Bonjour
19/07/2020. Chaleur. Les médias généralistes se languissent tandis quenombre de politiques s’agitent. Ce sera au plus offrant. Ségolène Royal par exemple, qui décoche une flèche écologique via Twitter. L’ancienne candidate socialiste à l’élection présidentielle de 2007 tente d’étriller Roselyne Bachelot.
L’ancienne des « Grosses Têtes » de RTL, nouvelle ministre de la Culture a jugé bon de se rendre par la voie des airs (où elle fut photographiée) au chevet de la cathédrale de Nantes, victime d’un incendie le samedi 18 juillet. L’ancienne ministre de l’Écologie reproche à l’ancienne ministre de la Santé son « bilan carbone » et le fait qu’elle ne porte pas de masque, geste barrière contre la propagation de l’épidémie de coronavirus. « Pour Nantes, il y a le TGV. Faites ce que je dis mais pas ce que je fais », tonne Mme Royal pour la galerie médiatique.
Comme prévu la flèche twittesque a fait réagir sur les réseaux sociaux. On y rappelle la volonté réaffirmée par Emmanuel Macron lors de son discours du 14 juillet de supprimer certains trajets en avion en métropole, là où des dessertes rapides en train existent. « Partout où nous avons déployé du TGV dans notre pays et où telle ou telle ville est à deux heures de Paris, 2h15, est-ce que les lignes [aériennes] intérieures qui sont d’une heure, 1h10, se justifient encore ? Non » avait-il déclaré.
D’autres internautes rappellent que Ségolène Royal (alors ambassadrice chargée de la négociation internationale pour les pôles arctique et antarctique) avait fait un voyage express en juillet 2018, entre la France et l’Islande, sur une journée et en avion privé, pour inaugurer un paquebot de luxe.
Qui mesure les discordances entre les paroles et les actes des responsables politiques ?
« S’il est reconnu coupable, là, on en reparlera »
Autres propos, sans précédent, concernant deux ministres de l’actuel gouvernement : Gérald Darmanin, ministre l’Intérieur et Elisabeth Moreno, ministre déléguée à l’égalité femmes-hommes, à la diversité et à l’égalité des chances. La seconde s’exprime dans Le Parisien (Christine Matteus et Marcelo Wesfreid). Le premier est, on le sait, visé par une plainte pour viol. ET Rachida Dati, ancienne garde des Sceaux, s’est insurgée contre la nomination du premier au ministère de l’Intérieur, Une réaction de la première ?
« Jusqu’à nouvel ordre, tant que vous n’êtes pas condamné par la Justice, vous êtes considéré comme innocent. Je me garderai bien de commenter cette affaire de M. Darmanin parce que ce n’est pas mon rôle et que je n’ai pas tous les éléments. Tout ce que je sais, c’est que la France est un Etat de droit et que nous pouvons lui laisser le bénéfice du doute. S’il est reconnu coupable, là, on en reparlera. (…) »
On lui rappelle qu’Emmanuel Macron, évoquant cette polémique, a déclaré publiquement, le 14 juillet : « J’en ai parlé d’homme à homme avec lui ». La formule a-t-elle choqué Mme Moreno ?
« Emmanuel Macron est un homme et Gérald Darmanin aussi. Qu’est-ce que vous vouliez qu’il dise d’autre ? Evidemment, j’ai parlé avec M. Darmanin. J’ai eu une conversation de femme à homme avec lui. Je lui ai dit : « Il faut qu’on se parle là parce qu’on est dans la même équipe. Ton sujet va être un boulet à porter pour moi, il faut que tu m’expliques ce qui s’est passé. » Et ce qu’il m’a dit me porte à le croire. Maintenant, je me mets aussi du côté des personnes dont j’ai la responsabilité, en l’occurrence les femmes, et si jamais il m’a menti, j’en tirerai toutes les conséquences. »
Lesquelles ?
A demain @jynau
< Je suis tranquille comme Baptiste … disait il y a peu l'intéressé innocent, jusqu'aux nouveaux ordres … Bon, reste que pour les mitres et les Cathédrales … prcocessions ???
… Tranquille … Baptiste … !