Bonjour
26/05/2020. Les nuages s’amoncellent sur Marseille et son IHU Méditerranée Infection. L’Agence nationale de sécurité du médicament (ANSM) vient de prendre et d’annoncer une décision sans précédent. Elle explique avoir été informée de la position du comité scientifique de l’essai international Solidarity (en lien avec l’OMS) concernant « la suspension des inclusions de nouveaux patients qui devaient être traités avec de l’hydroxychloroquine » – et ce dans l’attente d’une réévaluation globale du bénéfice/risque de cette molécule dans les essais cliniques.
« Dans ce contexte et par mesure de précaution, nous avons lancé auprès des promoteurs évaluant l’hydroxychloroquine, une procédure de suspension des inclusions de patients dans les essais cliniques menés en France, explique l’ANSM. Elle prendra effet après un délai de contradictoire de 24h. Les patients en cours de traitement avec de l’hydroxychloroquine dans le cadre de ces essais cliniques pourront le poursuivre jusqu’à la fin du protocole. »
Paranoïa et démagogie
Depuis le début de l’épidémie à COVID-19, l’ANSM avait autorisé pas moins de seize essais cliniques évaluant l’hydroxychloroquine. Cette décision sans précédent intervient dans l’attente de nouvelles données sur l’utilisation de l’hydroxychloroquine chez les patients atteints par la COVID-19. « Nous rappelons que seuls les résultats d’essais randomisés solides sur l’hydroxychloroquine, associée ou non à l’azithromycine, peuvent permettre d’apporter la preuve de son efficacité et de sa sécurité » conclut l’ANSM.
Après la décision du Haut Conseil de la Santé Publique (et dans l’attente de la mesure d’interdiction que pendra Olivier Véran) cette mesure et de nature à alimenter toutes les paranoïas, tous les excès politiques démagogiques.
A demain @jynau
Salut
Non pourquoi pas de paranoia.
Au contraire c’est très bien.
S’appuyer exclusivement sur des « essais randomisés solides sur l’hydroxychloroquine, associée ou non à l’azithromycine, peuvent permettre d’apporter la preuve de son efficacité et de sa sécurité » permet déjà de jeter à la poubelle l’étude du Lancet.
Et déjà cela sur le plan méthodologique c’est une bonne chose : ouf.
Et puis ça va permettre de réaliser ENFIN des « essais randomisés solides sur l’hydroxychloroquine, associée ou non à l’azithromycine».
Il était grand temps.
À ce sujet que devient l’essai PrepCovid?