Bonjour
Volontiers prolixe sur son action contre l’épidémie, le pouvoir exécutif peut aussi étrangement garder le silence. C’est le cas face à l’appel de soignant·es et de personnalités politiques qui s’inquiètent du risque qui pèse sur le droit à avorter pendant le confinement.
La demande, comme la situation, est sans précédent : obtenir que l’exécutif donne son feu vert de principe pour que la loi et les règlements sur la pratique de l’IVG ne soient pas toujours pleinement respectés – et ce sans que les soignant·es puissent en être les victimes.
Rien d’extravagant dans cet appel soutenu par cinq anciennes ministres. Et le gouvernement a prouvé qu’il pouvait prendre rapidement des mesures sanitaires rapides (notamment dans le champ des addictions), au nom d’une politique de réduction des risques. Pour l’heure Olivier Véran, ministre des Solidarités et de la Santé garde le silence. Jusqu’à quand ?
A lire, sur Slate.fr : « Urgences et confinement : respecter ou pas la loi sur l’IVG ? »
A demain @jynau