Bonjour
L’AFP nous apprend que les autorités de la capitale ont justifié leur décision d’interdire cette manifestation (prévue le 29 août) « par l’impossibilité de respecter les distances d’au moins 1,5 mètre entre manifestants, dans un contexte de reprise de l’épidémie en Allemagne ». Les organisateurs du rassemblement peuvent encore engager des recours contre cette interdiction.
Déjà, le 1er août, plusieurs rassemblements avaient été observés, à Berlin, Ils avaient réuni quelque 20.000 personnes dans un cortège hétéroclite rassemblant «libres penseurs», militants antivaccins, conspirationnistes ou encore sympathisants d’extrême droite. Tous estimaient que leurs droits fondamentaux étaient bafoués du fait des mesures (démocratiquement) adoptées pour lutter contre la pandémie du coronavirus. Selon eux, ces mesures n’étaient pas nécessaires pour lutter contre un virus que beaucoup considèrent comme inoffensif. Ou presque.
« Socialement et politiquement, on compte dans leurs rangs des complotistes, des libertariens, des loyalistes et des néonazis, rapportait l’AFP. La devise de la manifestation, ‘’Jour de la liberté’’, est également le titre d’un film de propagande de la réalisatrice nazie Leni Riefenstahl (1902-2003) sur la conférence du parti d’Adolf Hitler NSDAP en 1935. » Mille cinq cents agents avaient été déployés afin d’encadrer les manifestants. À l’aide de mégaphones, la police avait appelé à plusieurs reprises les manifestants à respecter les « gestes barrières ». Les autorités ont ensuite annoncé sur Twitter avoir «déposé une plainte» contre l’organisateur de l’événement en raison du «non-respect des règles d’hygiène».
Libertés publiques versus santé collective
Et aujourd’hui ? «Ce n’est pas une décision contre la liberté de réunion, mais une décision pour la protection contre les infections , justifie Andreas Geisel, chargé de l’Intérieur à la mairie de Berlin. Nous devons donc mettre en balance le droit fondamental de la liberté de réunion et le droit à l’intégrité de la vie. Nous avons choisi la vie.»
Ce choix n’a pas empêché de susciter un tollé dans les rangs de l’extrême droite. «Auriez-vous pris la même décision si les manifs avaient été « CONTRE LA DROITE » ?», s’est indignée sur Twitter Alice Weidel, cheffe de file des députés de l’Alternative pour l’Allemagne (AfD) au Bundestag. Des appels à «résister» et à manifester en dépit de l’interdiction circulent désormais sur les réseaux sociaux.
Mais il y a plus symptomatique, plus paradoxal, comme le souligne l’AFP. Le quotidien populaire Bild (le plus lu d’Allemagne) a pris position dans un éditorial cinglant sur internet de cette interdiction : une «attaque inacceptable contre l’un de nos droits les plus fondamentaux». «Un groupe très peu recommandable, mais surtout (encore) assez restreint, est mis ici en position de défendre notre Loi fondamentale», déplore Bild. Ce dernier rappelle que nombre de rassemblements ont été autorisés ces derniers mois à Berlin en dépit de la pandémie.
Début août, des responsables politiques allemands, comme Saskia Esken, responsable des sociaux-démocrates (parti minoritaire de la coalition gouvernementale avec les conservateurs d’Angela Merkel) avait fustigé ces «Covidiots». «Sans distance, sans masque: ils ne mettent pas seulement en danger notre santé, mais aussi notre succès contre la pandémie et pour la relance de l’économie, de l’éducation et de la société. Irresponsable !», avait-elle twitté. Un mois plus tard, comme nombre de pays européens, l’Allemagne est confrontée ces dernières semaines à une légère reprise de la pandémie de Covid-19, avec plus de 1000 nouveaux cas officiellement déclarés chaque jour et 9280 décès.
On en sait un peu plus aujourd’hui sur les équivalents français des militants anti-masques » allemands. Question : Gérald Darmanin, ministre français de l’Intérieur s’opposera-t-il, demain, comme outre-Rhin, à leur droit constitutionnel à manifester pour faire valoir leurs idées ? Vraiment, un bien beau sujet pour les élèves et les enseignants de cette rentrée masquée.
Imaginez les Champs Elysées noirs de monde et indiquez dans un article que 20.000 personnes ont manifesté pour x ou y motif. Quand on observe les photos de la manifestation berlinoise, il est difficile de penser, même avec de l’imagination, qu’il n’y avaient que 20.000 manifestants. Bien sûr des Complotistes nazis xénophobes, toussa toussa. Et en France nous avons eu les Gilets Jaunes que l’on a qualifié de bas du front, d’anti sémites, de casseurs, et même de Jojo…. Il serait temps de se souvenir que la liberté n’a pas de prix. A quoi sert de vivre « en bonne santé » (cf les décès pour cancers et autres maladies de civilisation) en étant esclaves ?
Je suis un défenseur des libertés, la mienne mais aussi celle des autres. Tout individu doit avoir la liberté de vivre et je considère que je dois porter les masque afin de ne pas courir le risque de lui ôter cette liberté.
Bonne journée
Gérard
lire le masque
Bonjour,
< Selon eux, ces mesures n’étaient pas nécessaires pour lutter contre un virus que beaucoup considèrent comme inoffensif. Ou presque.
Un presque à quoi ? … Quelques 10 , allez … 20 % … d’une population générale ???
Bon … alors , ces quelques ‘pour centimez y donc’ :
Ils sont quoi ? … Usés aux sélections que l’on dit … ‘naturelles’ … ou … légèrement , et si quelques peu … aidés … à ‘déblayer’ ???
Les questions protectionnistes ne manquent plus en cette rentrée étonnante :
Admettons que parmi ces anti masques , il y ait des professionnels au contact de personnes que l’on dit à risque … admettons …
Et là, Berlin fera quoi ? Préconiser des tests diagnostics tous les 15 jours ???
Alors la France répondra quoi 😶 … en ces cas là ????
Incroyable, mais pourtant … :
https://france3-regions.francetvinfo.fr/grand-est/coronavirus-bas-rhin-medecin-delivre-certificats-se-dispenser-du-port-du-masque-justice-est-saisie-1862620.html