Bonjour

Prendre date ? Ignorer ? Où se situer ? C’est une information de quelques lignes diffusée aujourd’hui par Le Figaro :

« Un homme d’une soixantaine d’années est mort en Arizona (Etats-Unis) après avoir ingéré une cuillère à café de phosphate de chloroquine, rapporte la chaîne américaine NBC News. Le couple ne présentait aucun signe d’infection mais «on avait peur de tomber malade», témoigne sa femme qui a elle-aussi absorbé la substance censée guérir du coronavirus. En une vingtaine de minutes, «j’ai commencé à vomir», rapporte-t-elle et son mari a eu «des vertiges puis des difficultés respiratoires». L’homme est décédé rapidement après avoir été transféré à l’hôpital. La femme a pu être sauvée car elle a recraché une partie de la chloroquine absorbée.

« Le couple dit avoir été convaincu par les propos de Donald Trump qui vantait les vertus miracles de guérison de ce médicament prescrit normalement contre le paludisme. Lundi 23 mars encore, le président américain expliquait lors d’un point presse :  »Il y a de bonnes chances que cela puisse avoir un énorme impact. Ce serait un don du ciel si ça marchait. Cela changerait vraiment la donne. Nous verrons »».

Et Le Figaro de rappeler, dans un euphémisme, qu’en France, « la molécule ne fait pas non plus l’unanimité » et que, selon le Haut conseil de la santé publique, le médicament ne pouvait raisonnablement être prescrit que dans des «cas graves» de Covid-19 et en aucun cas chez des malades «moins sévères». « Un des grands défenseurs de la chloroquine en France est le professeur Raoult, praticien à Marseille, ajoute Le Figaro. Pour lui, une utilisation importante doit être faite pour soigner les malades et endiguer la pandémie de coronavirus. »

A demain @jynau