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22/03/2020 Le ministre des Solidarités et de la Santé, Olivier Véran, a confirmé (lors du Grand Jury RTL-LCI-Le Figaro) la mort d’un médecin hospitalier des suites du virus. A sa connaissance, il s’agit du premier cas de ce type. Le ministre n’a pas précisé la région où ce médecin pratiquait, «par respect du secret médical et pour la famille».
Selon France 3 Hauts-de-France, la victime est un médecin urgentiste de Compiègne, dans l’Oise, l’un des premiers départements à avoir été fortement touché en France, et est décédé après son transfert à Lille. Des informations confirmées à l’AFP de source proche du dossier. Olivier Véran, qui s’est «associé à la douleur de la famille», a relevé le «très lourd tribut payé par la grande famille des médecins aujourd’hui». Il a également « souligné le courage extraordinaire dont font preuve l’ensemble des médecins, des soignants, des pompiers, de toutes les personnes qui permettent de sauver des vies chaque jour ».
« Mon père, ce héros ». C’est dans une publication bouleversante rédigée sur les réseaux sociaux qu’un des enfants de l’urgentiste de Compiègne mort a annoncé la nouvelle.« Mon père s’est sacrifié, a réagi dimanche son fils,contacté par Le Parisien. Il était à la retraite et aurait pu arrêter mais il continuait à venir car il voulait toujours aider ses confrères surchargés. Il travaillait parce qu’il aimait ça, c’était sa vie. C’est injuste. Nous sommes tristes et en colère. »
A demain @jynau