Bonjour
10/05/2020. Il est, parfois, des faits divers que l’on aimerait ne pas avoir à évoquer. Un ancien collaborateur du ministre des Solidarités et de la Santé Olivier Véran a tenté, en vain, de toucher une commission en cherchant à placer auprès du ministère une offre de masques FFP2. C’était à la mi-mars, alors que la France souffrait d’une pénurie massive de masques de protection contre l’épidémie de coronavirus. Une triste affaire qui vient d’être révélée samedi 9 mai Mediapart (MATTHIEU SUC et MARINE TURCHI).
Cet ancien collaborateur, Tewfik Derbal est ensuite devenu collaborateur d’une députée (LREM, Isère), Emilie Chalas. Il a «confirmé» à cette dernière les faits relatés par le site d’information – puis a démissionné de son poste précise dans un communiqué la députée. Elle ajoute qu’elle «ignorait tout» de ces «faits et comportements», qu’elle «condamne avec la plus grande fermeté».
De son côté, Olivier Véran a répondu au quotidien Le Dauphiné Libéré (Eve Moulinier) que «cette histoire» ne le «concerne pas». «Les premières semaines, le ministère a reçu des centaines d’offres de masques, par tous les canaux imaginables. À tel point que la cellule de crise a dédié une équipe à l’examen de ces offres. L’écrasante majorité était d’ailleurs hélas bidon. J’imagine que celle de Tewfik Derbal l’était aussi, vu qu’aucune suite n’y a été donnée», explique-t-il. Je n’en sais pas plus et j’avoue que j’ai vraiment d’autres choses à gérer dans la période. »
Interrogé par l’AFP, le ministère de la Santé n’a pas souhaité faire de commentaire.
Selon Mediapart, l’ancien assistant parlementaire d’Olivier Véran (ancien député de l’Isère de 2012 à 2015 et de 2017 à 2020) a cherché, à la mi-mars, à positionner une offre de masques FFP2 auprès du ministère de la Santé. Ces masques en grande quantité – au moins un million – étaient proposés par une société française d’import-export avec la Chine, auprès de qui «plusieurs pays» avaient manifesté leur intérêt, «sauf la France».
Selon des messages produits par Mediapart, la société est alors entrée en contact avec Tewfik Derbal, qui a affirmé être «en lien» avec le ministère de la Santé, et réclamé une commission en tant «qu’apporteur d’affaires»: un certain pourcentage du prix sur chaque masque vendu. Un contrat est signé entre les deux parties, mais «la transaction n’aura jamais lieu», et «Tewfik Derbal ne finalisera jamais la commande de l’Etat».
Une pauvre et sordide affaire. On pourrait ne pas en parler. Elle resurgira, le moment venu, quand seront conduites les différentes enquêtes officielles sur les causes véritables (et les conséquences) de la pénurie récurrente, en France, de masques de protection – l’une des failles politiques majeures de la lutte contre cette épidémie.
A demain @jynau
Pour les masques le PLUS URGENT c’est :
– d’apprendre aux français comment mettre un masque , l’enlever ne pas le toucher sans se passer les mains avant et après au gel alcoolique !
– que masque dans le cou , sous le nez, c’est une tentative de contamination .
– de ne le pas le « stériliser » à la vapeur pendant 15 secondes tel un ravioli chinois comme le conseille un message « viral » relayé par les foules, venant d’une épouse d’un prétendu mari professeur de microbiologie (c’est un délit de mise en danger de la vie d’autrui ça) .
– de leur dire de ne pas utiliser les masques avec un embout – valve qui ne filtre pas l’air à la sortie: ce sont des MASQUES CONTAMINATEURS. On en voit de plus en plus dans les rues. Qui ose les vendre ?
– de dire que les visières se portent par dessus un masque parce qu’elles ne filtrent pas l’air. Le virus fait un détour c’est tout.
Comme dirait certain… Qui le dira ?