Gilets Jaunes et vanité : les conséquences d’un trop-plein d’intelligence et de subtilité

Bonjour

Suite de la farandole langagière inhérente à la crise sans précédent des Gilets Jaunes. Avec, aujourd’hui, une belle déclinaison de la jactance qui caractérise le macronisme. «Trop intelligents, trop subtils» : la bourde de Le Gendre tourne au bad buzz » observe Libération (Laure Equy). L’histoire d’un mea culpa qui voit son auteur plonger dans l’enfer des réseaux sociaux et de leurs colères épidémiques sinon populaires. Un repentir qui fait que le condamné aura la tête (symboliquement) tranchée

Résumé du sujet. Lundi 17 décembre, sur le plateau de Public Sénat, le chef de file des députés LREM, Gilles Le Gendre, revient sur les raisons du mécontentement engendré par la politique conduite dans les dix-huit premiers mois du quinquennat. Il passe publiquement à confesse : l’exécutif et sa majorité ont «insuffisamment évoqué» leur action et devront «le faire mieux, plus, en étant plus proches de ce que les Français attendent». Il aurait pu en rester là. Mais non. Grisé peut-être par son mea culpa ce député de Paris poursuit l’exercice de contrition publique. Et d’évoquer en évoquant «le fait d’avoir probablement été trop intelligents, trop subtils, trop techniques dans les mesures de pouvoir d’achat».

 «Trop intelligents » ? Voilà bien, pour le coup, trop manquer de « subtilité » – tout particulièrement à l’endroit des Gilets Jaunes. Pour un peu on évoquerait le « langage de mabouls » dénoncé par un proche ambigu du chef de l’Etat. Poussé à préciser son propos, Gilles Le Gendre a regretté que «toutes les mesures favorables au pouvoir d’achat» aient été «saucissonnées dans le temps». Une cadence qui les a rendues peu lisibles. «C’était justifié par la situation des finances publiques mais manifestement ça n’a pas été compris»a encore cru bon d’ajouter le successeur de Richard Ferrand à la tête du groupe LREM de l’Assemblée nationale.

Droite et gauche en même temps, schizophrène électoralement 

Gilles Le Gendre, 60 ans, n’est pourtant pas un jeune novice ignorant du poids des mots. Élève à Neuilly-sur-Seine au collège Sainte-Croix, diplômé de l’Institut d’études politiques de Paris et du Centre de formation des journalistes de Paris, il fut successivement journaliste à Europe 1 et à L’Usine nouvelle chef de service, rédacteur en chef adjoint puis rédacteur en chef du Nouvel Économiste, rédacteur en chef adjoint de L’Expansion, directeur de la rédaction de L’Événement du jeudi, directeur de la rédaction de Challenges, nommé président du directoire du groupe Expansion et directeur général des rédactions. De 2002 à 2004, on le retrouve directeur de la communication et membre du comité exécutif de la Fnac, puis entrepreneur dans des activités de conseil à Paris où il fonde, en 2006, « Explora & Cie » puis, en 2011 le réseau de consultants indépendants « Les Company Doctors ».

« Economiquement de droite, et culturellement et sociétalement de gauche, un peu schizophrène électoralement » il rejoint très tôt le mouvement En marche avant d’en être  désigné, à l’automne 2016, référent pour les  deux plus beaux arrondissements de Paris.

Et maintenant ? « L’aveu de Gilles Le Gendre, qui rappelle un peu ‘’la pensée complexe’’ prêtée à Emmanuel Macron par l’entourage du chef de l’Etat, a tourné au bad buzz, observe Libération. L’opposition, sur Twitter, s’en est donné à cœur joie, épinglant ’l’arrogance’’ ou ‘’le mépris de classe’’ de LREM. ’La rengaine n’a pas changé. Si les Français sont en désaccord, c’est parce qu’ils n’ont pas compris ces imbéciles’’, ironise Clémentine Autain, tandis qu’un autre député de La France insoumise, Alexis Corbière tacle : «« En matière de modestie, nous sommes les meilleurs », aurait dit Sacha Guitry avec humour… Mais là c’est le président du groupe LREM à l’Assemblée nationale qui parle, et lui se prend très au sérieux !». Le communiste Stéphane Peu, lui, s’interroge : ‘’Mais où va LREM ? Que cherche le chef à plume [du groupe LREM à l’Assemblée] quand il assène que l’intelligence supérieure de la macronie est inaccessible au plus grand nombre, au peuple ?’’. ‘’Et une troisième erreur, aussi, conclut Elsa Faucillon, du PCF,prendre les gens pour des cons.’’. »

Ainsi certains mots, sans atteindre toujours la subtilité prisée dans les hautes sphères, ont le mérite de ne pas réclamer d’explications.

Aujourd’hui Gilles Le Gendre a senti le vent du « bad buzz ». Il cause simple, sur Twitter : «Quelques mots sortis de leur contexte… Trop intelligents = trop techniques = trop compliqués. Je n’ai rien voulu dire d’autre : les mesures sur le pouvoir d’achat sont désormais simples et lisibles. Désolé, sincèrement, si j’en ai choqué certains ». Un mea culpa au carré en somme. Il est possible que ce soit un peu tard.

A demain

 

 

Les Français intéressés par les 16,760 millions (pour 2015) du Dr Baudricourt, patron de Sanofi

Bonjour

Ascension 2016 ; trois « grands patrons » sur des grills en or massif. Emotions médiatisées à la découverte des salaires…bénéfices… avantages et autres rémunérations de MM Carlos Ghosn (1954, Renault-Nissan) Carlos Tavares (1958, Groupe PSA) et Olivier Brandicourt (1956, Sanofi). Des trois seuls Carlos Antunes Tavares à parlé. BFMTV :

« Arrivé à la tête de PSA, qui était alors en difficulté, début 2014, Carlos Tavares a reçu 5,24 millions d’euros pour 2015, selon l’entreprise automobile. Ce qu’il considère être conforme au « marché ». Le dirigeant de Groupe PSA (ex-PSA Peugeot Citroën) Carlos Tavares a réitéré ce mercredi 4 mai qu’il se considérait en tant que grand patron « comme un joueur de football » ou « un pilote de Formule 1 », en pleine polémique sur la rémunération des dirigeants d’entreprise.

« « Quand j’ai pris mes fonctions à la tête de PSA, personne ne m’a dit ‘Attention, il y a une part très importante de votre salaire qui est variable, en fonction des résultats de l’entreprise’ », a déclaré le président du directoire de PSA lors d’une audition à l’Assemblée nationale. « J’ai pris un risque personnel que j’assume. Comme je l’ai dit, je me considère comme un joueur de football ou comme un pilote de Formule 1, il y a un marché », a-t-il ajouté. »

Olivier Baudricourt se voit-il, lui, en joueur de football ? Formé à la médecine grâce au généreux système français d’éducation il est ensuite parti à l’étranger pour en découdre dans la jungle pharmaceutique. Gagné. Le nouveau patron de Sanofi a-t-il aujourd’hui les oreilles qui sifflent ? L’Usine nouvelle (Gaëlle Fleitour) : « Sanofi : la rémunération du nouveau patron Olivier Brandicourt passe mais ric-rac »

Comment comprendre ?

« L’affaire Carlos Ghosn était de tous les esprits. Mais, les actionnaires de Sanofi, dont la rémunération du directeur général Olivier Brandicourt figurait en tête du Cac 40 en 2015, a finalement été approuvée de justesse par les actionnaires ce 4 mai. Et la présence devant le Palais des Congrès, où se tenait l’assemblée générale de Sanofi, d’une équipe du Petit Journal de Canal + chatouillant les actionnaires individuels sur leur futur vote concernant la rémunération du patron, n’a rien arrangé. Mais les actionnaires ont finalement voté à 63 % pour, et 37% contre, le salaire d’Olivier Brandicourt, le directeur général du numéro un français de la pharmacie.

« Il faut dire que son statut est différent de celui de Carlos Ghosn. 80% du capital de Sanofi est du flottant, 8% appartient à L’Oréal et 5% au fonds BlackRock. Rien, donc, entre les mains de l’Etat, contrairement à Renault. Cela n’avait pas empêché le cabinet Proxinvest de placer, il y a un mois, Olivier Brandicourt en tête des neuf patrons du CAC 40 disposant d’une rémunération « choquante » en 2015, c’est-à-dire supérieure à 240 Smic, le niveau de « rémunération maximale socialement acceptable » aux yeux du cabinet.

Expliquez-nous !

«« La rémunération de 16,760 millions d’euros d’Olivier Brandicourt se décompose ainsi : une rémunération fixe de 895 440 euros (au pro rata des 1,2 million d’euros qui lui aurait été donnés pour une année entière), un variable de 1,491 million d’euros et 2 millions d’euros d’éléments exceptionnels (la prime de bienvenue ou « golden hello » qui avait fait scandale lors de son arrivée début 2015). Les actions promises au cours de l’exercice sont évaluées à un montant de 12,37 millions d’euros. Un niveau de salaire élevé, mais qui reste dans la moyenne du secteur très concurrentiel et mondial de la pharmacie. »

C’est très précisément ce que rapportait Le Monde en février 205 Le Monde lors de la « première affaire Baudricourt » : « Le secteur pharmaceutique abonné aux salaires XXL ». Stéphane Le Foll, porte-parole du gouvernement avait alors qualifié le « golden hello » de quelque chose d’ « incompréhensible », aux antipodes  de la culture du « mérite » et du « risque » valorisée par les multinationales. La ministre de l’écologie, Ségolène Royal, aavait quant à elle qualifié cette indemnité de « pas normale du tout », et encouragé Olivier Brandicourt à y renoncer. « Ce serait un minimum », a-t-elle déclaré, appelant à « un peu de décence, notamment de la part de laboratoires pharmaceutiques qui vivent de la Sécurité sociale ».

La vista de Ségolène Royal

On ne s’est pas assez intéressé à ce propos de Mme Royal. De fait les rémunérations formidables du Dr Baudricourt sont, par essence, d’une autre nature que celles des autres dirigeants des grands groupes industriels. Il faut ici rappeler que les multinationales pharmaceutiques se rémunèrent, pour tout ou partie, sur des ventes de spécialités prises en charge, d’une manière ou d’une autre, par des collectivités. Or c’est tout particulièrement vrai en France, grâce à la bien-nommée Sécurité sociale et au système opaque de fixation des prix de médicaments.

Et c’est tout particulièrement vrai en France pour Sanofi (issu de Elf-Aquitaine) un groupe puissant dont l’histoire fait qu’il est, pour diverses raisons, étroitement lié à la puissance publique et à l’Etat. En d’autres termes, les performances réalisées grâce à la stratégie du directeur général ne peuvent pas être dissociées de l’action bienveillante de l’exécutif et de la grande compréhension tacite de l’Assurance maladie. C’est sans doute ce que voulait signifier, en février 2015, Ségolène Royal en ayant recours au vieux concept de décence. Des propos qui entre étrangement en écho avec le dernier édito médicamenteux de François Hollande dans The Lancet.

Et c’est ainsi, de fil en aiguille, qu’au final nous sommes intéressés, associés, très attachés, à la rémunération (16,760 millions en 2015) du Dr Baudricourt, patron de Sanofi.

A demain

Addiction numérique : le gouvernement envisage un droit des salariés à être déconnectés

Bonjour

Les méchants y verront évidemment un conflit d’intérêt. C’est Bruno Mettling, DRH de la société Orange qui a été choisi pour remettre à Myriam El Khomri (la nouvelle ministre du Travail) un rapport sur «La question du numérique et de ses conséquences sur l’organisation du travail ». Ce rapport, nous dit l’AFP, a été remis aujourd’hui et sera discuté à la conférence sociale du 19 octobre. Puis des mesures seront intégrées au projet de loi sur la réforme du Code du travail, présenté dans quelques mois.

C’est François Rebsamen, ancien ministre du travail qui avait demandé ce rapport en avril dernier. Dans la lettre de mission qu’il lui avait alors adressée, le ministre insistait sur les effets de la transformation numérique sur l’emploi mais surtout sur le travail : « Le numérique est porteur de souplesses et d’efficacités nouvelles via de (sic) outils de connectivité ou de gestion de données massives. Mais ces mêmes outils comportent des risques qu’il faut être capable de penser et de réguler dans une organisation efficiente du travail ».

Continuum de servitudes

Cinq mois plus tard, 36 propositions pour qu’entreprises et salariés « négocient bien le virage du numérique », phénomène qui bouleverse en profondeur l’organisation du travail. Myriam El Khomri entend « ne pas se faire déposséder de ce sujet par d’autres ministères » croit savoir l’AFP. Celui de Marisol Touraine aurait pourtant voix à ce nouveau chapitre.

L’ « irruption massive »  du numérique conduit à remodeler notre quotidien mais aussi notre rapport à la réalité pendant le temps de travail comme elle le fait en dehors. Ceci établit un continuum qui efface de frontières hier encore bien établies. Quid, dès lors, du temps de travail, des conditions de travail, de la mesure de la charge de travail, de la sécurisation du forfait-jour ? Parmi les préconisations du rapport Mettling, celle d’un droit et devoir de déconnexion (du téléphone, des mails…) – sujet qui méritera réflexion estime Mme El Khomri

Liens de subordination

Le syndicat CGT des cadres est pour sa part en campagne depuis un an pour un « droit à la déconnexion » que Bruno Mettling entend compléter par un « devoir de déconnexion ». Où il est question « des plages de trêve de mails ». Aux antipodes syndicales, la CFE-CGC n’est pas opposée aux évolutions  induites par la révolution numérique, qui crée « d’autres formes de travail » et « de liens de subordination ». Il faut selon elle « profiter pleinement des effets de cette révolution numérique pour en faire une source de développement économique et de progrès social ». Quant à FO elle s’inquiète  que le « devoir de déconnexion » préconisé par le rapport préconise de « traiter au cas par cas, entreprise par entreprise ».

Sous-jacente à ces commentaires mais jamais prononcé, le concept pathologique de l’addiction au numérique – qui, comme toute les assuétudes et un cocktail de plaisir évoluant vers l’esclavage, une illusion de liberté, un tunnel de nouvelle servitudes dont il faut se libérer ; ou en l’espèce, se déconnecter.

A demain

Médicaments : le temps du grand bannissement. 700 génériques « testés » en Inde suspendus par l’Agence européenne

Bonjour

27 juillet 2015. Remue-ménage chez Big Pharma. The Times of India traitait le sujet il y a deux jours. L’Usine nouvelle (Julien Bonnet) en fait un résumé et Le Monde daté de demain (Julien Bouissou et Chloé Hecketsweiler) y consacre sa manchette.

Pour le dire au plus court l’Agence européenne du médicament (EMA) exige de ses Etats membres qu’ils suspendent (seulement à partir du 21  août) la commercialisation de près de 700 médicaments génériques testés en Inde. Ils peuvent aussi y être fabriqués.

Torchon (coup de)

Il y avait eu un premier coup de torchon en décembre 2014 – une mesure volontariste et pédagogique de l’Agence française de sécurité du médicament (ANSM) qui avait conduit à la suspension rapide d’un certain nombre de spécialités (1). Puis l’EMA avait  demandé le 23 janvier la suspension de la commercialisation de plusieurs dizaines de médicaments génériques en Europe. Cette recommandation s’appuyait alors sur les conclusions d’une inspection menée au sein de la société indienne GVK Biosciences qui conduit les essais cliniques nécessaires à l’obtention des autorisations de mise sur le marché de ces médicaments pour le compte des fabricants, expliquait l’EMA dans son communiqué. « Cette décision ne remet  toutefois pas en cause l’efficacité ou bien la sécurité des médicaments visés par la suspension », précisait l’Agence. On annonçait déjà que 700 génériques au total pourraient être concernés par cette mesure d’après la liste publiée par l’organisme européen.

Tourbillons

Nous sommes toujours ici dans les tourbillons des conclusions  d’une inspection de routine réalisée l’année dernière par l’ANSM, sur le site indien de GVK Biosciences à Hyderabad. « L’EMA a passé en revue un millier de médicaments testés par GVK au cours des cinq dernières années et conclu que les données pour 700 d’entre eux étaient insuffisantes, résume Le Monde. La liste complète des molécules concernées est en ligne sur le site de l’EMA. Il s’agit de copies génériques de médicaments courants, comme l’Advil® (antidouleur), le Seroplex® (antidépresseur), l’Aerius® (antihistaminique), ou encore l’Inexium® (pansement gastrique).  Plusieurs géants pharmaceutiques sont visés par le retrait, dont l’israélien Teva, numéro un mondial du générique, l’américain Mylan, l’indien Ranbaxy et le français Sanofi (…). La mise au ban de 700 médicaments a été révélée par l’agence allemande du médicament, le BfArM, dans un document publié le 22  juillet et repris par la presse indienne, jusque là difficile à trouver sur le site Internet de L’EMA. Ce n’est cependant pas la première fois que l’agence européenne se fait  » doubler  » par une agence nationale, chaque Etat restant maître de sa communication. »

Pas d’inquiétude à la Santé

L’ANSM n’a pas, elle non plus non plus relayé (cette fois) l’information sur son site. Le ministère français de la Santé ne semble pas (jusqu’à présent) inquiet. Question : pour quelles raisons l’Inde devient-elle un pays qui attire de plus en plus les promoteurs des essais cliniques. Réponse du correspondant du Monde en Inde : « Avec près de 16  % de la population mondiale, une grande diversité ethnique et près d’une maladie sur cinq recensées sur la planète, l’Inde est idéal pour tester un grand nombre de molécules. Seuls 2,7  % des essais cliniques y sont effectués, mais ce chiffre a progressé de 3,7  % depuis 2007, alors qu’il a chuté aux Etats-Unis et en Europe. »

A demain

(1) Liste des spécialités commercialisées dont les AMM avaient été suspendues à compter du 18 décembre 2014:

Nom des spécialités (Laboratoires titulaires des AMM)

ESCITALOPRAM ABBOTT 10 mg, comprimé pelliculé (ABBOTT PRODUCTS)

ESCITALOPRAM ABBOTT 15 mg, comprimé pelliculé (ABBOTT PRODUCTS)

ESCITALOPRAM ABBOTT 20 mg, comprimé pelliculé (ABBOTT PRODUCTS)

ESCITALOPRAM ABBOTT 5 mg, comprimé pelliculé (ABBOTT PRODUCTS)

EBASTINE BIOGARAN 10 mg, comprimé orodispersible (BIOGARAN)

DESLORATADINE CRISTERS 5 mg, comprimé pelliculé (CRISTERS)

IBUPROFENE CRISTERS 400 mg, comprimé pelliculé (CRISTERS)

DESLORATADINE ARROW 5 mg, comprimé pelliculé (LABORATOIRES GERDA)

DESLORATADINE GNR 5 mg, comprimé pelliculé (MEDIPHA SANTE)

CANDESARTAN MYLAN 32 mg, comprimé (MYLAN SAS)

DONEPEZIL MYLAN 10 mg, comprimé orodispersible (MYLAN SAS)

DONEPEZIL MYLAN 5 mg, comprimé orodispersible (MYLAN SAS)

EBASTINE MYLAN 10 mg, comprimé orodispersible (MYLAN SAS)

RIZATRIPTAN MYLAN 10 mg, comprimé orodispersible (MYLAN SAS)

TRIMETAZIDINE MYLAN 35 mg, comprimé à libération modifiée (MYLAN SAS)

DESLORATADINE TEVA SANTE 5 mg, comprimé pelliculé (TEVA SANTE)

DESLORATADINE ZYDUS 5 mg, comprimé pelliculé (ZYDUS France)

ESCITALOPRAM ZYDUS 10 mg, comprimé pelliculé (ZYDUS France)

ESCITALOPRAM ZYDUS 15 mg, comprimé pelliculé (ZYDUS France)

ESCITALOPRAM ZYDUS 20 mg, comprimé pelliculé (ZYDUS France)

ESCITALOPRAM ZYDUS 5 mg, comprimé pelliculé (ZYDUS France)

IBUPROFENE ZF 400 mg, comprimé pelliculé (ZYDUS France)

IBUPROFENE ZYDUS FRANCE 200 mg, comprimé pelliculé (ZYDUS France)

IBUPROFENE ZYDUS FRANCE 400 mg, comprimé pelliculé (ZYDUS France)

TRAMADOL PARACETAMOL ZYDUS FRANCE 37,5 mg/325 mg

comprimé pelliculé (ZYDUS France)