Bonjour
17/08/2020. Nuages noirs sous le ciel bleu. Il faut, pour bien comprendre, lire le long papier, fort documenté, du Monde (Luc Leroux) consacré à Marseille. On y apprend que responsables politiques et autorités sanitaires redoutent que la rentrée ne s’y transforme en « cauchemar ». « Dans une ville qui, cet été, fait le plein de touristes avec des plages et des transports en commun y conduisant littéralement pris d’assaut, ainsi qu’une vie nocturne très active, les indicateurs de l’épidémie se sont emballés depuis la fin juillet, allant jusqu’à doubler en une semaine » rapporte Le Monde.
Pour sa part l’Agence régionale de santé (ARS) n’a pas de doute : « La situation continue à évoluer défavorablement. Nous sommes à un tournant. Nous avons jusqu’aux prochains jours pour inverser les choses. Soit il y a une prise de conscience collective de la nécessité d’une application rigoureuse des gestes barrières, soit les deux mois d’efforts consentis par les Marseillais durant le confinement seront rapidement ruinés ». Avec le cauchemar du reconfinement.
Quelques chiffres. Le taux d’incidence dans les Bouches-du-Rhône est passé à 58,4 cas positifs pour 100 000 habitants – il était de 24 le 6 août. Lié à des événements dans des bars, des clubs, voire improvisés sur la voie publique, mais également à des retrouvailles familiales, le taux d’incidence chez les 20-40 ans a doublé passant de 49,5 cas pour 100 000, le 6 août, à 104 huit jours plus tard.
« Le développement du nombre de clusters illustre aussi le relâchement des gestes barrières, écrit Le Monde. Du 3 au 9 août, l’ARS a comptabilisé 26 nouveaux foyers à Marseille, mais aussi dans les autres villes du département, dont onze en milieu professionnels, cinq liés à des événements festifs… Vingt-six en une semaine, c’est beaucoup au regard du total des 79 foyers que l’ARS a eu à traiter depuis la fin du confinement. »
Travailler avec des influenceurs pour être présent sur les réseaux sociaux
Que fait la puissance publique ? Le préfet des Bouches-du-Rhône, Pierre Dartout, a décidé, samedi 15 août, d’étendre le port obligatoire du masque aux sept premiers arrondissements dans une ville qui en compte seize ainsi qu’à la frange littorale du 8e et du 16e arrondissements où se situent les plus grandes plages et à certaines zones commerciales hors de ces secteurs.
Quel effet ? « A Marseille, les prochains jours semblent décisifs, continue Le Monde. Mais l’insouciance se mesurait ce week-end encore sur le Vieux-Port, par exemple, où l’obligation de port du masque n’était pas respectée par une proportion non négligeable des centaines de badauds massés sous l’ombrière autour de spectacles de rue ou à la queue leu leu pour embarquer sur les bateaux à destination des îles du Frioul ou des Calanques. » Autres symptômes éclairants :
« Après une phase de sensibilisation, des renforts de police ont été dirigés à Marseille pour procéder à des contrôles et verbaliser le non-respect du port du masque, a annoncé Denis Mauvais, directeur de cabinet du préfet de police des Bouches-du-Rhône. Après la mise en demeure de six établissements, bars ou clubs, ne respectant pas les mesures sanitaires, l’un d’entre eux, un toit terrasse recevant des centaines de jeunes chaque soir, a été fermé par le préfet. Marseille a connu, début août, un cluster au sein d’un gala d’étudiants infirmiers alors que ces jeunes professionnels intervenaient dans des établissements de santé. Une boîte de nuit improvisée sur un parking proche de l’université a été rapidement interrompue, précisent les autorités. »
A Marseille comme partout en France des voix médicales s’élèvent 1 pour expliquer que la seule solution, c’est le port du masque dans les lieux clos, les transports et dans les endroits fréquentés, les foules ». Un port du masque associé à des mesures fortes comme la fermeture des établissements qualifiés, pour simplifier, de « festifs ». , peut-être le soir dans un premier temps, reste à savoir à quel moment il va falloir prendre ces décisions fortes ». Les responsables marseillais expliquent aussi travailler, en lien avec la ville, « avec des influenceurs pour être présent sur les réseaux sociaux : clubs de supporteurs, chanteurs, artistes, car il nous faut aller vite ».
Où l’on en vient à s’interroger sur les raisons du silence du plus connu et du plus puissant des influenceurs marseillais. Un silence que d’autres qualifieraient d’assourdissant. Souvenons-nous. Il y a quelques semaines encore, le Pr Didier Raoult était porté en triomphe dans sa ville et dans tous les médias, visité par le président de la République, honoré par un large éventail du monde politique, enflammant comme il le voulait les réseaux sociaux…. Pourquoi, aujourd’hui, ne prend-il pas au plus vite la parole pour aider, comme il le pourrait, à protéger sa ville et, au-delà, notre collectivité ?
A demain @jynau
1 Sur ce thème, écouter l’invité du jour surFrance Inter (Carine Bécard) : le Pr Gilles Pialoux, chef du service des maladies infectieuses à l’hôpital Tenon à Paris. Objet : son livre, « Nous n’étions pas prêts — Carnet de bord par temps de coronavirus », paraîtra le 19 août aux éditions JC Lattès. Un carton ? Nous y reviendrons. Quatrième :
« Le 9 janvier 2020, un mail informe le Pr Gilles Pialoux qu’un nouveau virus parti de Wuhan, en Chine, est déjà arrivé à Hongkong. Le Covid-19 est en marche. Le président Emmanuel Macron parlera de « guerre ». Gilles Pialoux nous offre à lire cette guerre de l’intérieur.
Durant cinq mois, il tient son carnet de bord, écrit à la façon d’une caméra embarquée, avec l’honnêteté du clinicien, mais sans le parti pris du polémiste. Il nous emmène de cellules de crises en réanimation, d’un TGV sanitaire à la recherche du patient zéro. Comme dans une bataille, le personnel hospitalier lutte et souvent ne devra compter que sur lui-même. Car personne n’était entraîné à mener cette guerre-là. Il fallait la plume humaine, généreuse et précise d’un capitaine, pour que cette première épreuve du Covid soit comprise par tous. »
Bonjour,
Pas absent, il semble rester à sa place : https://www.mediterranee-infection.com/lecon-et-examen-de-maladies-infectieuses-a-propos-du-covid-19/
Toujours aussi déconcerté.
Sébastien Béziau 06 84 36 93 80
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Les Danaïdes subissaient une condamnation pour avoir commis des crimes. Elles doivent encore être en train de puiser de l’eau… pour rien.
Nos dirigeants ont-ils l’intention de faire de même ? S’estiment-ils condamnés (c’est plutôt NOUS, qui le serions…) pour avoir dit des âneries sur les masques ?
Qui peut croire que 67 millions d’individus accepteront de porter des masques Ad vitam aeternam ?
Moderne « tonneau » (c’était en fait… une cruche) des Danaïdes, on voudrait nous faire croire à « l’immunité collective » alors qu’elle n’est qu’un leurre, pour la plupart des scientifiques ?
Il va bien falloir changer de paradigme: Eric Caumes s’y essaie.
Que les fragiles -dont je suis- cessent de « faire la fête » (je veux dire fassent attention)… sinon ce sera la leur. Et qu’ils portent un FFP2 qui LES protège.
Que les actifs se contaminent comme ils le veulent MAIS ne contaminent pas les autres: qu’ils portent un FFP1 là où le risque est patent (entreprises, groupes… »fête » avec papi ou mamie).
On aura de 12 à 15 000 décès par an par complications du Covid chez des fragiles.
Et alors ?
Ce ne sera que l’une des nombreuses causes des 700 000 décès annuels. Soit moins de 3% d’entre eux… vaccin ou pas: on le voit avec la grippe.
Et pendant ce temps-là, l’économie continuera de tourner sans grincer, les actifs gagnant leur vie et les fragiles voyant leur régime de retraite continuer d’être abondé par leurs cotisations.
Eric Caumes vient d’être rejoint par Antoine Flahaut.
Ne manque plus que le « voyage à Canossa » de nos dirigeants.
Ca bouge, ça gesticule, ça mélange tout, ça parle de tout dans notre France encoronée ( néologisme non déposé à l’INPI).
Appel aux bateleurs de tout poil, seule façon rigoureuse de désigner nos « influenceurs » pour faire passer ce qui ressemble tellement à des messages de propagande. Raoult refuse d’être ainsi instrumentalisé ? C’est son droit.
Personne dans la salle pour soulever une question aussi primaire que celle-ci :
Pourquoi sommes-nous aussi incapables de prévoir ce qui va arriver demain ?
Est-ce lié à une limite physiologique de nos capacités intellectuelles ? Ou bien, autre hypothèse, avons nous loupé dans notre évolution culturelle tout un pan de notre capacité d’explorer le jugeant trop vite dépassé ou sans avenir possible ? Descartes devenant « influenceur » pendant que Spinoza demeurait muselé jusqu’à nos jours.
Qui osera sortir de l’ombre des gesticulations confuses ambiantes cet ouvrage difficile méconnu de la fin du siècle dernier: « La face cachée du cerveau » ?
Dr Nau 1- Dr Raoult 0
On nous a bien expliqué que c’était les chiffres d’entrée en hospi, en réa et ceux des décès qui étaient significatifs de la gravité de la pandémie il y a quelques mois, aujourd’hui parce qu’on a jamais autant testé pour une pandémie, on nous fait peur avec les chiffres des nouvelles contaminations, alors qu’on a aucun élément comparatif avec le taux de contamination au plus fort de la vague du printemps, ni avec ceux des fin d’autres pandémies, puisque c’est la première fois qu’on teste autant…Le plus dingue dans tout ça, c’est que les courbes des nouvelles hospis, entrées en réas et des nouveaux décès restent au plus bas depuis des semaines, (malgré tous les rassemblements qu’on nous disaient être la promesse d’une deuxième vague:) hier ils n’ont même jamais été plus bas: 33 nouvelles hospitalisations, 2 entrées en réa, 1 décès….Raoult fait peut-être ce qu’il a toujours fait « diagnostiquer et traiter » et peut-être que c’est ce que font beaucoup d’autres médecins. Si ça se trouve c’est parce qu’ils le font qu’ils y a de moins en moins de cas graves et de morts, on sait jamais 😉
Peut être que l’on est , vu le nombre d’infectés croissant, même si la croissance est lente, au début de la courbe exponentielle.
Courbe hypothétique certes mais qu’il conviendrait de casser à la base.
On était probablement dans cette situation là en décembre Janvier avec peu , très peu d’entrées en réa et au moins un a été diagnostiqué a posteriori en décembre.
Si on veut voir l’éclosion d’une catastrophe pour l’instant possible ou probable, on ne fait rien et on attend.
Il faut attendre patiemment la constitution d’un socle d’assez nombreux infectés pour que le passage aux personnes à risque se fasse.
D’où l’importance de protéger bien les personnes à risque.
En demandant à tous de se masquer en intérieur.
Mais contrairement à cet hiver, ou comme a écrit le virologue Christian Drosten, les points de départ ont été limités aux points d’atterrissage par exemple des skieurs rentrant d’Italie,
https://www.zeit.de/2020/33/corona-zweite-welle-eindaemmung-massnahmen-christian-drosten
la résurgence si elle se fait se fera partout parce que le virus est partout , chez des patients à faible risque , symptomatiques peut-être dans 50% des cas, furtifs.
Si c’est partout en même temps …
Donc c’est potentiellement pire.
A moins d’une hypothétique immunisation de groupe constituée à l’insu de tous, , des gens seronégatifs avec une immunité cellulaire ? Cela reste hypothétique car le pourcentage dans une popuilation ne peut être extrapolé à partir de 24 donneurs de sang et d’une trentaine de contacts de patients atteints de covid.
Robust T cell immunity in convalescent individuals with asymptomatic or mild COVID-19
https://www.sciencedirect.com/science/article/pii/S0092867420310084
N’oublions pas l’exemple instructif de la Nouvelle Zélande et de sa courageuse Première Ministre, Jacinda Ardern.
Elle a éradiqué une première fois le virus en confinant à , tenez-vous bien , 102 cas sans aucun décès.
Son argument fameux « We’re going hard and we’re going early, » Ms Ardern told the public. « We only have 102 cases, but so did Italy once. »
https://www.bbc.com/news/world-asia-52344299
Vous imaginez Macron avoir le courage de dire cet hiver, toutes proportions gardées:
« On y va tôt et fort, nous n’avons que 1000 cas mais l’Italie aussi est passée par là » ?
Vous imaginez les hurlements de l’opposition et au delà ?
Faut pas embêter maman Ours.
Nous n’avons pas eu de maman Ours
Ici on remplace le confinement délétère économiquement par le « musèlement » comme disent avec mesure des anti-masque épris de « liberté » (de transmettre une maladie mortelle) par un masque qui , franchement est quelque chose de très supportable vu les enjeux.
Tous se masquer est-ce une atteinte atroce à la liberté ?
On a l’habitude ou on devrait, en médecine, de peser avantages et inconvénients et de cheminer du côté prudent.
Les inconvénients ne pèsent pas lourd.
Et si on étouffait sous le masque les soignants seraient tous morts.
L’atteinte à la liberté disait justement le Pr Pialoux infectiologue et ancien journaliste à Libération, c’est le virus. C’est (je l’interprète s’il ne la pas dit textuellement) la maladie , la quarantaine, l’hospitalisation en réanimation ça oui c’est restrictif, odieusement restrictif.
Je passe sur les obsèques en nombre limité.
https://www.franceinter.fr/emissions/l-invite-de-8h20-le-grand-entretien/l-invite-de-8h20-le-grand-entretien-17-aout-2020
Je me suis pris les pieds dans le balisage du gras …
Comment peut on « mettre les liens URL » dans un mot pour qu’il suffise de cliquer sur ledit mot ?
J’ai failli répondre hier à votre question « où est passé le Pr Raoult ? » par une boutade du genre « il est en vacances » et me suis abstenu pour ne froisser personne…. mais il se trouve qu’il vient de le confirmer dans sa vidéo du 18 août qui va déplaire à tous les prophètes de malheur, les vendeurs d’apocalypse, les charlatans du médicament miracle tout frais sorti des labos et (sortez les trompettes) le VACCIN que l’on nous vend comme Apple ses iPhone pour que la population totalement hypnotisée par les médias, les « Scientifiques » à la carte de visite longue comme le bras et aux politiciens et aux hauts fonctionnaires qui peuvent donner libre cours à leurs phantasmes délirants d’apprentis dictateurs sans craindre d’être désavoués par les urnes (ils finiront par trouver un prétexte pour supprimer ce gadget, pour nous sauver la vie en évitant des contaminations), la population disais-je se rend en masse devant les structures de vaccination que ne manqueront d’installer nos bonimenteurs. Le Pr Raoult est donc revenu pour expliquer calmement la situation en faisant état des données chiffrées et qu’elles étaient le résultat d’un choix thérapeutique. Il a également insisté sur le fait qu’il fallait savoir revenir sur ses erreurs et qu’il convenait de raison garder et arrêter de dramatiser la situation. Voici quelques extraits pour ceux qui n’aurait ni le temps ni l’envie d’aller à la source : « Il faut prendre la mesure de la situation…. Il existe maintenant une stratégie…Avec le temps de la réflexion, je pense qu’il est temps de repenser les choses d’une manière raisonnable et qu’un certain nombre voies qui ont été pris dans l’ignorance soient corrigées .. et que nous savons beaucoup de choses.Il faut apprendre à se méfier de l’emportement idéologique y compris médicamenteux pour revenir à des choses pragmatiques et que nous avons de + en + de données…. les jeunes vivent leur vie pendant l’été…je recommande de se nettoyer régulièrement les mains avec une solution hydro alcoolisée, c’est le meilleur moyen de protection…. Il ne faut pas avoir honte de changer d’avis lorsqu’on s’est trompé…il faut donner un grand coup de lessive aux idées acquises et revenir à la réalité pratique…qu’est ce qui a rendu tellement les gens fous à ce moment là qu’ils ont été pris à croire qu’une molécule qui a 70 ans qui a été prescrite à 1 ou 2 mds de personnes brutalement était devenue un problème incroyablement toxique, c’est quelque chose qui témoigne d’un profond problème aussi bien de la manipulation des esprits, de l’ignorance, de l’incompétence qui restera, laissera une trace dans tout le siècle a venir… Il faut arrêter le mythe de la dangerosité de l’hydroxychloroquine c’est un phantasme. » Enfin je conclus par le quasi début de son intervention où le Pr Raoult mentionne une différence de décès entre l’Ile de France et le reste du pays : « il s’est passé quelque chose…. notamment quant à la prise en charge. Il s’est passé quelque chose sur lequel il faudra bien faire le point à un moment ou à un autre ». Je n’ai retranscrit qu’environ 1/5 de son intervention qui mérite d’être écoutée. Ensuite chacun fera son analyse pour lui même et les autres. A titre personnel je préfère la liberté, l’explication et la responsabilité plutôt que l’infantilisation, la contrainte et les sanctions, dont le premier effet a clairement pour but de museler dans tous les sens du terme les citoyens de ce pays.
« A moins d’une hypothétique immunisation de groupe constituée à l’insu de tous… »
Curieux comme l’immunisation collective, dûment attestée jusqu’à présent, soit devenue une hypothèse…
Au fait, un masque chirurgical, comme son nom l’indique, est conçu pour faire de la chirurgie et non pour faire ses courses…
A bon entendeur.