Journaliste et docteur en médecine, ancien instituteur, Jean-Yves Nau a notamment été en charge de la rubrique médecine du Monde de 1980 à 2009. Il est, depuis, chroniqueur sur le site pure player Slate.fr
Journaliste et docteur en médecine, ancien instituteur, Jean-Yves Nau a notamment été en charge de la rubrique médecine du Monde de 1980 à 2009. Il est, depuis, chroniqueur sur le site pure player Slate.fr
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Je reviens vers vous pour la suite sur Ebola, vous qui ne cessez de répéter qu’Ebola ne se transmet pas par Air. Que pensez-vous des documents médicaux de l’armée américaine qui disent le contraire à des températures et humidité moins élevée que l’Afrique ?
Cliquer pour accéder à ijexpath00004-0007.pdf
Page 7 du document PDF (page 233 dans le document) :
« We also demonstrated aerosol transmission of Ebola virus at lower temperature and humidity than that normally present in sub-Saharan Africa.
Nous avons aussi démontré que la transmission par Air du virus Ebola à des temperatures et de l’humidité plus faible que ce qui est normalement present en Afrique.
Ebola virus sensitivity to the high temperatures and humidity in the thatched, mud, and wattle huts shared by infected family members in southern Sudan and northern Zaire may have been a factor limiting aerosol transmission of Ebola virus in the African epidemics.
Both elevated temperature and relative humidity (RH)have been shown to reduce the aerosol stability of viruses”
La température et l’humidité relative élevée ont montré la diminiution de la stabilité de la transmission par air des virus.
Sur la base d’un document qui n’a pas été rendu public j’ai déjà évoqué cette hypothèse sur ce blog et sur Slate.fr http://www.slate.fr/story/93179/ebola-protection-soignants
Cette donnée est désormais publique. Il ne m’est pas possible, en l’état actuel des données, d’aller plus loin.
J.-Y. N.
Cher Jean-Yves,
ne disposant pas de votre adresse courriel, je vous envoie par le biais de ce commentaire un lien intéressant concernant les impacts potentiels du Brexit sur les exigences réglementaires BPx/GxP et leur mise en oeuvre :
https://www.pharmout.net/brexit-impact-on-mhra/
—
PS: Sentez-vous libre de supprimer ce commentaire après en avoir pris connaissance.
Merci
Bonjour,
Je vous réponds au sujet de votre article dans « Slate » : http://www.slate.fr/story/152555/grippe-vaccins-pediatriques-etranges-incoherences
J’ai été surpris comme vous par cette apparente incoherence et il se trouve qu’il existe une explication parfaitement rationnelle à cela : l’obligation vaccinale des soignants par le vaccin anti-grippe présente un rapport bénéfice/risque défavorable pour le soignant (même s’il est plutôt favorable pour ses patients). Il est dès lors assez difficilement justifiable d’obliger un individu à se faire vacciner à son détriment (même si bien-sûr celui-ci est minime) uniquement pour protéger la collectivité.
La différence avec les vaccins de la petite enfance étant bien sûr qu’il sont bénéfique aussi bien sur le plan collectif qu’individuel.
Voilà, belle journée.
Un interne de Santé Publique
Bonjour, concernant https://www.slate.fr/story/148167/france-purple-drank-ordonnance
Dans un pays où l’alcool est en vente libre, interdire la codéine sans ordonnance vendue en pharmacie est tout simplement ridicule et démontre un délire prohibitionniste.
La dangerosité de la codéine est presque nulle. Le seul problème est le risque de dépendance, qui reste bien plus faible que pour les autres opiacés car : ça ne se sniffe pas ni ne s’injecte ni se fume, le corps ne peut métaboliser en morphine qu’une quantité assez limitée de codéine, et il est compliqué de faire la tournée des pharmacies plusieurs fois par semaines.
La plupart des patients dépendants à la codéine s’en sortaient en se faisant prescrire de la codéthyline en libération prolongée qui leur permettait de réduire les doses et d’arrêter en moins d’un mois.
Bonjour
lecteur assidu de vos chroniques je viens attirer votre attention aujourd’hui sur les (excellentes) recommandations émises par l’ANSM, relatives au nom et à l’étiquetage des médicaments.
On y lit notamment; « En aucun cas, l’ANSM [ne] souhaite la mise en place d’un « paquet neutre ». Les chartes graphiques et signes distinctifs, (couleurs, visuels) qui sont des éléments nécessaires à l’identification et au bon usage, ne disparaîtront pas des étiquetages. »
et aussi que « L’ANSM est régulièrement destinataire de signalements d’erreurs médicamenteuses en lien avec le conditionnement ou le nom des médicaments…
L’étiquetage est le dernier support d’information avant l’étape d’administration. … »
Bref, sera-t-il établi que la vente des médicaments en vrac, pour limiter la délivrance au nombre d’unités de prise prévu dans la prescription, telle que proposée dans le programme électoral de M. Macron lors de la présidentielle, était une ânerie dictée par l’ignorance au mépris de la sécurité du patient? aura-t-il fallu ces recommandations consécutives à celles de l’OMS pour reconnaître que le conditionnement et l’étiquetage font partie intégrante du médicament?
Merci de votre attention sur ce sujet qui m’a préoccupé au long d’une carrière hospitalière et me concerne aujourd’hui en tant que patient polymédiqué, qui tente de savoir ce qu’il prend.
Cher Jean-Yves,
ne disposant pas de votre adresse courriel, il ne me reste que ce canal pour vous rendre attentif à une affaire relativement critique qui a éclaté début Juillet en Allemagne et en Grèce. Curieusement, personne – hors de ces deux pays – ne parle du cas « Lunapharm ».
Cette affaire qui a déjà coûté son poste à la ministre de la santé du Land de Brandenbourg et qui a causé l’éviction de deux inspecteurs GMDP de l’autorité de contrôle de Brandenbourg me semble très critique sur le plan de la sécurité des médicaments et de leur distribution.
Si vous êtes germanophone, je peux vous faire parvenir de nombreuses sources (en moyenne 1 à 2 articles par jour depuis la mi-juillet 2018).
Cordialement
Si j’ai bien compris votre philosophie, ne serait-il pas opportun que vous lisiez:
http://destimed.fr/AmyPore-la-biotech-qui-veut-couper-l-herbe-sous-le-pied-des-maladies-d
et vous serez alors moins surpris si je vous disais que j’aimerais que vous commentiez cette découverte EXTRA-ordinaire de 2 professeurs français de renommée internationale, vs. Alzheimer et Parkinson, qui viennent donc de trouver une solution !!
Solution qui semble donc déranger… les grands « pontes » et les big pharma, puisque personne n’en parle.
Cordialement,
Bonjour,
J’ai déposé ce matin un commentaire sur votre article « Covid et chloroquine: un spécialiste dénonce «l’union de l’incompétence et de l’arrogance». Il a été publié immédiatement mais je ne l’ai pas retrouvé, à l’instant, en allant lire 2 autres commentaires.
S’agit-il : d’une faute de manipulation de ma part ? ou de la vôtre ? ou un retrait de votre part de mon commentaire qui ne respecterait pas les consignes de courtoisie et respect communes à tous les sites ?
Merci d’avance