Bonjour
Quatre jours. Il aura donc fallu quatre longs jours pour qu’Emmanuel Macron fasse volte-face. Pourquoi ?
Le 13 avril, dans son «Adresse aux Français», il annonçait la réouverture progressive, à partir du 11 mai, des crèches, des écoles, des collèges et des lycées. «Le 11 mai, exposait-il, il s’agira aussi de permettre au plus grand nombre de retourner travailler, redémarrer notre industrie, nos commerces et nos services.» Puis il ajoutait: «Pour leur protection, nous demanderons aux personnes les plus vulnérables, aux personnes âgées, en situation de handicap sévère, aux personnes atteintes de maladies chroniques, de rester même après le 11 mai confinées, tout au moins dans un premier temps.»
Le 17 avril, changement de cap radical: le palais de l’Élysée faisait savoir que, finalement, le président de la République «ne souhaitait pas de discrimination» des personnes âgées ou fragiles dans le déconfinement progressif après le 11 mai. Que s’est-il passé ? On peut voir là un premier exemple des hésitations et des atermoiements d’un pouvoir exécutif désormais directement confronté aux innombrables équations du déconfinement. La suite, sur Slate.fr : « Le déconfinement des personnes âgées, l’histoire de quatre jours de polémique »
A demain @jynau