Bonjour
09/07/2020. Comment l’exécutif doit-il traiter les Français : comme des enfants à chapitrer ou comme des citoyens adultes et vaccinés ? Ce sera l’un des fils rouges politique de la crise épidémique. On le retrouve aujourd’hui emplissant soudain le champ médiatique au moment des vacances d’été et des menaces qui se profileraient pour la rentrée. Dire les choses simplement ou faire trembler pour être mieux écouter.
De ce point de vue la « séquence » est édifiante. Hier, Jean Castex « monsieur déconfinement » était au micro de RMC/BFMTV. Le Premier ministre : «Il a toujours été dit, prévu et envisagé, qu’il convenait de se préparer à une deuxième vague de l’épidémie». Et d’annoncer l’existence d’un plan de « reconfinement ».
Le nouveau locataire de Matignon a cependant précisé que cette nouvelle future quarantaine serait différente de celle du mois de mars. «Les constatations que j’avais faites ont montré qu’un confinement absolu avait des conséquences terribles (…), donc nous allons cibler, a indiqué Jean Castex. C’est le rôle de l’État de préparer, d’anticiper, le coronavirus est toujours là.».
Le même jour, dans Le Figaro (Delphine Chayet), Jérôme Salomon, Directeur général de la Santé : « Le risque d’une seconde vague est-il élevé? Réponse : « Je l’ai déjà dit : nous ne savons pas tout sur le comportement saisonnier de ce virus qui circule toujours. Il faut se préparer à une reprise de l’épidémie, voire à une deuxième vague. Nous faisons tout pour tirer toutes les leçons de la première vague et anticiper au mieux avec l’ensemble des acteurs. »
Vigilance citoyenne et tests multipliés
Aujourd’hui le Pr Jean-François Delfraissy en majesté, portraitisée à la une de Libération (Eric Favereau). Le président du Conseil scientifique du gouvernement nous menace : « Les Français ont abandonnés les gestes barrières » accuse – t-il. Long entretien mais rien de neuf. Celui dont la mission auprès d’Emmanuel Macron vient (à son corps défendant) d’être prolongée craint une deuxième vague à l’automne. Si un confinement généralisé semble peu envisageable, il prône la vigilance des citoyens et la multiplication des tests.
« Que va-t-il se passer avant novembre ? Le modèle que l’on a privilégié, à savoir une situation plutôt calme pendant l’été avec un niveau de circulation faible mais persistant du virus, va-t-il se maintenir ? Dans des pays proches, on assiste à quelques reconfinements partiels, de villes ou de régions. En France, cela va globalement bien, tous les marqueurs de Santé Publique France sont positifs. Par exemple, nous venons de passer le délai de quinze jours après la Fête de la musique, sans rebond. Tout cela est encourageant. En même temps, nous sommes frappés par le fait que les Français, en général, ont abandonné les gestes barrières… Les mesures de distanciation sociale sont de moins en moins appliquées, sauf dans les transports – et la population la plus âgée reste, elle, vigilante et fait attention. Voilà le tableau : est-ce que ce relâchement va avoir des conséquences ? »
« Nous sommes à la merci d’un rassemblement où il y aurait un ou plusieurs ‘’supercontaminateurs’’, qui peuvent infecter jusqu’à 50, 100 personnes, comme cela fut le cas à Mulhouse en février. »
A la rentrée, confiner d’autorité les « anciens » ?
Aujourd’huitoujours le Pr Jean-François Delfraissy, long entretien dans Le Monde (Chloé Hecketsweiler) : « Nous sommes à la merci d’une reprise de l’épidémie en France ». Redites : le respect des mesures barrières se relâche trop vite. Il ne voit « pas comment » on éviterait une résurgence du virus dans l’hémisphère Nord à l’automne, donc une possible deuxième vague en octobre-novembre.
« Il faudra peut-être qu’en cas de retour du virus en novembre – et je souhaite me tromper –, les anciens contribuent à ce qu’une vie sociétale puisse se poursuivre en France en se protégeant. C’est un choix politique mais aussi, à mes yeux, un choix sociétal voire éthique. Je souhaiterais vraiment que la société puisse profiter des deux ou trois mois que nous avons devant nous pour participer à l’élaboration de ce choix.
85 % des décès sont survenus chez des plus de 70 ans, observe Le Monde. L’idée serait donc de demander aux « anciens » un effort afin que le reste de la population puisse continuer à mener une vie plus normale ?
« En tout cas, cette hypothèse est sur la table. Mais rien ne doit être imposé. C’est un choix de citoyen. » On aimerait savoir où est cette « table » et de quelle manière le Président de la République et son nouveau Premier ministre résoudront cette équation : convaincre ou contraindre ?
A demain @jynau
En effet that is the question mais ne faut-il tout simplement pas faire les deux: convaincre et contraindre ?
Ben
Certo !
Geremia 5:21
Ascoltate ora questo, o popolo stolto e senza cuore, che ha occhi e non vede, che ha orecchi e non ode …
La parole publique a-t-elle encore une crédibilité ?
On entend partout que les Français ont été adultes et raisonnables en acceptant de se confiner pendant des semaines (mois). Faux. Ils avaient peur, c’est tout. Rappelons nous les mois de mars-avril. Aujourd’hui qu’un premier bilan est fait, finalement combien parmi nous connaissent un proche jeune sans antécédent qui est décédé du COVID19 ? Trop peu (et c’est tant mieux) pour que la population ait suffisamment conscience du problème. D’où ce « relâchement », dénoncé actuellement
PS : pour ceux qui pensent que c’est la peur du gendarme qui a fait accepter le confinement, je rappelle les manifestations diverses et variées, interdites pour « raison sanitaire » de juin, ont quand même eu lieu … mais c’était après les premiers bilans de la première vague
Il est dommage et attristant de lire et entendre les idioties des médias main stream, de leurs maîtres ou de leurs dévots répétées inlassablement pour énoncer des choses irréelles jamais appuyées par des faits scientifiques significatifs ou en négation flagrante de la réalité. On les entend poser des questions redondantes alors que les réponses ont déjà été clairement énoncées.
Cette histoire n’est pas un problème de personnes ou d’avis. Un virus se fout des mots. Seule une vérité médicale factuelle traduite par un traitement approprié a un effet sur lui. Où voit-on cette vérité médicale s’établir ? Nulle part dans les médias classiques et de moins en moins dans les revues scientifiques. C’est déplorable.
Il suffit de prendre le temps de réfléchir par soi-même avec bonne foi pour éclaircir cet imbroglio ridicule pourtant terrifiant et mortel. Prenons un moment pour user de notre bon sens. Cela suffit presque pour faire de la science.
Concitoyen en quête de vérité, imagine un instant avec moi en toute humilité mais avec bon sens et bonne foi que tu es Professeur de Médecine et épidémiologiste (spécialiste des épidémies) et que tu veux savoir si la combinaison hydroxychloroquine et azithromycine a un effet significatif contre ce virus. Tu penses à cette combinaison parce que la nature de ces médicaments te semble à priori adaptée à la pathologie du COVID-19 (conditions habituelles raisonnables pour envisager d’administrer un médicament hors Autorisation de Mise sur le Marché à des patients en l’absence d’une alternative établie) et que d’autres médecins en Chine ont déjà commencé à analyser des résultats sur des malades traités avec l’hydroxychloroquine et ont vu des signes encourageants. A ce moment-là, rien d’autre dans le monde n’est proposé avec des données significatives. Je ne parle pas des balivernes que colportent les médias qui ne servent qu’à manipuler et désinformer quand il s’agit de traiter une réalité sans déformation. Je parle de communication entre scientifiques qui échangent des données chiffrées avérées sur leur travail et des idées prospectives.
Comme ces deux médicaments sont extrêmement bien connus et largement utilisés partout dans le monde depuis des années, tu sais déjà qu’il n’y a pas de crainte particulière d’interaction dangereuse notable entre ces deux médicaments et tu connais les posologies (dosages) habituelles qui ont été parfaitement tolérées par des millions (et des millions) de patients depuis longtemps. Tous ceux qui tenteront de remettre en question ces faits incontournables seront marqués du sceau de l’infâmie. Le peuple du monde et l’Histoire jugeront.
En tant qu’épidémiologiste, tu sais que la charge virale est un critère majeur de détermination d’une infection chez un malade. Le boulanger de mon quartier le sait aussi avec son bon sens légendaire : plus il y a de virus dans le corps d’un malade, plus c’est grave ! Tu sais aussi qu’en-dessous d’un certain seuil de charge virale, le patient n’est plus contagieux. C’est évidemment déterminant dans la lutte contre une épidémie.
Donc tu es là, dans ton centre de recherche qui se trouve être aussi un hôpital et tu vois des malades porteurs d’une nouvelle infection qui bien qu’elle possède des particularités, reste une infection de coronarovirus comme tu en as vues et combattues beaucoup avant ça. Personne dans ton pays ne sait quoi faire pour soigner efficacement les gens contaminés et tu décides de suivre la piste que tu sais prometteuse mais qu’il faut encore confirmer du combo hydroxychloroquine / azithromycine pour les patients qui ne sont pas encore très atteints dans l’espoir de les soigner avant que leur état ne nécessite des soins de réanimation. Il y aura probablement d’autres gestes thérapeutiques quand on commencera à savoir plus de choses sur cette maladie mais déjà là il y a un début de soin possible. C’est ton quotidien, tu es dans ton élément, tu as avec toi une grande équipe de collaborateurs éminents et efficaces, tu disposes d’une technologie de pointe, tu as accès à toute la science mondiale dans ce domaine depuis des années et tu en es un des acteurs mondiaux les plus prolifiques et respectés en raison de ce que tu as déjà accompli.
Tu es un chercheur donc tu vas mener en parallèle tous les tests possibles pour découvrir tout ce que tu pourras sur ce virus de manière à mieux combattre cette épidémie. Il y a les malades qu’il faut sauver aujourd’hui et tous les gens qui ne le sont pas qu’il faut tenter de protéger au mieux et de soigner dans le futur le cas échéant avec de nouvelles solutions. Tu vas tout mener de front et bien vite ton équipe va se voir renforcée par de nombreux bénévoles qui veulent participer à cet effort parce qu’ils adhèrent au principe que les malades doivent être dépistés, isolés et soignés plutôt qu’abandonnés dans l’ignorance. Tu seras satisfait qu’il reste encore dans ce pays des esprits sains qui peuvent être frappés par les évidences.
Tu es un Professeur d’Université de Médecine donc tu sais comment les essais thérapeutiques se déroulent et le temps long dans lequel ils s’inscrivent. Mais tu es aussi un médecin avec des malades en souffrance aujourd’hui dans ton hôpital et certains risquent de mourir dans quelques jours faute de soins appropriés. Tu ne peux pas te retrancher derrière l’excuse du temps long de la recherche et laisser mourir les gens. Il te faut les soigner de la façon qui te semble la plus appropriée compte tenu de ton exceptionnel niveau de compétence et des moyens dont tu disposes. En tous cas c’est ce que t’impose ta conscience de médecin. D’autres feront le choix de ne pas mettre en œuvre les mêmes moyens. Le peuple du monde et l’Histoire jugeront.
Evidemment avant ça, comme tu es un grand scientifique et que tu t’es organisé pour avoir les moyens d’exercer ta science, tu auras isolé et cultivé des souches de ce nouveau virus et tu auras constaté en laboratoire que l’hydroxychloroquine détruisait le virus. D’autres en Chine l’auront fait avant toi. Tu l’auras confirmé et documenté plus largement. Quand je dis tu, je veux dire vous, c’est-à-dire avec ton équipe nombreuse de chercheurs et médecins qui travaillent et réfléchissent avec toi pour sauver leurs patients.
A ce point du processus, tu as une indication très nette d’un effet de ce médicament sur le virus hors du corps humain. Tu sais aussi, exactement comme tous les médecins pratiquants du monde que l’hydroxychloroquine est très bien toléré par le corps humain aux posologies habituelles. Au tout début, tu ne sais pas si l’association avec l’azithromycine sera utile bien que tu en voies le potentiel mais tu sais que son administration aux patients ne comporte pas de risque significatif à des posologies pratiquées couramment.
Des gens meurent partout dans le monde du COVID-19 et tes patients sont en danger si les grands scientifiques comme toi ne trouvent pas de traitement.
Que vas-tu faire ? Avant de traiter tes patients, discuter pendant des semaines de la nomenclature de ton action de soin/recherche pour plaire à l’administration et aux quelques médecins idiots du village qui ne savent parler que de réglementation et de méthodologie au point d’en oublier de soigner les malades ? Ecouter les fous dangereux qui nous dirigent et renvoyer les patients chez eux avec un Doliprane en attendant de les voir revenir agonisants ? Avoir la conscience tranquille pendant que tu les regardes mourir puisque tu auras respecté les consignes politico-médicales ?
Non ! Tu ne feras pas ça !
Avec tout ton savoir sur les conditions de cette crise sanitaire, tu serais un médecin honteux si tu ne tentais pas de mettre en œuvre une solution qui montre déjà un potentiel raisonnable et une innocuité (absence de danger) évidente. La notion de non-assistance à personne en danger n’est déjà pas une plaisanterie pour un simple citoyen. Pour un médecin, cette notion prend une dimension radicalement plus fondamentale. Comme tu es sérieux, tu mettras en œuvre des moyens de contrôle pour adapter ou interrompre le traitement le cas échéant dès les premiers signes éventuels d’une intolérance au médicament qui, quoi que très improbable dans ce cas, ne doit pourtant pas être ignorée à priori.
Nous arrivons à la grande question ridicule mondiale : comment sauras-tu que l’hydroxychloroquine est efficace ? Mon boulanger connait la réponse. Les bouffons de BFM et du Ministère de la Santé auraient dû venir dans sa boulangerie pour lui demander, on aurait gagné du temps et sauvé des vies. Voilà la réponse : tu donnes de l’hydroxychloroquine à une posologie raisonnable à tes patients et tu contrôles régulièrement leur charge virale. Si elle baisse de façon significative, tu as gagné et tu vas sauver des vies. Evidemment c’est une simplification mais ce principe est scientifique, incontournable et fondamental.
Toi tu sais ça, donc tu commences à traiter les malades que tu dépistes dans ton centre. Tu es le seul dans ton pays à les dépister de façon systématique contre l’avis de l’administration. Tu conseilles aux autres de faire pareil mais à quelques exceptions près, ils choisissent de ne pas le faire. Le peuple français et l’Histoire jugeront. Tu constates que la charge virale commence à baisser dans les 24 heures après le début de l’administration de l’hydroxychloroquine. Après quelques jours, la charge virale baisse radicalement et le patient n’est plus contagieux et pratiquement guéri. Ces résultats se confirment globalement patient après patient et tu ne constates aucun effet secondaire alarmant. Tu interromps le traitement pour de rares patients prédisposés à des troubles cardiaques dès les premiers signes. Tu le sais puisque tu fais des ElectroCardioGrammes systématiques. Evidemment, tu es un grand scientifique, leader mondial dans ton domaine. Tu ne fais pas n’importe quoi.
Malheureusement, tu ne pourras pas sauver tout le monde. La médecine ne marche pas comme ça. Mais au final on comptera, proportionnellement au nombre de malades, beaucoup moins de morts dans ton hôpital que dans les autres grands hôpitaux dans le pays qui n’auront pas fait les mêmes choix thérapeutiques. Ceux qui démontreront l’incommensurable mauvaise foi de ne pas reconnaître qu’il y a là un élément de comparaison fondamental ne feront que se couvrir de ridicule à la face du monde et ne pourront pas entamer ta certitude scientifique. Elle est basée sur des chiffres irréfutables. C’est ainsi qu’on fait de la science. Nulle part dans le monde un autre médicament ou traitement ou herbe médicinale ou prière ou bouffonnerie journalistique ou lobbying pharmaceutique ou décret ministériel ou spéculation boursière n’aura démontré un effet aussi significatif sur la charge virale et l’état de santé général comme l’a fait la combinaison hydroxychloroquine et azithromycine sur environ 3500 patients dans ton centre.
Aujourd’hui les chiffres montrent que la pandémie est en recul même si quelques foyers apparaissent sporadiquement dans le monde. Toujours rien d’autre que ton protocole n’a démontré des résultats significatifs. Les faits scientifiques sont là. Le reste n’est qu’aveuglement, mensonge ou manipulation. La naïveté face aux vices du monde n’est pas une vertu. L’intelligence honnête est un devoir si l’on prétend au respect.
Tu sauras évidemment que tu as raison à la vue de ces résultats, toute ton équipe saura que vous aviez raison de faire ce que vous avez fait, tous les patients traités le sauront, toutes les familles des morts du COVID-19 sans traitement précoce sauront que quelque chose a foiré, tous les gens honnêtes intellectuellement verront la différence. Evidemment, si un autre protocole venait démontrer une efficacité supérieure, tu n’hésiterais pas à l’adopter le cas échéant lors de la prochaine épidémie si le COVID-19 devenait saisonnier ou si, contre toute attente pour un épidémiologiste éclairé comme toi, il redémarrait de plus belle la semaine prochaine, montrant ainsi un comportement jamais encore constaté dans l’histoire des épidémies.
Cessons là d’imaginer que tu es un Professeur de Médecine. J’espère maintenant que toi, citoyen en quête de vérité, tu sauras voir par toi-même. Si tu n’y parviens toujours pas, j’ai peur de ne plus rien pouvoir faire pour toi. Je te souhaite simplement de ne pas contracter cette maladie car pour rester fidèle à tes principes d’obédience négationniste, tu devrais alors rester chez toi en prenant du Doliprane et en attendant les premiers signes de détresse respiratoire. Là tu pourras enfin aller à l’hôpital pour y mourir, comme tant de nos concitoyens l’ont fait sur ordre de l’Etat. Ne touche jamais à l’hydroxychloroquine, sous peine d’excommunication. Ce serait quand même malheureux de sombrer dans le déshonneur parce que tu auras pris le médicament du diable hors Autorisation de Mise sur le Marché. Il sera bien plus honorable de mourir en accord avec les principes du Ministère de la Santé et de l’industrie pharmaceutique, ne crois-tu pas ?