Blog: en 2018 « Journalisme et Santé Publique » a flirté avec les 550 000 visites. Merci

Bonjour

Quelques chiffres pour dire les liens qui nous unissent. « Journalisme et santé publique »: il y a quatre ans nous faisions état  de 330 000 « visites » pour l’année 2014. Un an plus tard, les statistiques officielles (celles de « Wordpress.com ») recensaient, pour 2015, un peu plus de 500 000 « visites »  (et de près de 300 000 « visiteurs »).

Les mêmes méthodes statistiques annonçaient, pour l’année 2016, un peu plus de 585 000 visites (et près de 350 000 visiteurs). Pour l’année 2017, léger recul avec un peu plus de 540 000 visites (pour une activité moindre) et pratiquement le même nombre de visiteurs.

Stabilité à nouveau pour 2018 – avec augmentation du nombre des visiteurs. Plus qu’un succès, une reconnaissance. L’expression chiffrée d’un soutien de celles et ceux qui « visitent » et relaient ce blog. Celles et ceux qui critiquent… s’énervent… s’indignent… commentent… apprécient… ne disent rien mais n’en pensent pas moins…

Le soutien, aussi, de tous les confrères – de tous les titres – que nous citons, de tous ceux nous aident dans notre quête. Sans jamais oublier Slate.fr (Christophe Carron, Hélène Decommer) , le Club des médecins blogueurs (Dominique Dupagne), la Revue médicale suisse (Bertrand Kiefer), La Revue du Praticien (Jean Deleuze), SOS Addictions (William Lowenstein & C°). Sans jamais oublier, non plus, Antoine Flahault qui sut nous mettre le pied à l’étrier.

2019 : l’objectif ne variera pas. Ni la méthode. Liberté de ton, de sujet, de titraille, d’expression et de longueur. Montrer, jour après jour, que le blog peut, aussi, être un formidable espace journalistique. Un espace pour raconter. Pour expliquer. Pour commenter. Au risque de déranger, d’irriter. Continuons, ensemble, à en user.

A demain

Blog : en 2017 « Journalisme et Santé Publique » aura flirté avec les 550 000 visites. Merci

Bonjour

Faire la transparence sur l’écho d’un blog ? Tenter de la faire ? « Journalisme et santé publique » : il y a trois ans nous faisions état  de 330 000 « visites » pour l’année 2014. Un an plus tard, les statistiques officielles (celles de « Wordpress.com ») recensaient, pour 2015, un peu plus de 500 000 « visites »  (et de près de 300 000 « visiteurs »). Les mêmes méthodes statistiques annonçaient, pour l’année 2016, un peu plus de 585 000 visites (et près de 350 000 visiteurs). Pour l’année 2017, léger recul avec un peu plus de 540 000 visites (pour une activité moindre) et pratiquement le même nombre de visiteurs.

Ces chiffres de fin d’année en forme de transparence ? Un vrai salut surtout – et un grand remerciement à l’attention de celles et ceux qui « visitent » et relaient ce blog. Celles et ceux qui critiquent… s’énervent… s’indignent… commentent… apprécient… ne disent rien mais n’en pensent pas moins…

Appétit-défi

Remerciement, aussi, à tous les confrères – à tous les titres – que nous citons, à tous ceux nous aident dans notre quête. Sans oublier Slate.fr, le Club des médecins blogueurs (Dominique Dupagne), la Revue médicale suisse (Bertrand Kiefer), le site Planetesante.ch (Michael Balavoine), La Revue du Praticien (Jean Deleuze), SOS Addictions (William Lowenstein). Sans oublier, non plus, Antoine Flahault qui, un beau jour, a su  nous mettre  en appétit-défi de blog.

2018 : l’objectif ne varie pas. Ni la méthode Décrypter, comprendre, commenter, les entrelacs mouvants et politiques, situées aux confins du journalisme, de la politique, de la santé publique et de la bioéthique. Liberté de ton, de sujet, de titraille, d’expression et de longueur. Le blog peut, aussi, être un formidable espace journalistique, offrir des faits divers si possible joliment racontés. Continuons à en user.

A demain

 

Blog ou pas le « je » et le « moi » sont haïssables

 

Retrouvez ce blog sera sur

https://jeanyvesnau.com/

 

Nous achevons (aujourd’hui 31 décembre 2013) une étape de notre aventure-blog. Une autre s’ouvre sur un autre hébergeur.

Une occasion pour  quelques réflexions et répondre à une question existentielle : le moi est-il haïssable sur la Toile ?

Dans un récent numéro de La Revue du Praticien Médecine Générale (1) Philippe Eveillard tranche dans le vif du style : il faut dire « je » et le dire dès la première phrase d’un post. Si nous tombions dans le piège qu’il nous tend nous nous précipiterions pour dire non. Nous ne traiterons pas ici de ses innombrables biais : Jaddo est « la référence », « je » est un « gage d’authenticité, un « gage de spontanéité », un « gage de sensibilité », voire un gage « d’aisance dans l’écriture ». On réclame ici des points de suspension. Se méfier comme de l’aisance comme de la peste. Rien de pire que la fausse aisance.

Faire ultra-court

Spécialiste et critique de l’art du blog l’auteur  grave les tables de la Toile : un post (un billet) doit être  court (jamais plus de « trois écrans d’ordinateur »). Pourquoi ? Pour ne pas solliciter « excessivement » l’ascenseur. La encore le bât blesse et le syllogisme jésuitique pointe à l’horizon du clavier : il faut un « je » parce qu’il faut être court car sinon on est trop long et dans ce cas on passe de la « confidence » à la « confession ». Qui comme chacun sait à Rome ne saurait se faire en public.

Chasser le commentaire

La vérité est peut-être plus profonde. A peine cachée derrière une lapalissade. Ecrire pour autrui c’est écrire pour être lu. A fortiori sur la Toile et, en l’espèce, au sein du « Club des médecins blogueurs » de Dominique Dupagne. Ecrire pour être lu c’est d’une manière ou d’une autre tenter de créer de l’émotion.

Les blogs sont jeunes,  tous les styles sont permis et la notoriété se mesure à l’aune des « commentaires ». Du nombre des commentaires, plus ou moins «modérés ». On y voit l’intérêt de la provocation, de l’accusation, de la diatribe, du scandale. On y entend gronder les foules.

Une confidence

Les blogs et la Toile babillaient hier encore. Aussi le « Je », dans sa prime jeunesse, sort grandi de l’usage que l’on fait de lui. Bien sûr cela ne durera pas. Le « On », dans sa maturité, peut le laisser s’ébattre. Les «Nous » le regardent. Les « Ils », déjà, plissent leurs sourcils. Quant au « Tu », la nostalgie est déjà là, camarade.

Nous atteignons les limites du post. Confidence publique :

« J’ai commencé ce blog en août 2011 . Près de 30 mois et plus de 550 textes plus tard je quitte l’hébergement offert par l’Ecole des hautes études de la santé publique (Ehesp). Antoine Flahault, alors directeur de ce bien bel établissement, m’y avait proposé de tenter l’aventure du blog. Qu’il en soit remercié.

J’ai tenté, j’ai essuyé quelques difficultés, je n’ai jamais regretté. En parallèle de cette autre aventure, collective, qu’est Slate.fr et l’écriture pour un « pure player », j’ai beaucoup appris. 

Les temps changent et c’est tant mieux. Je poursuis aujourd’hui l’aventure sur un autre site avec toujours le même et passionnant objectif ; croiser le « journalisme » et la « santé publique ». Continuer à faire le passeur entre ces mille et un mondes. Et, bien immodestement, tenter de nous aider à nous comprendre. Bien immodestement aussi tenter de mettre le clavier là où l’on pense devoir le placer. Sans aucune méchanceté,  mais au risque de ne pas flatter.  

2014

En un mot: continuer à remplir une tâche qui fait que le « Je » est, sinon « haïssable » (comme il l’était jadis au sein des colonnes du Monde), du moins à proscrire. Un pronom trop personnel qui dessert son utilisateur –  à s’interdire autant que faire se peut. Nous nous en expliquerons peut être sous peu. Par exemple en 2014. Bonne année à celles et  ceux qui lisent ces lignes et à ceux et celles qui leurs sont proches.

(1) « Confidences sur blog ». Revue des blogs. La Revue du Praticien Médecine Générale (Tome 27, n° 911, décembre 2013)

 

Blog ou pas, le « je » et le « moi » sont haïssables

Nous achevons (aujourd’hui 31 décembre 2013) une étape de notre aventure-blog. Une autre s’ouvre ici-même.

Une occasion pour  quelques réflexions et répondre à une question existentielle : le moi est-il haïssable sur la Toile ?

Dans un récent numéro de La Revue du Praticien Médecine Générale 1 Philippe Eveillard tranche dans le vif du style : il faut dire « je » et le dire dès la première phrase d’un post. Si nous tombions dans le piège qu’il nous tend nous nous précipiterions pour dire non. Nous ne traiterons pas ici de ses innombrables biais : Jaddo est « la référence »,, « je » est un « gage d’authenticité, un « gage de spontanéité », un « gage de sensibilité », voire un gage « d’aisance dans l’écriture ». On réclame ici des points de suspension. Se méfier comme de l’aisance comme de la peste. Rien de pire que la fausse aisance.

Faire ultra-court

Spécialiste et critique de l’art du blog l’auteur  grave les tables de la Toile : un post (un billet) doit être  court (jamais plus de « trois écrans d’ordinateur »). Pourquoi ? Pour ne pas solliciter « excessivement » l’ascenseur. La encore le bât blesse et le syllogisme jésuitique pointe à l’horizon du clavier : il faut un « je » parce qu’il faut être court car sinon on est trop long et dans ce cas on passe de la « confidence » à la « confession ». Qui comme chacun sait à Rome ne saurait se faire en public.

Chasser le commentaire

La vérité est peut-être plus profonde. A peine cachée derrière une lapalissade. Ecrire pour autrui c’est écrire pour être lu. A fortiori sur la Toile et, en l’espèce, au sein du « Club des médecins blogueurs » de Dominique Dupagne. Ecrire pour être lu c’est d’une manière ou d’une autre tenter de créer de l’émotion.

Les blogs sont jeunes,  tous les styles sont permis et la notoriété se mesure à l’aune des « commentaires ». Du nombre des commentaires, plus ou moins «modérés ». On y voit l’intérêt de la provocation, de l’accusation, de la diatribe, du scandale. On y entend gronder les foules.

Une confidence ? 

Les blogs et la Toile babillaient hier encore. Aussi le « Je », dans sa prime jeunesse, sort grandi de l’usage que l’on fait de lui. Bien sûr cela ne durera pas. Le « On », dans sa maturité, peut le laisser s’ébattre. Les «Nous » le regardent. Les « Ils », déjà, plissent leurs sourcils. Quant au « Tu », la nostalgie est déjà là, camarade.

Nous atteignons les limites du post. Confidence publique :

« J’ai commencé ce blog en août 2011 . Près de 30 mois et plus de 550 textes plus tard je quitte l’hébergement offert par l’Ecole des hautes études de la santé publique (Ehesp). Antoine Flahault, alors directeur de ce bien bel établissement, m’y avait proposé de tenter l’aventure du blog. Qu’il en soit remercié.

J’ai tenté, j’ai essuyé quelques difficultés, je n’ai jamais regretté. En parallèle de cette autre aventure, collective, qu’est Slate.fr et l’écriture pour un « pure player », j’ai beaucoup appris. 

Les temps changent et c’est tant mieux. Je poursuis aujourd’hui l’aventure sur un autre site avec toujours le même et passionnant objectif ; croiser le « journalisme » et la « santé publique ». Continuer à faire le passeur entre ces mille et un mondes. Et, bien immodestement, tenter de nous aider à nous comprendre. Bien immodestement aussi tenter de mettre le clavier là où l’on pense devoir le placer. Sans aucune méchanceté,  mais au risque de ne pas flatter.  

2014

En un mot: continuer à remplir une tâche qui fait que le « Je » est, sinon « haïssable » (comme il l’était jadis au sein des colonnes du Monde), du moins à proscrire. Un pronom trop personnel qui dessert son utilisateur –  à s’interdire autant que faire se peut. Nous nous en expliquerons peut être sous peu. Par exemple ici-même en 2014. Bonne année à celles et  ceux qui lisent ces lignes comme à ceux et celles qui leurs sont proches.

1 « Confidences sur blog ». Revue des blogs. La Revue du Praticien Médecine Générale (Tome 27, n° 911, décembre 2013)