Bonjour
7/08/2020. Est-ce la canicule ou la pandémie qui pousse, parfois, des représentants de l’exécutif à user de termes empruntés à d’autres langues. Osons : une sorte de version moderne et inversée du Sous-préfet aux champs de Daudet. Aujourd’hui nous sommes loin de La-Combe-Aux-Fées. Et le Sous-préfet poète est remplacé par le Directeur général de la santé.
En visite dans la Mayenne ce vendredi 7 août, le Pr Jérôme Salomon a assuré à la presse que le département «pourrait repasser sous le seuil de vigilance dans les prochains jours – et ce alors qu’il fait face à un bashing ces dernières semaines, en raison d’une forte augmentation des cas de Covid-19». Une information rapportée par Le Figaro.
« Bashing » : « Le terme signifie « dénigrement ». En anglais le verbe « bash » veut dire frapper, cogner. Le bashing, c’est se défouler en critiquant, insultant, colportant des rumeurs et mensonges sur quelqu’un, un groupe ou quelque chose. Une personne peut devenir alors la cible de la haine d’un groupe entier. Quand il s’agit du bashing d’une communauté ou d’un peuple, véhiculant des préjugés ou des idées xénophobes, il peut même provoquer des conflits. Les nouvelles technologies et les réseaux sociaux facilitent ce phénomène car, sous couvert de l’anonymat, les agresseurs n’ont plus peur des représailles. »
Persécutions
« Quelles sont les racines de ce mépris teinté de dégoût qui ressort parfois de la conversation de certains Américains lorsqu’ils évoquent notre si beau et si merveilleux pays ? Bref: le french bashing, ça vient d’où ? — (Du «french bashing» en Amérique, slate.fr, 23 mars 2011) »
Pourquoi ce « bashing » mayennais alors que dans ce département trop méconnu des Français l’incidence baisse plus vite que le taux de dépistage, signe que le virus circule moins activement» (Jean-Jacques Coiplet, directeur général de l’ARS Pays de la Loire, présent lors de la conférence de presse) ? On est dans une dynamique de baisse – avec un taux de positivité de 1,1% et un taux d’incidence (pour 1.000.000 de personnes) s’élevant à 36,3%. Soit l’un des taux les plus faibles» de la région. Plus de 16% de la population mayennaise a été testée à ce jour.
Ajoutons qu’en Mayenne, il n’y a pas de nouveau «cluster» depuis le 31 juillet. Au total 25 ont été recensés, 22 sont encore « actifs » et trois ont été « clôturés » (sans nouveau cas positif rattaché au foyer initial). Le préfet de la Mayenne Jean-Français Treffel a toutefois rappelé que les «autorisations de rassemblements de plus de 10 personnes seront refusées jusqu’au 31 août». Les Mayennais en souffrent-ils ? Qu’en fut-il des touristes des berges de la Mayenne, aux confins de l’Anjou et du Maine ?
Et Jérôme Salomon de conclure à sa façon : « Vous avez pu vous sentir persécutés mais vous avez en fait été des pionniers ; votre exemple doit être suivi par les autres». « Pionniers persécutés », vraiment ? Ou « bashés » ?
A demain @jynau
Bonjour, 😊
< Vous avez pu vous sentir persécutés mais vous avez en fait été des pionniers ; votre exemple doit être suivi par les autres». « Pionniers persécutés » … Mmh …
😷 Ce à quoi, de son Châlons du Maine, Jules Renard ( 1864-1910), n’aurait pour rien , ne pas dû d’avoir relevé, par :
“Rien n’est éternel, pas même la reconnaissance “ … !
Je propose de tarpauliner le mot bashing. Pouah !
Assez des angliscismes fruits de la paresse, de l’ignorance, et du snobisme.
Or else let’s directly, shamelessly write evreything in the current lingua franca.