Tragédie: quand Renaud prend la défense du brave Pr Raoult contre «ses confrères jaloux»

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10/07/2020. Jusqu’où? Même Le Figaro (Olivier Nuc) s’en est ému. « Corona song, la nouvelle chanson de Renaud plus embarrassante que jamais ; s’il est resté discret durant le confinement, le chanteur a pris ses fans par surprise en publiant un titre sur le Covid-19. Nombreux sont ceux qui ont manifesté leur consternation après l’avoir écouté. »

De quoi s’agit-il ? Cette nouvelle chanson a été dévoilée mercredi 8 juillet, en fin de journée, à la surprise générale. «Coronavirus, connard de virus»: c’est le refrain du titre d’un morceau où le chanteur prend fait et cause pour le Pr Didier Raoult (4’23’’).

AFP : « On voit le chanteur en veston de cuir, bras nus et tatoués, chanter dans un jardin – près de l’Isle sur la Sorgue, dans le Vaucluse où il réside, précise le générique final – devant deux guitaristes et un bassiste, une choriste rejoignant ensuite le groupe. ‘’Quand je pense au brave Docteur Raoult/Conchié par des confrères jaloux/Par des pontes, des sommités/Qui ont les moules de perdre du blé’’, l’entend-on déclamer de sa voix éraillée, usée par les années et les excès passés. » On appréciera aussi les mots sur Philippe Douste-Blazy.

La vidéo se termine par Renaud qui baisse son emblématique bandana rouge utilisé en guise de masque, pour lâcher son célèbre «tain tain tain». Puis on lit sur un message écrit de sa main: «Pour tous les potes qui ont souffert de ce putain de virus, pour tous les soignants, amitiés».

« On a honte pour l’auteur de merveilleuses chansons »

« Très vite, l’effet de surprise a cédé la place à une grande consternation, assure Le Figaro. Sur la forme comme sur le fond, c’est le geste le plus embarrassant d’un homme qui s’est relevé de tout. Heureux pour Renaud que le ridicule ne tue pas: cette chanson franchit allégrement les limites du genre. Les réactions des fans ne se sont pas fait tarder, exprimant une grande tristesse devant ce spectacle affligeant. Renaud (…) ânonne – on a l’impression qu’il a gardé son masque pour chanter – sur une mélodie de Thierry Geoffroy. À nos confrères du Parisien, ce dernier explique que «cela a pris dix jours». Une heure aurait largement suffi. »

Et, sans pitié, le quotidien poursuit : « On a honte pour l’auteur de merveilleuses chansons qui ont rythmé les années 1980 et 1990. Auparavant, quand il réagissait à l’actualité, Renaud le faisait avec des pièces comme Miss Maggie, écrite dans la foulée du drame du Heysel, en 1985, ou Putain de Camion, suite à la disparition brutale de Coluche l’année suivante. Aujourd’hui, avec quatre mois de retard, l’homme n’est pas capable d’écrire un morceau décent. Il aurait été plus avisé de s’abstenir et de nous laisser sur le souvenir de son dernier album en date, Les mômes et les enfants d’abord, qui ne compromettait pas sa dignité d’artiste. Prenant des accents populistes qu’on ne lui connaissait pas encore, Renaud défend le Pr Didier Raoult. Pas de doute, l’homme est mûr pour les ‘’Grosses têtes’’. »

Roselyne Bachelot, citée, RTL et Marseille apprécieront.

A demain @jynau

Covid-19: plus d’un million de Français vont être systématiquement incités à se faire dépister

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25/06/2020. Simple coïncidence ? Malmené hier par le Pr Didier Raoult devant les députés, Olivier Véran, ministre des Solidarités et de la Santé s’exprime aujourd’hui dans Le Monde (propos recueillis par Chloé HecketsweilerFrançois Béguin et Cédric Pietralunga). Pour dire quoi ? Notamment ceci :

« Nous lançons dans certains territoires une campagne de très grande ampleur qui s’adresse à tous les habitants. Près de 1,3 million de personnes vivant dans trente communes d’Ile-de-France vont ainsi recevoir des « bons » de l’Assurance-maladie leur proposant d’aller faire un test virologique dans n’importe quel laboratoire public ou privé, même s’ils n’ont pas de symptômes. L’objectif est d’identifier les éventuels clusters dormants, c’est-à-dire des foyers invisibles de personnes asymptomatiques. Il s’agit également de regarder s’il y a des différences entre les territoires sur la circulation et l’impact du virus. »

Le « profil » des communes retenues ?

« Ce sont des territoires à proximité de clusters identifiés, où l’on constate avec des opérations de « barnum » qu’il y a du réservoir viral, avec des personnes asymptomatiques, qui peuvent transmettre le virus sans le savoir. On est pour l’instant au stade de l’expérimentation pour regarder si cela correspond à un souhait des Français. Cette expérimentation pourra ensuite être étendue à d’autres régions. »

Le Monde fait observer au ministre qu’un ancien directeur général de la santé, William Dab, a assuré devant la commission d’enquête parlementaire qu’on aurait dû avoir un confinement ciblé plutôt que généralisé du pays, qu’il n’y a « aucun doute là-dessus ». Le ministre a-t-il, sur ce sujet, quelques regrets ?

« Non, je ne crois pas plus aux commentaires a posteriori qu’aux prévisions a priori. Je leur accorde à peu près la même valeur, celle de la sincérité d’un expert qui s’exprime sur une situation avec les éléments dont il dispose. »

On n’en saura malheureusement pas plus. Une « deuxième vague » ? S’y préparer. Aucune question sur les accusations du Pr Didier Raoult. Sera-t-il encore ministre après un remaniement que l’on dit imminent ? Ne plus se consacrer qu’à la Santé ? Oublier les Solidarités pour mieux se concentrer ? Laisser la place à son confrère Didier Raoult ? Non, il ne lâchera rien :

« Je suis ministre des Solidarités et j’y tiens. Il faut faire vivre politiquement les politiques de solidarité d’ici à la fin du mandat. Je ménage du temps, de l’énergie, de la motivation pour travailler les politiques de solidarité et faire des propositions ambitieuses pour les affaires sociales de notre pays. Je porte la création d’une cinquième branche de la Sécurité sociale pour la perte d’autonomie.

« Mon défi, c’est d’être capable de faire en même temps le Ségur, de gérer la crise du Covid et d’avoir une attention pour les personnes en perte d’autonomie. Les idées ne manquent pas, les projets ne manquent pas et on sera prêts. La question des plus précaires me préoccupe beaucoup. Je ne me sens pas débordé. La solidarité est très corrélée à la santé et au social. Mais je m’en remets à l’arbitrage du président et du Premier ministre. »

Comment pourrait-il faire autrement ?

A demain @jynau

Le Pr Didier Raoult s’en va-t-en guerre contre trois géants mondiaux de l’information médicale

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30/05/2020. Après la saison 1, « Chloroquine », bientôt « Raoult contre le reste du monde de l’édition». Loin d’être abattu par la récente et volumineuse publication du Lancet  qui le ciblait, le microbiologiste marseillais est désormais soutenu par une vague inattendue de critiques contre le célèbre hebdomadaire londonien (nous y reviendrons).

Et il contre-attaque aujourd’hui du haut de la tribune que lui offre, cette fois, Le Figaro : «Quand les publications scientifiques véhiculent de fausses informations». Une tribune qui ne manque pas de sel quand on sait que le Pr Didier Raoult, directeur de l’IHU Méditerranée Infection de Marseille est l’un des scientifiques qui détient le record, presque inhumain, du nombre de « publications scientifiques ».

« L’information scientifique ou thérapeutique est devenue un enjeu financier tellement extraordinaire que ceci peut être soumis à des manipulations hors du commun, nous explique-t-il aujourd’hui dans Le Figaro. Les informations concernant la possibilité d’utiliser ou non le médicament qui voudrait trouver sa place (contre l’hydroxychloroquine) pour le Covid (le Remdesivir de Gilead) entraînent des fluctuations du cours de Gilead qui porte sur plusieurs milliards de dollars après chaque annonce scientifique ou d’autorité. Par ailleurs, le marché de l’édition scientifique est considérable et génère des bénéfices extrêmes de l’ordre de 35%. Et il a d’ailleurs un capital qui est construit en partie avec les mêmes gestionnaires de fonds américains que Gilead. »

 Après nous avoir rassuré (« Je n’ai jamais eu de contact avec Donald Trump ni avec Bolsonaro ») Didier Raoult évoque le maquis où le politique vient se greffer sur le capitalisme pharmaceutique et  des intérêts financiers « qui sont colossaux et dépassent ce que j’avais connu jusque-là ». Tout ceci pour expliquer que, « comme dans les situations de guerre », l’heure est venue de « prendre les informations et les communiqués avec la plus grande prudence ». Nous traversons, dit-il, une époque de guerre où « la réalité scientifique et médicale passe au deuxième plan ». Et de cibler l’ennemi :

1 The Lancet  qui « a publié une étude aux résultats effarants pour qui a réellement vu et traité des malades. »

« Le Lancet a publié une étude, que peu de scientifiques croient, utilisant des données de pays (l’Australie) qui nient leur participation à cette étude qui ne donne ni source ni capacité d’utilisation. Elle donne des résultats qui sont effarants pour n’importe qui a réellement vu et traité des malades. Il s’agit d’auteurs qui n’ont aucune spécialisation dans le domaine ni épidémiologique, ni en maladies infectieuses, ni en virologie, mais qui dirigent une start-up dont l’objectif est d’analyser les big data. Ils ont aussi publié un article douteux dans le New England Journal of Medecine prétendant connaître l’ethnicité de patients français, ce qui est impossible car illégal. »

2 The British Medical Journal qui aurait « délibérément dissimulé des données ». « Un de ces papiers mettait deux analyses, montrant que l’hydroxychloroquine avait un effet favorable sur l’évolution de la maladie et sur les marqueurs biologiques, qui ont été enlevées dans la version définitive (et nous avons les deux versions). Par ailleurs, il a [été] publié une étude française où l’association azithromycine plus hydroxychloroquine, qui donnait des résultats significativement supérieurs à tous les autres protocoles, n’a pas été analysée. Le résultat était à la portée de tous et montrait une différence significative.

3 The New England Journal Journal of Medicine « qui était le meilleur de tous les journaux ». « Il a publié trois séries de papiers sur le Remdesivir qui ressemble plus à de la publicité qu’à de l’information scientifique, y compris en dissimulant les vrais dangers du Remdesivir qui sont les insuffisances rénales en les groupant avec d’autres effets secondaires (qui comportent la constipation et la nausée!) de façon à ne pas analyser individuellement les vrais risques. »

« Nous sommes, conclut le Pr Raoult, dans une époque de guerre politique et industrielle qui amène à être extrêmement prudent dans l’analyse des données des journaux qui ont fait pendant un temps la gloire de la médecine et qui malheureusement à cette occasion perdent, aux yeux d’une grande partie de la communauté scientifique qui a les capacités de l’analyser, la crédibilité qu’ils avaient mis des décennies à acquérir. » Tout n’est sans doute pas faux dans ce qu’explique aujourd’hui celui qui fut longtemps l’un des gardiens du sérail dont il dénonce aujourd’hui les pratiques. Il ne reste plus à savoir qui combat pour qui et pourquoi. Et à découvrir la vérité. Ce qui ne saurait tarder.

A demain @jynau

Covid-19 : la nicotine pourrait-elle vraiment, un jour prochain devenir une thérapeutique ?

Bonjour

22/04/2020. C’est une nouvelle découverte à fort potentiel médiatique et qui n’est pas sans risque : la nicotine aurait des vertus préventives contre la maladie Covid-19. L’information résulte d’une une étude menée par des chercheurs du CNRS, de l’Inserm, de l’Assistance Publique – Hôpitaux de Paris, de Sorbonne université, du Collège de France et de l’Institut Pasteur. Un travail  publié dans les Comptes Rendus de Biologie de l’Académie des sciences « A nicotinic hypothesis for Covid-19 with preventive and therapeutic implications » (Jean-Pierre CHANGEUXZahir AmouraFelix ReyMakoto Miyara).

« L’hypothèse des chercheurs est fondée sur la conjonction de deux approches scientifiques différentes mais complémentaires » résument les institutions sous l’égide desquelles ces travaux ont été menés. Un premier constat, fait dès la publication des séries initiales de patients Covid-19, est celui d’un taux faible de fumeurs dans cette population. » C’est  ce signal (dont l’interprétation était impossible en raison de nombreux biais méthodologiques) qui a suscité une première étude française prenant en compte ces facteurs confondants. Et cette étude « vient confirmer que les fumeurs actifs sont protégés contre l’infection par SARS-Cov-2 ». Attention : les raisons de cette protection ne sont pas établies mais la nicotine pourrait être un candidat.

Un second constat, complémentaire, suggère que l’infection par le SARS-CoV-2 fait intervenir le récepteur nicotinique de l’acétylcholine. « La forte prévalence des manifestations neuropsychiatriques au cours du Covid-19 est en faveur d’un neurotropisme de SARS-CoV-2, expliquent les chercheurs. Le SARS-CoV-2 pourrait se propager à partir de la muqueuse olfactive, puis des neurones du tronc cérébral, allant dans certains cas jusqu’aux centres respiratoires. »

Pourquoi ne pas mettre en garde contre le tabac ?

Cette invasion s’accompagnerait selon eux de la perte du sens de l’olfaction, et chez certains patients, de troubles neurologiques variés jusqu’à, éventuellement, un arrêt respiratoire brutal survenant de manière décalée. « L’état hyper-inflammatoire et l’orage cytokinique décrits chez les patients Covid-19 graves pourrait d’autre part s’expliquer par l’intervention du récepteur nicotinique, ajoutent-ils. L’acétylcholine exerce un effet régulateur de l’inflammation par son action sur le récepteur nicotinique macrophagique. Le dérèglement de ce récepteur entraine une hyperactivation macrophagique avec sécrétion de cytokines pro-inflammatoires comme on l’observe chez les patients Covid-19. Cette altération du récepteur nicotinique est à l’origine de l’état résiduel inflammatoire décrit au cours de l’obésité et du diabète, qui pourrait être amplifié en cas d’infection par le SARS-CoV2. Cette hypothèse expliquerait pourquoi ces deux comorbidités sont si fréquemment retrouvées au cours des cas graves de Covid- 19. »

Ce sont sur ces bases, et au vu de l’urgence sanitaire, que les auteurs de ces travaux estiment souhaitable d’évaluer rapidement l’impact thérapeutique des agents modulateurs du récepteur nicotinique, directs et/ou indirects, addictifs ou non-addictifs sur l’infection par SARS-CoV-2. Des études cliniques devraient être rapidement mises en place pour valider ce qui n’est pour l’heure qu’une hypothèse « Des patches nicotiniques vont être administrés a trois publics différents : des soignants en préventif, des patients hospitalisés et d’autres en réanimation » explique France Inter (Véronique Julia).

On regrettera, ici, que les responsables de la communication développée par tant de prestigieuses institutions (le CNRS, l’Inserm, de l’Assistance Publique – Hôpitaux de Paris, Sorbonne université, le Collège de France et l’Institut Pasteur) n’aient pas songé à mettre en garde contre la conséquence immédiate de cette vulgarisation scientifique : l’annonce des possibles vertus préventives de la nicotine justifiant la poursuite, voire la reprise ou le début de la consommation de tabac. Et quelle place réserver, ici, pour le vapotage ? On attend, sur ce sujet, les messages  du ministre de la Santé Olivier Véran et du directeur général de la Santé, Jérôme Salomon,  qui, dit-on, ont montré beaucoup d’intérêt pour ces premiers résultats.

A demain @jynau

Anisés, whisky, vodka et confinement : la trop baroque expérience du préfet du Morbihan

Bonjour

20/04/2020. Nous évoquions il y a peu l’étrange décision du préfet du Morbihan : l’interdiction de la vente d’alcool à emporter pour lutter contre les violences intrafamiliales.  «Force est de constater que le duo alcool-confinement font mauvais ménage», soulignait Patrice Faure dans une vidéo postée sur Youtube, évoquant des violences intrafamiliales en hausse de «30% en quelques jours». «Les très nombreuses interventions des forces de l’ordre se font quasi systématiquement sur fond d’alcool. Ce n’est évidemment pas supportable, d’abord pour les victimes mais aussi pour la société.»

Conséquence : interdiction dans l’ensemble du département de la vente d’alcool à emporter – «autre que le vin et la bière». Une mesure, écrivions-nous, qui semblait reposer sur le postulat que les violences familiales sont plus le fruit des alcools obtenus par distillation que par simple fermentation.

L’affaire est reprise aujourd’hui par l’Association Nationale de Prévention en Alcoologie et Addictologie (ANPAA)  : « Alcool et violence dans le Morbihan : Une décision baroque ». « Le préfet du Morbihan vient de prendre une décision plus surprenante en interdisant la vente uniquement pour les spiritueux, explique l’ANPAA. Cette décision baroque est assez incompréhensible. Par cette décision, le préfet suppose que les violences sont uniquement (ou principalement) dues à la consommation de spiritueux (whisky, vodka, apéritifs anisés…). En réalité, rien ne démontre cette hypothèse, et rien n’interdira aux buveurs de spiritueux de passer au vin ou à la bière avec les mêmes effets. »

Distillation versus fermentation

Et cette association de rappeler que ce n’est pas le type de boisson alcoolique qui compte mais la quantité d’alcool consommée, qu’un demi de bière, un verre de vin ou une dose de whisky contiennent la même quantité d’alcool pur et provoquent les mêmes effets.

« Il serait intéressant de savoir si le préfet a prévu une évaluation de sa mesure, ajoute l’ANPAA. Car on ne peut s’empêcher de penser que cette décision, sans fondement scientifique, est en fait davantage dictée par le sens de la communication que par la recherche d’efficacité. Il aurait pu en revanche interdire la livraison de boissons alcooliques à domicile, plus efficace pour freiner la consommation. »

Trois questions. Le préfet a-t-il ou non mis en place une procédure d’évaluation des effets de sa baroque interdiction ? La consommation des fruits spiritueux de la distillation est-elle plus dangereuse que ceux issus de la simple fermentation ? Et pourquoi une telle décision ne concerne-t-elle que ce département breton ?

A demain @jynau

Impensable mais vrai : Agnès Buzyn, pour conquérir Paris, va quitter Solidarités et Santé

Bonjour

Ainsi donc elle n’aura pas pu, pas voulu, résister. Agnès Buzyn, ministre plus qu’à plein temps des Solidarités et de la santé, et en dépit de ses innombrables dossiers, va devenir la tête de liste du parti présidentiel dans la course à la Mairie de Paris. Faut-il rappeler que Benjamin Griveaux avait jeté l’éponge « après la diffusion en ligne de vidéos intimes » ?

Emmanuel Macron et La République en marche (LRM) lui ont trouvé une remplaçante : Agnès Buzyn a annoncé dimanche 16 février à l’Agence France Presse qu’elle se présentait dans la capitale sous l’étiquette du parti présidentiel aux élections municipales de mars. « J’y vais, j’en ai envie. J’y vais pour gagner », a-t-elle sobrement déclaré.

Comment comprendre ? Il y a deux jours Agnès Buzyn, était l’invitée de France Inter pour parler de la mobilisation dans les hôpitaux et de la crise du coronavirus. Elle n’avait pas, alors, souhaité faire de commentaires sur le retrait de Benjamin Griveaux. Interrogée sur son éventuelle candidature aux municipales parisiennes, Agnès Buzyn elle avait, une nouvelle fois, redit qu’elle ne « pourrait pas être candidate aux municipales » en raison de son agenda ministériel très chargé. « J’ai beaucoup de réformes aujourd’hui dans le ministère et s’est rajouté un surcroît de travail inattendu, malheureusement, qui est cette crise du coronavirus qui aujourd’hui m’occupe énormément. » Et de clore : « Et j’avais dit à Benjamin, malgré mon soutien, que je ne pourrais pas m’engager auprès de lui. »

Quarante-huit heures auront suffi pour que ces paroles s’envolent.

«J’ai toujours vécu dans cette ville, j’y ai élevé mes enfants, je la connais, je connais aussi ses problèmes, il faut les régler avec calme et détermination… Je suis venue chercher la confiance des Parisiennes et des Parisiens pour améliorer leur qualité de vie.»

Quid du maroquin auquel elle assurait hier encore être très attachée ? Allait-elle, comme Édouard Philippe (candidat au Havre), faire campagne tout en conservant et épais maroquin ? L’abandonner pour se consacrer totalement à Paris, alors que la réforme des retraites, le coronavirus et la crise à l’hôpital occupent plus que son temps ? « Madame Buzyn quitte le gouvernement », et doit être remplacée dans les prochaines heures au ministère de la Santé, ont précisé des sources au sein du parti présidentiel.

Ce qu’elle a vite confirmé. Combien seront-ils, demain, pour la remplacer ? Qui pour lutter contre le coronavirus puisqu’elle n’aura, finalement, pas su résister.

A demain @jynau

Perversité ou pas, le pédophile tourangeau restera emprisonné loin des Philippines

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Loin du Flore et de la littérature, c’est une scène de la justice ordinaire. Mandé depuis la chambre de l’instruction de la cour d’appel d’Orléans le papier est publié dans La Nouvelle République du Centre Ouest (Vincent Baranger). « Il avait filmé ses « ébats » avec une philippine de 9 ans » Pied de page 4, édition d’Indre-et-Loire.

L’affaire trouve ses racines antipodiques dans une cyber-enquête de la police australienne qui, en 2017 avait permis de remonter à deux hôtels ayant servi de lieu de tournage à des scènes de viol sur mineur. Sur une vidéo filmée avec un portable, les enquêteurs sont parvenus à identifier « un quadragénaire tourangeau ayant des relations sexuelles avec une fillette des Philippines, âgée de 9 ans ».

« Aujourd’hui âgé de 48 ans, l’homme soutient avoir accepté cette proposition d’exploitation sexuelle d’une mineure… par un souteneur, qui serait l’oncle de la victime, moyennant de l’argent ‘’pour subvenir aux besoins de la famille’’, rapporte le quotidien régional. Il ne conteste pas les faits mais les relativise :‘’J’étais attaché à cette jeune fille.’’ » On peut voir là un grand classique du déni.

Jusqu’ici jamais condamné, l’homme a subi deux expertises psychiatriques. On apprend que la première le présente comme « un déviant, un pervers », qui exploite sexuellement des mineurs vulnérables car défavorisés.  Quant à la seconde, plus nuancée, elle observe  « des tendances pédophiles mais pas de dangerosité psychiatrique ». Là encore, un grand classique pour qui s’intéresse à la définition de la perversité 1 et aux divergences idéologiques des experts de la psychiatrie médico-légale.

Pour la défense :  Me Louise Thome, assure que son client « a un sentiment de honte » et souligne que « l’incarcération actuelle n’est pas le seul moyen de réinsérer son client ». Et d’insister sur la nécessité de « soins plus poussés » en contrôle judiciaire. Il faut aussi tenir compte de son projet de sortie :un hébergement à La Riche (Indre-et-Loire), chez sa nouvelle compagne ; une promesse d’embauche. Ajoutons une caution de 30.000 € est proposée pour appuyer ses garanties de représentation et la remise de son passeport. 

Pour la partie civile : Me Emmanuelle Descot, conseil de la partie civile administrateur ad hoc « France Victimes 37 » craint une reprise de contact du suspect avec Internet « qu’il maîtrise ».

Pour l’avocat général : Alexandra Pethieu, s’oppose à la libération. Il entend prévenir « un renouvellement de l’infraction ». Il évoque une déviance pédophile « ancienne » (admise par le Tourangeau et par les deux experts psychiatriques) « déviance » qui s’est accentuée au fil du temps. Quant à la caution proposée, la magistrate aimerait détenir des garanties sur la situation financière. De plus, dans cette belle région de « tourisme sexuel » des Philippines, la dimension internationale de trouble à l’ordre public subsiste : « L’inconcevable a été réalisé ! » Elle requiert une confirmation de l’ordonnance de refus de liberté.

Le détenu : il clame sa volonté de rester en France et de ne pas récidiver, indiquant qu’« aux Philippines, c’est un contexte de prostitution ».

Loin des Philippines, du Flore, des médias nationaux et de toute forme de littérature la cour d’appel d’Orléans a rejeté la demande de mise en liberté.

A demain @jynau

1 Perversité(psychopathologie) : « Anormalité de la conduite générale et spécialement des comportements à l’égard d’autrui et de la Société conduisant à des actes asociaux et inhumains accomplis avec indifférence affective à l’égard de la souffrance d’autrui, absence complète de culpabilité et satisfaction personnelle » (Mucch. Psychol. 1969). « Il n’y a perversité véritable que dans une indifférence morale rebelle prolongée: il ne faut donc pas confondre avec les pervers, les impulsifs ou les nonchalants moraux » (Mounier, Traité caract.,1946, p.728).

− P. méton., rare. Action, pratique immorale ou contre nature d’une telle personne. « L’une des perversités (…) en usage au commencement de ce siècle, était le luxe des rats. Un rat, mot déjà vieilli, s’appliquait à un enfant de dix à onze ans, comparse à quelque théâtre, (…) que les débauchés formaient pour le vice et l’infamie » (Balzac, Splend. et mis., 1844, p.18).

Emmanuel Macron va-t-il ou non trancher la question de l’obligation de l’éthylotest au volant ?

Bonjour

Jamais les médias généralistes n’ont autant parlé d’alcool. Ou plus précisément d’alcool-politique. C’est l’un des effets induits de la volonté d’Emmanuel Macron de ne pas voir émerger un « Janvier désalcoolisé » soutenu par le ministère des Solidarités et de la Santé.

Un paradoxe qui, dans les médias, conduit à amplifier un discours associatif jusqu’ici inaudible – ou presque. Un paradoxe éclairant qui, par médias interposés, conduit à une « guerre des tranchées » entre les « bons vivants » et toutes celles et ceux qui entendent bien le rester sans pour autant « se priver ». Une situation qui met l’exécutif devant ses responsabilités.

Aujourd’hui nouveau « sujet alcool » éminemment politique. C’est dans Le Parisien (Frédéric Mouchon, Aymeric Renou et Julien Muller) : « Alcool au volant : faut-il généraliser l’éthylotest antidémarrage ? ». Où l’on apprend, à quelques jours des festivités du Nouvel An, un sondage montre qu’une majorité de Français est favorable à l’installation d’un appareil de mesure de l’alcoolémie dans les véhicules automobiles.

Où l’on découvre, aussi, les résultats de l’enquête réalisée par le comparateur d’assurances « Quel-assureur.com » auprès de plus de 2200 conducteurs : 11 % des personnes interrogées « avouent » qu’elles prendront le volant malgré une alcoolémie « sans doute trop élevée » après avoir fêté l’arrivée de la nouvelle année. 10 % « admettent même qu’elles emprunteront des itinéraires secondaires afin de tenter d’éviter les contrôles ».

Rappel : Si le débat sur l’éthylotest obligatoire resurgit régulièrement en France, c’est notamment parce que 30 % des accidents mortels sont dus à une consommation excessive d’alcool. Et que cette proportion n’a jamais baissé. Plus de mille morts par ans clame, en une, Le Parisien.

« Face à ces comportements irresponsables, la grande majorité des Français se dit favorable à ce que l’on ait la main plus lourde durant les fêtes de fin d’année pour réprimer ceux qui conduisent en état d’ivresse, peut-on encore lire. Et fait nouveau : ‘’59 % cautionnent l’idée de généraliser le système d’éthylotest antidémarrage (EAD) pour tous les véhicules.’’ »

On sait que ce dispositif (1 000 à 1 500 euros) obligatoire depuis 2015 dans les bus scolaires et autocars, empêche le démarrage du véhicule si alcoolémie il y a. On sait que depuis septembre 2018, les préfets peuvent proposer son installation comme alternative à une suspension de permis, parfois synonyme de perte d’emploi. « Cette mesure peut durer six mois et permet d’éviter la récidive. Selon les premières études, 30 % des gens optent pour l’équipement d’un EAD plutôt que de voir leur permis être suspendu. »

Christophe Castaner, ministre de l’Intérieur (lors d’un déplacement consacré à la sécurité routière, le 26 décembre, au péage de Fleury-en-Bière (Seine-et-Marne) : « L’éthylotest antidémarrage préserve l’emploi et, en même temps, sanctionne le contrevenant financièrement. C’est cher, 100 euros par mois, mais c’est une mesure de substitution qui prend en compte la réalité humaine et ne cherche pas à sanctionner bêtement. »

Dr Philippe Lauwick, président de la commission alcool et stupéfiants au Conseil national de la sécurité routière (CNSR) : « L’alcool au volant est le fléau numéro 1 sur la route et on n’a absolument pas progressé dans ce domaine depuis les années 1960 »,

Emmanuel Barbe, délégué interministériel à la sécurité routière : « Même si les prix des éthylotests baissent, pourquoi imposer à un conducteur qui ne boit jamais d’en installer un dans sa voiture? »

Anne Lavaud, déléguée générale de l’association Prévention routière : « Cette technologie a fait ses preuves, il faut la généraliser à tous les véhicules. »

On sait les difficultés, pour le pouvoir exécutif confronté à l’alcool, de concilier les intérêts économiques et ceux de santé publique. Pour autant le sujet, est désormais public. On attend de connaître le point de vue, sinon la décision du président de la République.

A demain @jynau

Cigarette électronique: l’Académie de médecine accusée de collusion avec la presse grand public !

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L’Académie et les académiciens vont-ils blémir sous l’outrage ? On croyait être en marche sur le chemin du progrès vers la réduction des risques tabagiques. L’Académie nationale de médecine faisait peau neuve, retrouvait sa lucidité et ouvrait la voie à une nouvelle compréhension de l’usage et des vertus relatives de la cigarette électronique.

Las. Cinq jours plus tard voici une méchante attaque des militants radicaux d’Alliance contre le tabac  (nous soulignons) :

« L’Académie nationale de médecine attribue à l’Organisation Mondiale de la Santé (OMS) des intentions qui ne sont pas les siennes en insinuant qu’elle discrédite « sans arguments », dans son rapport de 2019, l’usage « indubitablement nocif » de la cigarette électronique. Pour l’Alliance contre le tabac, l’OMS est une institution éminemment respectable (sic), qui mesure avec grand soin ses déclarations en s’assurant qu’elles sont fondées sur des preuves et un consensus scientifiques.

« Il est naturellement possible de ne pas être en accord avec toutes ses prises de position. Cependant, nous pensons que la santé publique en France et dans le monde n’a rien à gagner d’une controverse stérile issue de la lecture partiale et fragmentaire du récent rapport de l’OMS, qu’en a fait une certaine presse. Plutôt que de se fier aux articles de la presse grand public pour analyser les propos de l’OMS, l’Académie nationale de médecine aurait dû prendre son information à la source, en se référant directement au rapport (en anglais) « WHO Report on the Global Tobacco Epidemic, 2019 – Offer help to quit tobacco ».

« L’Académie aurait alors pu constater qu’il s’agit d’un rapport très pondéré sur le sujet. Certes, l’OMS y déclare que la cigarette électronique est nocive, mais elle ne le fait pas « sans arguments » et elle prend toutes les précautions nécessaires pour relativiser cette nocivité. En pratique, le rapport de l’OMS de 2019 recommande au monde entier de mettre en œuvre les mesures de bon sens qui ont été préconisées en France à propos de l’utilisation de la cigarette électronique : produit formellement déconseillé chez les non-fumeurs, ne devant être utilisé que pour aider à sortir du tabac et ne pouvant être spécifiquement mis en avant dans ce contexte jusqu’à preuve formelle de son équivalence ou supériorité d’efficacité par rapport aux autres aides au sevrage scientifiquement validées.

Et l’Alliance contre le tabac de rapporter, dit-elle,  « les propos exacts de l’OMS » :

 • Dans son rapport complet (publié en anglais durant l’été 20194 ), il est dit que les cigarettes électroniques sont moins toxiques que le tabac mais que les données sont insuffisantes pour chiffrer la diminution du risque associée à leur utilisation (ce qui est aussi parfaitement acceptable) (« ENDS’ – Electronic Nicotine Delivery Systems – aérosols are likely to be less toxic than cigarettes but there is insufficient evidence to quantify the precise level of risk associated with them. »)

• Dans les fiches techniques, publiées en français, il est dit : « les inhalateurs électroniques de nicotine ne sont pas sans danger mais sont généralement moins dangereux que les cigarettes » et qu’il faut « éviter que les non-fumeurs…ne se mettent à utiliser des inhalateurs électroniques », ce que disait déjà aussi l’Académie nationale de médecine dans son avis de 2015.

Ces militants consentent à l’Académie nationale de médecine le droit de défendre la cigarette électronique comme une voie possible d’arrêt du tabac. « Mais, même s’il est justifié de rassurer les vapoteurs dans le contexte actuel de désinformation, il est important de ne pas laisser croire que la cigarette électronique n’a aucun inconvénient concluent-ils. En effet, c’est en fonction du rapport bénéfice/risque que doit être évaluée toute mesure de santé car aucun médicament ni aucune mesure thérapeutique n’a un risque nul. »

Cette mise au point étant faite, l’Alliance contre le tabac « réitère sa reconnaissance et son respect pour l’important travail fait par l’Académie nationale de médecine pour faire régresser le fléau sanitaire du tabagisme. Après une telle charge on en vient à imaginer qu’il, ici, d’humour grinçant. Et on regrette que le concept de réduction des risques soit à ce point incompatible avec un certain militantisme.

A demain @jynau

L’étrange histoire de l’athlète endormie qui a été dopée à l’EPO à l’insu de son plein gré

Bonjour

Qui doit-on croire ? 

L’athlète française Ophélie Claude-Boxberger, 31 ans, est une athlète française atypique et de grand talent. Fille du spécialiste des courses de fond, Jacky Boxberger. Une personnalité hors du commun :  

« Elle débute l’athlétisme en septembre 2001 après avoir pratiqué plusieurs sports : danse, équitation, tennis, escalade et gymnastique au niveau national. Parmi les meilleures minimes françaises sur 1 000 m en 3 min 3 s, elle se consacre plus à ses études — ce qui engendre une progression assez lente — ainsi qu’à la musique qu’elle débute à l’âge de 5 ans jusqu’à obtenir son diplôme au conservatoire de Montbéliard après plus de douze années de piano. Après avoir obtenu un baccalauréat scientifique avec mention en 2006, elle devient professeur d’éducation physique et sportive après avoir réussi le CAPEPS et un master langage et intervention en 2010 à l’Université de Besançon. »

 Devient ensuite spécialiste des douloureuses épreuves de demi-fond ; rapides progrès ; quatre titres de championne de France espoirs sur 800 m et 1 500 m ; deux sélections en équipe de France jeune ; cinq fois championne de France Élite sur 1 500 m et 3 000 m en salle ainsi que sur 3 000 m steeple ; neuf sélections internationales A avec l’équipe de France ; une sélection en équipe d’Europe.

Puis, catastrophe : contrôlée positive à la célèbre érythropoïétine (EPO) le 18 septembre dernier ; annonce faite un mois plus tard. Son domicile est perquisitionné ; le pôle santé du parquet de Paris ouvre une enquête préliminairepour « détention et utilisation de substances vénéneuses » et « aide à l’utilisation de ces substances ». Elle se retrouve impliquée dans une controverse liée au médecin de l’équipe de France d’athlétisme, Jean-Michel Serra, blâmé pour s’être plaint du trop grand nombre de contrôle subis par l’athlète – dont il évoquait la fragilité psychologique et dont il est le compagnon.

« Injection lors d’un massage durant lequel elle s’était endormie » 

L’athlète, depuis, ne cesse de clamer son innocence, de démentir avoir eu recours au dopage. Puis, rebondissement : les déclarations d’une personne de son entourage aux gendarmes de l’Office central de lutte contre les atteintes à l’environnement et à la santé publique (Oclaesp). Alain Flaccus, compagnon de la mère de l’athlète (et qui fait partie de l’encadrement sportif de celle-ci) a déclaré lui avoir injecté de l’EPO à son insu. Information communiquée au Monde des sources proches de l’enquête, confirmant une révélation de L’Equipe.

M. Flaccus était entendu dans le cadre d’une garde à vue de quarante-huit heures, dans les locaux de la gendarmerie de Montbéliard (Doubs) – tout comme l’athlète. Il a précisé avoir « piqué » Ophélie Claude-Boxberger avec une seringue d’EPO la veille de la fin de son stage en altitude à Font-Romeu (Pyrénées-Orientales) – et ce « lors d’un massage durant lequel elle s’était endormie ». Il a dit s’être procuré lui-même l’EPO.

Pour l’heure l’athlète est toujours suspendue par l’Agence française de lutte contre le dopage (AFLD). Interrogée par l’Est républicain à l’issue de sa garde à vue, Ophélie Claude-Boxberger a dénoncé « une machination » : « J’ai enfin compris des choses, compris comment on avait retrouvé de l’EPO dans mon corps. Les faits sont là. Cette personne a profité d’un instant de faiblesse psychologique et physique. Il y aurait préméditation, volonté de nuire à ma carrière sportive et exercice illégal de la médecine (sic)».

Les déclarations d’Alain Flacus suscitent toutefois des interrogations chez les enquêteurs. L’intéressé a en effet changé plusieurs fois de version durant sa garde à vue. Ces nouvelles révélations n’éteignent d’ailleurs pas la procédure ouverte par l’AFLD, qui dit continuer « de mener l’enquête préalable à la saisine de la commission des sanctions ». « La sportive pourra apporter toute explication et tout élément matériel de preuve dans le cadre de sa défense », a expliqué l’instance dans une déclaration à l’Agence France-Presse.

Qui croira-t-on ?

A demain @jynau