Emmanuel Macron et l’abcès des contaminations non reconnues «maladies professionnelles»

Bonjour

13/04/2020.  Ce soir, après les applaudissements aux soignants, dans sa nouvelle adresse aux Français, Emmanuel Macron tranchera-t-il ce qui n’a que trop duré ? Un abcès qui, si rien n’est fait, deviendra scandale.

 Nous étions le 23 mars, peu après l’annonce de la mort du Dr Jean-Jacques Razafindranazy, médecin urgentiste de l’hôpital de Compiègne âgé de 67 ans victime du Covid-19 – suivie de celle de deux médecins originaires du Haut-Rhin et de Moselle décédés des mêmes causes. Le Syndicat national français des praticiens hospitaliers anesthésistes-réanimateurs (Snphare) demandait alors que l’infection à Covid-19 soit inscrite dans la liste des maladies professionnelles des professionnels de santé

Quelques heures plus tard Olivier Véran, ministre des Solidarités et de la Santé prenait la parole :

«  Hier, deux nouveaux médecins, un médecin généraliste et un médecin gynécologue, ont trouvé la mort en faisant leur métier. Ils ont trouvé la mort parce qu’il était médecin. Pour ses deux confrères, j’ai une pensée particulière, qui éclaire d’une lumière dramatique la hauteur de l’engagement des soignants au service de leurs malades. Nous ne les oublierons. Nous ne les oublierons jamais.

D’autres médecins, soignants, personnes portant assistance aux plus fragiles contractent le virus chaque jour dans nos hôpitaux, dans leurs cabinets ou au domicile de leurs patients. Pour tous ces soignants qui tombent malades, je le dis : le coronavirus sera systématiquement et automatiquement reconnu comme une maladie professionnelle. C’est la moindre des choses. Il n’y a aucun débat là-dessus. » 

Après les applaudissements adressés aux soignants

Trois semaines plus tard, rien, en pratique, ne semble avoir avancé et Le Monde (Bertrand Bissuel) soulève la question au-delà des seuls soignants. Toutes les personnes qui ont été atteintes par le Covid-19 en exerçant leur métier pourront-elles bénéficier d’une prise en charge spécifique par la Sécurité sociale ? « Oui, mais pas toutes : le gouvernement semble, en effet, vouloir réserver un tel dispositif à certaines catégories, évoluant dans le monde de la santé » croit savoir le quotidien. Or plusieurs associations et organisations syndicales plaident, elles, pour une approche beaucoup plus large. Rappel du Monde :

« La reconnaissance d’une maladie professionnelle obéit à des règles complexes, qui se sont sédimentées depuis la fin du XIXe siècle. Lorsqu’une pathologie est considérée comme ayant un lien avec l’activité professionnelle, l’individu concerné a droit à des indemnités, qui diffèrent selon le régime de protection sociale auquel il est affilié. Si l’affection entraîne une incapacité, le dédommagement peut être durable. En cas de décès, les proches du défunt sont éligibles à une rente. »

Pour les soignants infectés on évoque, dans l’entourage d’Olivier Véran une reconnaissance automatique. Mais qu’en sera-t-il pour d’autres professions ? Le ministre de l’Intérieur, Christophe Castaner, a d’ores et déjà exprimé le souhait qu’un traitement analogue soit réservé aux policiers :  le « lien » entre la pathologie et « le service » doit être « présumé » pour les fonctionnaires de son administration qui « ont assuré des missions en contact avec le public durant l’urgence sanitaire ». Une demande qui n’est que l’expression de l’attente de plusieurs syndicats des agents des forces de l’ordre. On recenserait 1 400 personnes, sur un total de « plus de 300 000 » relevant de la Place Beauvau, sont contaminées.

Après la révélation des prémices du déconfinement

Mais au-delà ? Le Monde cite la CFDT et l’Association des accidentés de la vie (Fnath) qui estiment qu’il conviendrait d’élaborer une solution extérieure au système des maladies professionnelles, au-delà des seuls fonctionnaires et travailleurs salariés de la sphère publique, les salariés du privé, les fonctionnaires, les indépendants ainsi que les bénévoles, qui ont apporté leur aide dans la lutte contre l’épidémie. L’équivalent, en somme de l’Office national d’indemnisation des accidents médicaux (Oniam). Jusqu’à l’Académie de médecine qui, le 3 avril dernier, demandait au gouvernement des mesures équivalentes :  

« Que les professionnels de santé et les personnels travaillant pour le fonctionnement indispensable du pays (alimentation, transports en commun, sécurité…), qui ont été exposés et ont subi des conséquences graves du fait de Covid-19, soient pris en charge au titre des maladies professionnelles dues à des virus, en analogie avec différents tableaux de maladies professionnelles liées à des agents infectieux (tableaux 80, 76, 56 ou 45). »

Ce soir, après les applaudissements adressés aux soignants et sa révélation des prémices du déconfinement, il serait regrettable qu’Emmanuel Macron ne tranche pas, coûte que coûte, au nom de la solidarité, cette question qui n’a que trop duré.

A demain @jynau

Sida, politique et Truvada® : trente ans après, voici le retour médiatique de la polémique

Bonjour

Aux frontières de la virologie et du pouvoir exécutif l’Histoire – et cette étrange propension à  la réplication avec déperdition du sujet. Le Monde daté du 10 juillet 2018 fait ainsi état de l’existence d’un rapport de l’Inspection générale des affaires sociales (IGAS) – document qu’il « s’est procuré » 1 – document dont les auteurs savent (mieux que d’autres) à quel point ils réveillent ici de vieux démons judiciaires et médiatiques.

Juillet 20018. Que nous dit Le Monde ?  Qu’ « entre 1 666 et 4 000 » contaminations auraient été évitées si l’Agence nationale de sécurité du médicament avait autorisé plus vite un médicament commercialisé sous le nom de Truvada®.

Le Monde (Paul Benkimoun) donne ici des extraits du rapport de la mission mandatée le 15  mars 2017 par Marisol Touraine, alors la ministre de la Santé – une mission confiée à deux inspecteurs de la prestigieuse institutions – deux « historiques » (MM. Gilles Duhamel et Aquilino Morelle) dont on aurait pu, dans un autre monde, imaginer qu’ils se seraient déportés. Ce qu’ils n’ont pas fait en dépit du concept envahissant de « conflits d’intérêts ».

Retour sur zone : Le Truvada® est un traitement anti-VIH qui peut (aussi) prévenir la contamination d’une personne séronégative lors de rapports sexuels à risques (prophylaxie pré-exposition – PrEP). Le hasard et la fatalité veulent aussi que ce médicament fasse aujourd’hui l’objet d’une peu banale campagne d’affichage par l’association Aides.

Où se nicherait, en cet été 2018, le scandale ? Dans le retard qu’aurait pris l’Agence nationale de sécurité du médicament (ANSM) à donner son feu vert. Sans ce retard, plusieurs milliers de contaminations auraient pu être évitées. Une sorte de petite réplique tectonique médiatique des retards fautifs pris durant l’été 1985 (sans parler des accélérations coupables décidées en haut lieu quant aux collectes de sang en prison). Autant de sujets que connaissent à la perfection (avec quelques autres) MM Gilles Duhamel et Aquilino Morelle.

Obscurités

« Les retards pointés par l’IGAS ont abouti à des contaminations qui auraient été évitables si la PrEP avait été mise en place, nous explique Le Monde. Pour en évaluer le nombre, la mission IGAS s’est fondée sur des chiffres de la Direction Générale de la Santé qui estimait que  » le nombre de contaminations évitées – grâce à la PrEP – serait potentiellement de 1 000 à 2 400 par an « . Considérant que  » l’instruction de la RTU par l’ANSM s’est anormalement prolongée d’environ vingt mois « ,  » le nombre de contaminations consécutives au retard accumulé  » se situe  » entre 1 666 et 4 000 « , selon les inspecteurs. Toutefois, le nombre de contaminations prévenues serait compris entre 625 et 1 500, du fait que la France n’a pas attendu l’extension de l’autorisation de mise sur le marché européenne du Truvada®, intervenue plus de sept mois plus tard, le 22 juillet 2016. ».

Le Monde, encore :

« La mission  » estime que dans le retard pris par l’ANSM, chacun – des acteurs – porte sa part, variable, de responsabilité « . L’IGAS souligne entre autres  » une faiblesse persistante de la santé publique en France « . La Direction Générale de la Santé est plus épinglée par le rapport pour n’avoir  » pas correctement anticipé les évolutions en termes de prévention de l’infection par le VIH que la chimioprophylaxie allait susciter « . Malgré des réformes depuis plus de vingt ans, cette administration connaît  » un déficit – quantitatif et qualitatif – de compétences et d’expertises qui continue à la pénaliser « . » 

Un verdict auquel  souscrivent les cinq anciens Directeurs Généraux de la Santé que la mission a rencontrés. » Signé : Gilles Duhamel et Aquilino Morelle. Plus d’un quart de siècle après. Conflit d’intérêts ?

A demain

1 Curieusement ce document n’est pas (actuellement) disponible sur le site de l’IGAS. Nul ne doute que ce  manquement à la transparence sera rapidement corrigé.

 

La polio de retour en Papouasie-Nouvelle-Guinée: se tourner les pouces ou vacciner ?

Bonjour

Agir ou ruminer ? Vacciner en urgence ou prôner la méfiance ? Dans un monde transparent véritablement connecté le Pr Henri Joyeux, néo-héraut des antivaccinaux français serait soumis, démocratiquement, à la question.

Voici l’équation : les autorités de Papouasie-Nouvelle-Guinée (près de huit millions d’habitants) ont déclaré lundi 25 juin être « profondément préoccupées » par la résurgence de la poliomyélite dans leurs territoires. Selon elles le virus pathogène circule à nouveau dans les populations de cet Etat indépendant du Pacifique. « Notre priorité immédiate est de réagir et d’empêcher que d’autres enfants soient infectés », a fait savoir Pascoe Kase, ministre de la Santé.

Un diagnostic de poliomyélite vient d’être confirmé chez un garçon âgé de 6 ans dans la province de Morobe. Et les CDC américains ont annoncé que le virus avait également été isolé dans les selles de deux enfants sains vivant dans la même localité ; ce qui « est constitutif d’une épidémie », ajoute l’Organisation mondiale de la santé.

« La poliomyélite, qui peut être prévenue par un vaccin, est une maladie infectieuse causée par un virus envahissant le système nerveux et qui peut engendrer des paralysies irréversibles en quelques heures. Elle touche surtout les enfants en bas âge, rappelle l’Agence France Presse. Le dernier cas remonte à 1996. La Papouasie avait été déclarée exempte de polio en 2000 en même temps que le reste de la région du Pacifique ouest.

Selon l’OMS, la couverture vaccinale pour la polio est faible dans la province de Morobe, sur la côte septentrionale : seuls 61 % des enfants y reçoivent les trois doses recommandées. Les succès de la lutte contre la poliomyélite doivent beaucoup aux entreprises de généralisation de la vaccination. En trente ans le nombre de cas de polio dans le monde a chuté de plus de 99 % : passant de 350 000 à  22 cas recensés en 2017.

Ces derniers temps seuls trois pays (l’Afghanistan, le Nigeria et le Pakistan) figuraient sur sa liste onusienne des pays où la poliomyélite demeure endémique. Faut-il y ajouter la Papouasie-Nouvelle-Guinée ? Ne rien faire ou vacciner ? On aimerait aujourd’hui entendre le néo-héraut des antivaccinaux français.

A demain

VIH : pourra-t-on l’éradiquer sans mettre en place un dépistage (plus ou moins) imposé ?

 

Bonjour

Retour du rituel avec l’édition 2017 du Sidaction. Incitations récurrentes à faire un geste – donner via le 110 ou par SMS. Donner comme l’an dernier (4,2 millions d’euros de promesses). Vieux rituel. Qui se souvient que nous en sommes à la « 24e campagne annuelle ». Et qui, parmi les témoins du début des années 1980, aurait imaginé qu’en 2017 le degré d’information des Français en serait à ce point ?

Un sondage réalisé par l’Ifop et Bilendi sur demande du Sidaction vient de donner un aperçu de la triste réalité. Une réalité qui voit le retour des légendes urbaines – au point que l’on se demande si ces légendes ont un jour disparu.

Ainsi, en 2017 en France 16 % des Français pensent que le virus du sida peut être transmis en s’asseyant sur un siège de toilettes publiques (18 % des 15-24 ans), la même proportion estime que l’utilisation d’un produit de toilette intime est efficace pour empêcher la transmission (12 % des 15-24 ans), et 25% que le risque existe même lors d’un rapport sexuel protégé. Plus d’un sur cinq pensent qu’il existe des médicaments pour guérir du sida (23 % des 15-24 ans), et 15 % pensent que le virus peut être transmis en embrassant une personne séropositive – ou en entrant en contact avec sa transpiration (21 % des 15-24 ans).

Responsabilités

Où l’on voit que les fausses informations distillées il y a trente ans par quelques hommes politiques (au premier rang desquels Jean-Marie Le Pen) sont toujours présentes au sein d’une fraction de la population. Sans évoquer de culpabilité, où sont les responsabilités ?

Les chiffres ? En France, près de 150 000 personnes seraient infectées par le VIH et 20% d’entre elles ignoreraient leur séropositivité. Depuis plusieurs années en France, le nombre de nouvelles infections ne diminue pas : plus de 7 000 par an. De plus, 40% des infections sont diagnostiquées tardivement.

 Un paradoxe (un échec ?) majeur de santé publique quand on connaît les possibilités de dépistage et quand on sait que l’identification des personnes infectées permet de leur proposer un traitement efficace le plus précocement possible tout en réduisant dans le même temps les risques de transmission. Un paradoxe majeur pour ne pas parler d’échec d’une politique d’information.

Proposer plus souvent

L’objectif officiel ? Plus ou moins irréaliste il ne varie pas : l’éradication de l’épidémie. A cette fin la Haute Autorité de Santé (HAS) a décidé de « revoir sa stratégie de dépistage ». Elle recommande désormais « de concentrer les efforts sur les populations les plus exposées au risque d’infection et de continuer à inciter chaque personne à se faire dépister au moins une fois dans sa vie ».

Et à l’occasion du Sidaction, la HAS a aussi rappelé que la proposition de dépistage doit tenir compte de l’incidence régionale de l’infection. Ainsi, elle doit être plus souvent proposée en Île-de-France, qui concentre 42 % des nouvelles infections annuelles, en Provence-Alpes-Côte d’Azur (7%) et dans les départements français d’Amérique. Mais encore ? Ceci :

« Afin de freiner la dynamique de circulation du virus, la HAS estime d’il conviendrait de renforcer la fréquence de dépistage au sein de populations-clés, c’est-à-dire les plus exposées au risque d’infection à VIH. Soit, en pratique, tous les trois mois pour les hommes ayant des rapports sexuels avec des hommes (risque d’infection 200 fois plus important par rapport à la population hétérosexuelle née en France métropolitaine) ; tous les ans pour les utilisateurs de drogue par injection (risque 20 fois plus important) ; tous les ans pour les personnes originaires de zones à forte prévalence, notamment d’Afrique subsaharienne (risque 70 fois plus important pour les femmes et 30 fois plus pour les hommes) et des Caraïbes. »

Volontariat

Point éthique central : la HAS insiste sur le concept de « démarche individuelle et volontaire de recours au dépistage ». Et il faut faciliter un accès individualisé au dépistage par le recours à des outils de dépistage diversifiés

« L’existence de tests aux caractéristiques différentes (test sanguin Elisa en laboratoire, test rapide d’orientation diagnostique (TROD), autotest de dépistage de l’infection à VIH) doit permettre à chacun de trouver la solution la mieux adaptée à sa situation personnelle et de faciliter pour les professionnels les occasions de proposer un dépistage. La HAS reconnaît notamment l’intérêt des actions de dépistage par TROD « hors les murs » à la rencontre des populations-clés, réalisées par les associations et les centres gratuits d’information, de dépistage et de diagnostic (CeGIDD). En outre pour la HAS, la réalisation d’un test sanguin en laboratoire d’analyses médicales sans prescription médicale doit rester possible et l’accès aux autotests auprès de pharmaciens d’officine doit être facilité. »

Mais après ? Que fera-t-on si au fil des années la réalité épidémiologique ne change pas ? En viendra-t-on, au non de la santé publique, à envisager de modifier le concept aujourd’hui clef de dépistage individuel et volontaire ? Avec quels arguments ? La question n’est pas simple à soulever. D’une manière ou d’une autre elle l’a été et le sera. Le Comité national d’éthique et son nouveau président ont-ils songé à inscrire ce sujet sur leur agenda ?

A demain

Vaccin anti-sida : l’Agence du médicament autorisera-t-elle l’expérience de Marseille ?

Bonjour

Trente ans après on pensait en avoir fini avec les révélations, via la presse régionale, des nouveaux et formidables espoirs vaccinaux  contre le sida. Or voici, une nouvelle fois, qu’un abcès médiatique est collecté à Marseille. La Provence révèle qu’un protocole mené depuis 2013 auprès de 48 patients a livré des résultats encourageants (contenu payant). Ce vaccin expérimental aurait permis « de faire disparaître les cellules infectées du corps d’une dizaine de volontaires qui étaient porteurs du virus ». Une avancée qui permet au quotidien de titrer en une « Un espoir fou ». Le Point a repris l’information provençale :

« Sous la conduite du Dr Isabelle Ravaux à l’hôpital de la Conception de Marseille  et d’Erwann Loret, biologiste au CNRS, trois doses ont été injectées sur des patients volontaires. Ces 48 personnes ont donc arrêté leur trithérapie. ‘’Le résultat le plus remarquable est que les cellules infectées par le VIH ne sont plus détectables chez une dizaine de patients. Et ce, depuis deux ans, ce qui est tout à fait exceptionnel, détaille Erwann Loret à nos confrères de La Provence. Si des épisodes de ce type sont observés parfois chez des patients, cela ne s’était encore jamais produit sur une telle durée.’’ Le vaccin aurait donc eu un effet et diminué le nombre de cellules infectées par le virus. »

Le chercheur est une personnalité qui a déjà été au centre de quelques controverses médiatiques 1. Il explique à La Provence que chez deux patients le taux d’anticorps a chuté, car leur système immunitaire « ne voyait plus les cellules infectées » : la « rétroconversion ».  « Nous allons, avec l’Agence du médicament, proposer à ces deux patients qui ont repris la trithérapie d’arrêter leur traitement, sous suivi médical, assure-t-il. Si, après trois mois, les cellules infectées sont toujours indétectables, on pourra alors parler de guérison fonctionnelle. » A l’évidence, Marseille ou pas, l’affaire doit être un peu plus compliquée que ce qu’il nous est donné d’en lire.

A demain

1 « Vaccin sida : Biosantech avait-elle le droit de présenter ses premiers résultats à la presse ? » Journalisme et santé publique, 29 octobre 2015

Le virus de l’hépatite C existe : des chercheurs français viennent (enfin) de le microscoper

Bonjour

C’est une pré-information rassurante. Des chercheurs de l’Inserm viennent (enfin) d’observer le virus de l’hépatite C au microscope électronique. C’est là une paradoxale première : l’existence de ce virus-fléau est connue et démontrée depuis 1990. « Ces chercheurs prennent ainsi de court d’autres équipes de recherche dont une américaine qui pensait avoir réussi cette prouesse en 2013 » nous explique, pas peu fier, le service de presse e l’Inserm.

Vous voulez en savoir plus sur cette découverte ? Ce service vous convie à un petit déjeuner de presse en présence des scientifiques. 19 octobre. Croissants parisiens à 9 heures précises.

Aucune découverte n’est prévue par l’Institut de la santé et de la recherche médicale quant aux causes des coûts faramineux des nouveaux antiviraux qui permettent d’éradiquer le virus de l’hépatite C d’un organisme humain contaminé. Des recherches approfondies semblent encore nécessaire.

A demain