à limiter leurs sorties, les visites à leur domicile de personnes extérieures, et en particulier les contacts avec les mineurs.
Sauver le « Printemps de Bourges » et le « Festival de Cannes »
Et, dans ce contexte, une décision assez paradoxale. Alors que les rassemblements de plus de 5 000 personnes en milieu clos étaient interdits jusqu’au 31 mai ils ne le seront, finalement, que « jusqu’à la mi-avril ». Cette annonce, dit-on, devrait « permettre de souffler » aux organisateurs du « Printemps de Bourges Crédit Mutuel » (21 au 26 avril), et du « 73ème Festival de Cannes » (12 au 23 mai). Lé décsion précédente entraîné une succession d’annulations dans le monde du sport, du spectacle et des salons.
Dernière interdiction en date par le préfet de police de Paris : le « Mondial du tatouage » (13 au 15 mars à la Grande Halle de la Villette). Justification : « Bien que cet événement rassemble moins de 5 000 personnes simultanément, la nature des activités qui s’y déroulent et la présence de visiteurs nombreux en provenance de zones de circulation active du virus présentent un risque particulier. »
Où l’on comprend que, pour l’exécutif, le tatouage serait une activité potentiellement plus risquée que la musique et que le cinéma.
A demain @jynau
Pour le vulgum pecus, et à juste titre, on ne fait plus le test du coronavirus aux tousseurs enrhumés.
Tester, on le fait pour les cas graves (vaut mieux savoir ce que l’on soigne si c’est grave)
Pour les députés , il est normal de tester ceux qui ont une forme sévère et sont hospitalisés.
Personne ne doute que la pratique des tests sera la même que pour le vulgum pecus…